[Saison II]

Voila... Tadaaaam, après moults recomençages, la saison II de notre héros préféré (sisi, j'insiste )
j'ai prévu quelques nains cette fois...
en tout cas, voila l'intro

Citation :

Episode I, proie et chasseur

Maleus avançait dans le village humain en flamme, les mains croisées sur le ventre, tentant d'arrêter le sang qui fuyait inexorablement de son abdomen. La lame de l'étranger avait trouvé une faille invisible dans son armure, et sans même l'abimer s'était glissée entre deux plaques du plastron. Par quelque hasard, il n'était pas mort, et se trainait maintenant, ensanglanté dans la boue, tentant d'échapper à son prédateur.
Le raid avait pourtant bien commencé, le village avait été attaqué par surprise, et ses elfes avaient répandus mort et terreur chez les humains. Beaucoup avaient été fauchés par les volées de carreaux noirs, tandis qu'il tentaient de sauver leurs misérables vies et fuyaient vers les champs. D'autres avaient été abattus sans pitié à coup d'épée et de lance par les druchii sans pitié, et d'autres étaient empalés et agonisaient lentement. Puis, ses pirates avaient commencés à mourir. Un elfe avait été fendu de l'épaule à l'aine opposée. Les deux moitiés de son corps avaient glissées au sol, dans une avalanche d'organes et de boyaux. Un autre avait presque été décapité par un coup de vent, sa tête n'étant retenue que par un mince lambeau de peau et de tendons. Maleus avait hurlé le regroupement mais ses hommes étaient perdus à leur frénésie sanguinaire, et trois de plus moururent, avant que leur discipline ne prenne le dessus et qu'ils ne se regroupent en cercle défensif, sur la place du village. Ils étaient resté comme ça pendant une heure, une heure pendant laquelle une obscurité surnaturelle s'était abattue. Puis une ombre était apparue parmi eux, avant de disparaitre avant qu'ils n'ai eu le temps de réagir. Deux autres de ses hommes s'étaient effondrés dans des gerbes de sang et la terreur s'empara d'eux. C'en avait été trop et les nerfs d'un elfe lâchèrent. Il avait brisé le cercle et disparut dans la nuit en hurlant, avant que ses cris ne cessent brusquement. Maleus avait senti la tension monter, des murmures paniqué et horrifiés se répandre dans ses rangs. Ils n'étaient plus que douze elfes, plongés dans les ténèbres, à la merci d'un être qui jouait avec leurs peurs les plus profondes, avant de les tuer. Avec un hurlement strident, l'ombre s'abattit une nouvelle fois sur eux.
Tous ses hommes étaient morts, il était seul. Lors du dernier passage de l'ombre, il avait senti la morsure de l'acier dans son ventre. Il était mourant, mais il avait toujours sa lame et il était bien décide à ne pas mourir seul. Lui, un noble de Kar Glarond, tué comme une bête... il cria un défi dans la nuit, et se raidi en entendant des bruits de pas derrière lui. Il se retourna, dégainant difficilement sa lame.
“Ne te donne pas la peine de tirer ta lame, petit... tu n'est même pas digne de la porter” dit une voix teintée de malveillance derrière lui. “A ma grande satisfaction, tu n'est pas encore mort, tant mieux, mais cela ne saurait tarder. Mon dernier coup a rompu deux veines principales, tu est en train de te vider de ton sang. C'est une mort assez paisible, tu devrais me remercier pour ce cadeau.”.
Maleus eu une brève vison d'un visage pâle et de deux yeux rouges, avant qu'une longue et fine lame ne s'enfonce dans son orbite droite et ne remonte jusqu'au cerveau.
Le cadavre armuré s'effondra aux pieds du vampire. Celui-ci retira sa dague, profondément enfoncée dans la tête du noble druchii et son regard se posa sur l'armure. Celle ci était visiblement de très bonne facture, et n'avait pas été endommagée par le coup d'épée. En même temps, c'était fait exprès. Kalas se baissa et retira l'avant bras, avant de commencer l'incantation. Une flamme azure d'éleva de sa main et commença à modifier la pièce d'armure qu'il enfila sur son bras ensanglanté. L'armure pris une teinte vermeille et s'adapta à sa musculature d'humain dans un bruit d'ébullition. Parfait... tout simplement parfait. Il passa à l'autre bras, aux jambes et au plastron et fit quelques mouvements. Sa nouvelle peau d'acier rouge ne le gênait pas, en fait il ne la sentait même pas. Il se baissa et ramassa une pierre. Il pouvait sentir la moindre infractuosité de la roche, pratiquement comme à main nue, bien que le gantelet qu'il portait maintenant soit assez solide pour résister à un violent coup d'épée. Il serra le poing et réduisit la pierre en poussière, satisfait. Il ajusta la jupe de mailles et le heaume qui sifflèrent un moment avant de s'arrêter. Il remit son épée au fourreau, essuya sa dague et se mit en quète de ses deux derniers attributs. Il trouva le premier dans une mare de sang. Kalas ramassa le bouclier ouvragé du noble et répéta l'opération. La pièce de métal gémit et se tordit, avant de prendre une teinte vermillon et que son symbole n'apparut: un dragon dévorant un soleil sanglant. Il ne lui manquait qu'une monture. Les reptiles que les druchii avaient apportés avec eux avaient la réputation d'être des bêtes stupides et voraces, mais ne le resteraient pas une fois morts et ressuscités. A moins qu'il ne préfère un cheval, plus traditionnel.
Après six cent trente trois ans de non-vie, Kalas prenait un nouveau départ.

