2 Races créées s'affrontent dans un escarmouche de 350pts

Enfin bref, mon ami et moi, on a décidé de se créer des peuples et de les jouer dans un escarmouche. L'univers à laquelle nos créations appartiènnent est aussi créé de toutes pièces par nous-même. Mon peuple étant les scorporans: habitants des déserts dotés d'exosquelettes et doté d'un visage vaguement humanoïde, mesurant jusqu'à 2m30. Les siens sont des vorghors, des hommes-lions sanguinaires qui ne vivent que pour le massacre.
Enfin, vous noterez la présence de troglodytes qui sont en fait des batraciens plus ou moins bipèdes qui s'arment de fronde. Nous les condidérons en tout point de vue comme étant des coureurs nocturnes équipés de frondes. Notez que les troglodites ne sont contrôlé par aucun joueur et qu'ils attaquent tout ce qui passe à leur porté.
J'espère que cela ne vous dérangera pas que il n'y ait pas de nain, le prochain, coup promis!

Enfin bref, sans plus attendre, voici le compte rendu de la bataille sous la forme d'une courte histoire.


Le sang allait couler à flot ce soir. Scotr l’autrefois invaincu, à présent rageait contre sa récente défaite contre les scorporans. Après avoir erré dans le désert, lui et les siens avaient faim : ils avaient faim de carnage et de sang. Ces troglodytes seraient un repas goûteux et ils ne seraient rien face à lui et ses guerriers vorghors. En effet, chaque vorghor était un individu de plus de deux mètres doté d’une puissante mâchoire, de muscles puissants et était couronné d’une majestueuse crinière bien souvent entaché de sang. Un vorghor seule était une vision terrifiante, mais la vue d’un groupe d’entre eux pouvait faire souiller les culottes du plus aguerris des guerriers. C’était du moins une philosophie que Scotr avait pu constater lors des dizaines de massacres qu’il avait orchestré. Mais cette dernière avait cru bon de faire défaut lors de sa précédente bataille. Il avait bien l’intention de se repentir sur ces pauvres créatures qu’étaient les troglodytes. Ces derniers ne semblaient pas avoir constaté leur présence, ce qui était un atout de taille. Lui et ce qu’il restait de l’armée du clan Gohr-baldr, soit douze guerriers et quatre de ses vétérans experts en massacre, s’apprêtaient à bondir vers le festin, lorsqu’une vision bien enrageante vint à lui. En bref, toute discrétion l’abandonna lorsqu’il constata qu’ils n’étaient pas les seuls, lui et ses guerriers, à être de la partie. En effet, les troglodytes semblaient s’affairer à organiser une défense face à des adversaires de l’autre côté des monuments. Ces derniers n’étaient nul autres que des scorporans.



Scotr constata vite qu’à la tête des scorporans se trouvait une figure familière : Dersias, capitaine du régiment qui lui avait ravis la victoire la veille. Ce dernier du haut de ses deux mètres trente, armé d’un long coutelas et d’un assortiment de lames clouées à même sa main, était protégé par une lourde armure rouge semblant presque superflue en comparaison à l’exosquelette doré qui le recouvrait. Il menait dix pelitans à la rencontre des troglodytes armés de frondes et était épaulé par un petit groupe de sept javeleurs. Scotr constata alors la présence d’une créature qu’il n’avait jamais vue. Un monstre bipède faisant deux fois la taille d’un homme mais semblable à un scorporan muni de puissantes griffes et dotés de yeux luisant.



Les troglodytes ne tardèrent pas à remarquer la présence des vorghors qui rugissaient dans leur dos et la moitié des créatures allèrent à la rencontre de ses derniers. Scotr leur rendit alors la pareille, malgré les pierres lancées par les vulgaires frondes des troglodytes. Le choc fut brutal, surtout pour les troglodytes, se faisant dépecer en un rien de temps, ou encore en chutant du haut des monuments sur lesquels ils étaient perchés quelques instants auparavant… de leur côté, les scorporans abattirent de leurs javelots les troglodytes qui faisaient davantage office de chair à canon qu’à une force défensive. Leur étrange créature s’avança imprudemment à la rencontre des massacreurs et ces derniers, désireux de venger leur orgueil abattu lors de la précédente bataille, coururent en rugissant vers le monstre de plus de trois mètre de haut. Le parias, car tel était le nom de cette immondice sortit tout droit des enfers, perdit un membre sous la hache du puissant mangeur de crâne à la tête des massacreurs et fut promptement décapiter par un autre vorghor alors que les deux autres s’obstinait à davantage tailler en pièces le monstre à la tête à présent absente.