Voila, comm d'hab, tout commentaire est le bienvenu siouplaiiiiiii
et si au niveau fluff ya des incohérences, dites le moi aussi

EDIT, un passage de suprimé, plus d'explications dans l'épisode 2

Très bien, Kalas semble plus sanguinaire et violent (a moins que ce soit simplement ce chapitre qui donne cette impression). J'ai vraiment hâte de voir la suite.

Edit: Finalement, je crois qu'il y a un côté un peu justicier à Kalas, après tout, il a défendu le village (j'imagine la surprise des humains le lendemain en trouvant un cercle d'elfes noirs morts). Lol, je le trouve fort sympathique, pourvue qu'il continue à pourfendre des ennemis de la race naine!

Magnifique récit ! En plus je déteste les elfes noirs . J'attends aussi la suite !

tout comptes faits, je vais juste continuer la suite le la saison I, avec la guerre contre les skavens.

Citation :

Le visage de Kalas se fendit d'un sourire sadique alors que le skaven gémissait, transpercé par la lame. Le vampire leva son épée, et les gémissements de l'homme-rat se firent quelques couinements, alors que son poids l'empalait plus profondément encore sur la lame. Un sang chaud et visqueux coula sur son fil, avant de ruisseler, d'abord en petites gouttes, puis en torrents sur le visage bestial du vampire qui s'en reput avec avidité, même s'il savait que cet acte était surtout symbolique. Avec tout ce qu'il avait bu lors de ces batailles, il était rassasié pour au moins une dizaine d'années. La lame d'une lance jaillit vers son dos et lui arracha un cri de surprise lorsque celle-ci heurta sa cuirasse. D'un geste méprisant, le vampire saisi l'autre skaven à la gorge et serra doucement, jusqu'à entendre un craquement sinistre. Un filet de sang se forma au lèvres du skaven et son corps alla s'écraser à quelques mètres de là.
Oubliant un moment la bataille qui faisait rage aux alentours, Kalas se rendit compte que sa précédente victime avait glissé de long de sa lame et était maintenant arrivée jusqu'à la garde qu'il secoua distraitement jusqu'à en décrocher le corps exsangue. Celui-ci décrivit un série d'acrobaties dans les airs et s'écrasa beaucoup moins gracieusement sur un de ses squelettes, réduisant le tout un un mélange d'os, de sang et de fourrure particulièrement artistique. Trop banal... Ce n'est pas en succombant à la facilité que l'on devient artiste. Tuer, tout le monde savait le faire, il lui fallait autre chose... Après quelques secondes de réflexion, il se dit qu'il tuerait uniquement en transperçant la tête d'au moins les deux tiers de sa lame ou par vidage intégrale des entrailles, poumons et cœur non compris, ce qui serait un bon défi pour commencer.
Il accueillit un nouveau skaven qui passait par là d'un coup d'estoc remarquable qui trouva comme cible la gueule grande ouverte du skaven et s'y enfonça comme dans du beurre. Au moins les trois quarts de la lame émergèrent de la nuque de skaven, le coup était donc validé, un point. Un de ses squelettes tomba dans un cliquetis d'os, interrompant Kalas dans le décompte de son score. Le skaven qui l'avait abattu continua sur sa courageuse lançée et se rua vers le vampire, ses petits yeux humides gonflés de fierté. Kalas saisit la lance qui lui était destinée au vol et en brisa le manche. Le skaven avait perdu toute sa témérité et tenta de fuir, mais le vampire fut plus rapide et le saisit par la queue avant de le suspendre tête en bas pour l'examiner attentivement. Le petit animal tentait de griffer et mordre et un de ses coup trouva une faille, dessinant un légère griffure sur le visage de Kalas. Le mort-vivant soupira et décida que le skaven ne ferrait pas un bon animal de compagnie. L'épée du vampire jaillit et éventra le rat couinant, libérant une cascade d'entrailles et de glandes. Puis il se saisit d'une section d'intestins et lâcha la queue du rat, transformant celui-ci en une fronde improvisée. Le projectile à fourrure débarassé d'une bonne partie du poids mort s'éleva et décrivit une trajectoire ascendante quasi parfaite, avant que la gravité ne reprenne ses droits et ne la transforme et trajectoire parabolique qui termina sa course en creusant un petit sillon sanglant au sol.
Il fut tiré de ses pensée artistiques et physiques lorsqu'un éclair vert illumina le champ de bataille, et il tenta de se souvenir pourquoi il était là. Tout d'abord il n'était pas seul, son père était là, ansi que ses enfants. Ensuite ils se trouvaient dans un repère skaven... Jusque là rien de nouveau. Il ôta son heaume et passa la main dans ses longs cheveux gris, puis sur la petite barbe qu'il avait décidé de se faire pousser. Il avait vu des humains faire ça lorsqu'il voulaient se souvenir de quelque chose, et même si lui était vampire, il espérait que ça marcherait quand même. Ah, ça commençait à revenir... une guerre de représailles. Un bon début. Il plongea plus profondément encore dans sa mémoire, quelques dizaines d'années auparavant. Ah, c'était là qu'il l'avait rangé, dans un de ses groupe de neurones morts depuis presque cinq cent ans. On avait tenté de le tuer... A cette seule pensée, Kalas senti les prémices de la soif rouge le prendre... non, pas encore, il fallait qu'il soit lucide, encore un petit moment... Il continua son exploration de son lui intérieur et remonta le fil des événements jusqu'à ce que tout soit clair.
Premièrement, les skavens avaient voulu se venger de son père, avaient corrompu une vampire qui s'était servie d'humains pour mettre un terme à sa précieuse existence. Il se jura de faire payer sa traitrise à la vampire, avant de se rappeler qu'il l'avait déjà tuée.
Deuxièmement, histoire de faire bonne mesure, son père avait à son tour assaillit les skavens et toute la famille s'était réunit afin d'exterminer une bonne fois pour toute cette vermine.
Et lui dans tout ça? Pourquoi était-il ici, à torturer ces petits animaux sans défense? Il avait obéit aux ordres, comme d'habitude. Kalas s'assit sur le cadavre d'un rat ogre et se laissa aller à la mélancolie. Pourquoi est-ce qu'on ne le laissait pas tranquille un peu? Il pouvait se reclure dans les montagnes dans son repère, mais il voulait mieux son son épouse. Il voulait un petit coin tranquille où ils pourraient chasser le paysan dans les vertes plaines sous la lune de minuit, où il pourrait étudier l'art et la technique de la balistique et ses applications, un endroit où elle pourrait continuer ses entrainements martiaux et mettre au point des cambriolages toujours plus audacieux...
Un nouvel éclair vert illumina la caverne. Kalas remercia le rat ogre de l'avoir écouté et d'avoir compati à ses problèmes sentimentaux et parti vers la source de la lumière, en plein cœur de la bataille.

Voila, veuillez me pardonner de cette interruption momentanée du fil de l'histoire.
le massacre druchien sera dans la S3 je pense.

Content de voir des skaven se faire tuer...
Tu écris super bien, c'est clair, j'arrive à voir les scènes quand je lis et ça c'est une vrai preuve de qualité.
Malgré tout, un défaut majeur : trop court !!! ! La suite... parce que ça a un petit goût de pas assez.

suiite

C'est vrai que la bataille se déroulait loin. Soit elle avait bougé, soit c'était lui qui en était parti au cour de ses périodes d'absences. Ou bien les deux peut-être... Il comprenait mieux à présent pourquoi il n'avait rencontré que quelques rats peureux et surtout pourquoi cela avait été aussi facile: il s'était encore une fois déconnecté de la réalité. Il ne s'inquiétait pas des raisons de ces stupides dédoublements de personnalité, après tout les plus grands vampires avaient la réputation d'être pas mal dérangés... non, en fait il espérait seulement que ça n'avait pas eu conséquences fâcheuses sur la bataille...
Mais ce qui l'attendait risquait d'être passablement plus compliqué. Il mit son petit défi en pause et réfléchit un instant avant d'agir. On ne restait pas en non-vie pendant plus de cinq cents ans en prenant les mauvaises décisions et en agissant avec précipitation. Tout d'abord, réexaminer la disposition des lieux depuis la petite colline sur laquelle il se trouvait... Une caverne naturelle hors-montagne, de forme vaguement rectangulaire, dotée d'un petit cour d'eau qui la traversait dans le sens de la longueur. Un cour d'eau de toute beauté d'ailleurs, avec de subtils reflets de vert et de gris, crées par la lumière du soleil qui filtrait à travers une des fissures du plafond rocheux. Il se perdit un moment dans la contemplation des teintes turquoises de l'eau avant de repenser à un autre point.

Le soleil?! Par le Sang de l'Ainé, il faisait jour? Depuis combien de temps? Le vampire visualisa rapidement la bataille et eu un choc. Les morts vivants étaient pratiquement encerclés par la marée de fourrure marron. Comment était-ce possible? Le plan qu'il avait proposé à son père et maitre était pourtant parfait! Les morts vivants devaient tenir la ligne délimitée par la rivière souterraine et ne pas en bouger! Pourquoi avaient-ils avancé, et surtout pourquoi étaient-ils maintenant pratiquement, euh, non, totalement encerclé maintenant? Il ne pouvait y avoir qu'une seule raison. Saîgon était peut-être son père et maitre, mais c'était surtout un abruti fini, aveuglé par sa soif de vengeance qui avait chargé tête baissée. Si on peut dire qu'aucun plan se survivait au contact de l'ennemi, dans son cas ce serait plutôt que aucun plan ne survit à un chef stupide. Peut-être fallait-il penser à mettre quelqu'un d'autre au pouvoir... quelqu'un comme lui par exemple...
Refrénant sa colère et sa frustration, Kalas prit enfin conscience de l'étendue du désastre: même pas de defense organisée! Ils se faisaient tout simplement laminer! Il envisagea tout d'abord de trouver un arbre afin de se cogner la tête et espérer se réveiller de se cauchemar, mais ce n'en était malheureusement pas un.
Ils étaient immortels, craints par les mortels et délaissés par les dieux! Comment pouvaient-ils perdre face à ces animaux à l'espérance de vie si courte? Il fallait vite trouver une solution pour éviter une débâcle complète. Il se jura se faire payer à son père l'anéantissement de tant d'efforts, mais pour l'instant, il y avait plus urgent et il fallait sauver ce qui pouvait encore l'être...
Tout d'abort, il ne fallait pas que l'armée reste là... Il tenta de prendre mentalement le contrôle des squelettes les plus proches mais la volonté sanguinaire de Saîgon était la plus forte et ceux-ci ne reculère pas, restant pris dans un combat qu'ils ne pouvaient gagner. Quelques secondes plus tard, le contact mental avec les squelettes fut perdu lorsqu'une charge de rats ogres les percuta et les réduisirent en petits osselets. L'avenir semblait maintenant bien sombre pour la poignée de vampire qui avaient suivis aveuglement leur maitre et qui étaient maintenant prisonniers de la vermine skaven. Il tressaillit soudain. Ses enfants! Où étaient-ils? Il les appela désespérément, de toute la force de son âme.

La comtesse Alizebeth Varghen entendit sans peine le cri déchirant qui résonna dans son esprit. Un cri qui lui demandait de fuir la bataille au plus vite. Ce cri la déconcentra un instant et un skaven en profita pour se jeter sur elle, épée en avant. Elle tenta d'esquiver en catastrophe et la coup qui aurait du s'enfoncer dans sa poitrine ne fit que se glisser entre sa cuirasse et son épaulière, répandant un mince filet de sang qui vint couler sur son armure déjà trempée de son précieux fluide vitale. Sa tête commença à tourner et elle tomba en arrière, sentant sa vie s'écouler doucement par chacune de ses plaies, et la lame toujours plantée dans son épaule la faisait souffrir le martyr, brûlant sa chair de nouveau-né aussi surement que l'argent l'aurait fait.
Elle aurait du l'écouter, et rester de l'autre coté de la rivière en sécurité et tenir la ligne de bataille comme son mari l'avait préconisé. Maintenant, la bataille n'était à ses yeux qu'un chaos sans nom, remplit du fracas des armes, du bruit de l'acier tranchant la fourrure et celui des griffes disloquant les os. Il lui avait tant donné, la sécurité, l'amour. Elle se souvenait encore de l'extase ressentie lorsque force, vie et tant de dons lui avaient été offerts.
Il lui avait pourtant dit qu'elle était encore vulnérable, après seulement vingt ans de non vie... elle avait surestimé ses forces, et elle allait le payer au prix fort... Non !! elle ne voulait pas mourir, pas maintenant alors qu'il lui restait tant à faire, elle vivrait. Elle se le jura, sur tout ce qu'elle avait de plus cher en ce monde... Il lui fallait tout d'abord se sortir de ce guêpier, et pour commencer échapper au skaven qui l'avait blessée et qui s'avançait vers elle en tirant un court poignard dentelé de sa ceinture. Pas besoin d'être un génie pour deviner que le rat n'avait pas des intentions très amicales et elle se dit qu'elle n'avait que trop trainé ici. Elle tenta de se relever afin de se dissimuler dans la relative sécurité des rangs de squelettes encore debout, mais la douleur fut trop forte et elle s'effondra de nouveau. Tant pis, il faudrait combattre... ou faire combattre...
Elle mit la main sur la poignée de l'épée fichée dans son épaule et tira. Son visage délicat grimaça sous l'effet de la douleur, mais elle parvint à la retirer. Poussant un sifflements de triomphe, elle jeta la lame vers la poitrine du skaven qui était maintenant beaucoup trop près. Le projectile toucha et s'enfonça profondément dans le corps de son ennemi. Les yeux de celui-ci s'écarquillèrent sous la surprise et il cessa d'avancer.
Les petits yeux du skaven allèrent de la lame dans sa poitrine à celle qui lui avait lancé et il montra les dents à travers le filet de sang qui commençait à couler de sa bouche. Il reprit sa progression, bien décidé à faire payer sa mort prochaine à la vampire qui lui avait infligé cette blessure fatale. Il leva son poignard abattit son bras vers la visage de la vampire.
C'est alors qu'il sentit une odeur de chair brûlée, dont la source devait être proche. Même très proche. Peut-être même qu'elle venait de ce trou béant dans sa poitrine à travers lequel on pouvait voir le jour... Le skaven tomba en avant et mourut avant même d'avoir touché de sol.

La comtesse fit rouler le corps du skaven qui lui était tombé dessus et tenta de comprendre, lorsque une main venue de nul part toucha son épaule et la tira derrière les squelettes, avant de la retourner brutalement. Elle se retrouva face à face avec Nathanel, le premier enfant de Kalas. Son crâne était presque chauve, à l'exception de quelques touffes de cheveux gris, et arborait un teint gris-pourpre maladif. Des oreilles partaient en pointe de chaque cotés de sa tête squelettique et encadraient deux yeux. Un d'un blanc laiteux, l'autre vert étincelant.
Alizebeth eu un frisson involontaire, comme à chaque fois qu'elle le voyait... la silouhette difforme de Nathanel était un rappel des ravages que la magie noire pouvait avoir sur tous, même si celui-ci ne semblait pas vraiment s'en soucier... un son semblale à un gargouillis sortit de sa gorge ravagée.

“Pas rester là, vite!”

Il la releva et resserra sa poigne sur son épaule blessée, ce qui lui arracha un gémissement. Elle sentit ensuite les poils de sa nuque se hérisser et commença à frissonner et voyant Nathanel disparaitre dans un grand nuage noir. Il l'attira à lui et les ténèbres se refermèrent sur eux.

J'aime beaucoup cette histoire. La saison II comme la saison I.
Je trouve par contre que l'intrigue avance un peu trop vite avec plein de scènes d'action qui s'enchainent. (Mais moi, quand j'écris, ça avance pas assez vite alors je suis mal placé). En revanche, la description des combats est fabuleuse. Ca me donne un modèle à atteindre pour ma scène de bataille à venir.

Magnifique récit, comme d'habitude ! Que se passe-t-il exactement quand un vampire est touché par le soleil ? Et aussi, le vampirisme rend les oreilles en pointe, comme un elfe ? Mmmmmh j'ai encore beaucoup à apprendre sur ces cher créatures de la nuit. En tout cas, j'attends la suite.

alors non, le vampirisme ne rend pas les oreilles en pointes, mais cinq siècle d'étude de la magie noire, ça laisse des séquelles ( pauvres nécrarques...)
ensuite, pour ce qui est du jour... bah c'est pas comme dans les films, on se carbonise pas en une fraction de seconde. en fait ils se mettent à fumer et voient leur non-vie disparaitre peu à peu. c'est très douloureux de plus. mais un bon manteau et ça passe.

Héhéhé... ça recommence bien!

Une de mes plus grandes motivations pour passer sur le forum (surtout que je trouve pas beaucoup le temps de participer), c'est le petit bijou que tu nous offre régulièrement.

Alors bravo et merci encore!!

Arf, merci camarade ^^
mais pour cause de méchants oraux et de montée à Paris, je ne pense pas continuer le récit avant une semaine, snif

Bon... excuses acceptées.

De toute façon pour cause de boulot continu j'aurai pas le temps la semaine prochaine et je devrai même pas être là en ce moment d'ailleurs...

Allé, bonne chance!

Oui j'attends moi aussi la suite.

Je pense qu'il ne faudrait pas déplacer le point de vue du lecteur, je veux dire de Kalas à Liz, mais toujours suivre l'intrigue à travers les yeux de notre vampire préféré.

Tu vas te dire qu'il est jamais content ce Grumdor... et t'aurais pas tellement tort.
Mais à part cette question de forme, c'est trés bien écrit, là-dessus, y a rien à dire.

Bonne continuation camarade.