En quête de davantage de massacre, les quatre puissants comparses chargèrent les haches prêtes à abattre les troglodytes face à eux qui les bombardaient de pierres, ces dernières ricochant sans effet sur l’épaisse crinière des hommes-lions. Les haches fendirent leurs corps freluquets et visqueux et les massacreurs firent honneur à leur nom et s’abreuvèrent du sang des bactraciens. De leur coté, les guerriers vorghors à leur gauche entamèrent ascension d’une des tours de guets, prêts à briser les os de ses occupants qui servaient de leurs frondes pour les bombarder.



Les pelitans prirent le contrôle du milieu du camp des vermines ainsi que d’une tour de garde et c’est alors que Scotr su que la situation irait en sa défaveur s’il ne faisait rien. Regardant Kolrf, le capitaine des massacreurs, il vit ce dernier charger avec maints rugissements le petit groupe de javeleurs scorporans. Ces derniers, malgré l’apparente rage indicible des guerriers qui leurs faisaient face, gardèrent leur calme et arrosèrent leurs opposants de leurs javelots. Trois des vorghors périrent sous la bourrasque de long projectile, mais Kolrf n’en eu cure et abattit ses haches en deux arcs de cercle symétrique, tranchant en deux un scorporans que ses frères d’armes s’empressèrent de venger par le biais de coup de poignard. Le monstre périt dans un hurlement de rage, la crinière trempé de sang : le sien, pour cette ultime fois.



Scotr jura. Ses guerriers les plus puissants venaient de mourir faces aux recrus inexpérimentées des scorporans. Comme si ça n’allait pas assez mal, tous les troglodytes restants avait été tout bonnement exterminé par les scorporans : il ne pourrait pas de repaître de la viande goûteuse de ces malingres créatures ce soir. Du moins, il devrait écraser ses éternels adversaires pour le faire. Le commandant adverse qui, jusqu’à ce moment, commandait lâchement ses hommes de derrières s’avança et joignit une des unités de pelitans sous son commandement, l’autre lui servant d’arrière-garde. C’est à ce moment que Scotr su qu’il s’était trop avancé. En effet, Dersias et ses guerriers avançaient vers lui aux pas de course et ses guerriers ne seraient pas là à temps pour les intercepter. Il reçut donc de plein fouet la charge qui le percuta à un tel point qu’il en tomba à la renverse, bientôt transpercé d’un coutelas. Le grand vorghor sentit la vie s’échapper de lui en même temps que son sang, mais vit une lumière éclatante qui lui donna l’énergie nécessaire pour qu’il se relève. Cette lumière était ensanglantée, c’était celle du massacre qu’il allait perpétrer. Il serra fort ses haches avec ses puissantes mains et asséna un coup de tête au propriétaire de la lame planté dans son corps puis lui planta une de ses armes dans le thorax. Le pelitan tomba sur le dos et Scotr récupéra la hache pour faire face à Dersias qui s’apprêtait à l’achever. C’est peut-être ce dernier désir qui fut fatal pour l’imposant scorporan, car, aveugle à tout autre chose que le chef des vorghors, il fut terriblement déstabilisé quand il constata que les pelitans sur son flanc droit était en train de se faire massacré par des guerriers hommes-lions venus en renfort pour leur chef. Craignant pour sa survie, la légisive scorporane fuit les vorghors fou de rage et plus rapides qui les hachèrent tous jusqu’à ce que toutes leurs têtes soient séparées de leurs corps.



De leur coté, les javeleurs tentaient de repousser les guerriers à crinières en les bombardant de javelots. Ces derniers se plantèrent dans le corps de quatre vorghors, en tuant trois. Les hommes-lions, maniant de lourdes armes, eurent des résultats désastreux dans leur tentative d’exterminer les recrus harcelants et furent promptement exécuter. Les javeleurs exténués aperçurent leur général mort ainsi que les fous furieux qui leur fonçaient dessus. Ce fut trop pour les jeunes recrus, qui bien qu’ayant été digne d’être promu pelitan par leur action héroïque, fuirent le champ de bataille.



Scotr botta un cadavre scorporan et mis un pied dessus avant de rugir pour défier les cinq derniers pelitans. Une joute de regards s’engagea pendant quelques secondes, mais le victorieux vorghor s’y montra meilleur bretteur. Finalement, les scorporans maudirent leurs dieux et quittèrent le site, laissant leurs ennemis dévorer les cadavres des troglodytes dans un bain de sang digne des plus grands massacres.



Scotr, les griffes agrippants un troglodyte par le cou, regarda vers le nord, d’où il venait. Il prit une bouchée de la créature qui pendait mollement dans sa poigne de fer et constata qu’il réussirait jamais à se rendre dans les contrées sauvages qu’était sa patrie avec seulement cinq guerriers. L’humanoïde à crinière maugréa dans sa langue primale quelques jurons avant d’écarteler avec fureur le pauvre batracien. Il grogna de plus belle d’avoir ainsi gaspiller de la si bonne viande. Il prit une hache et se dirigea vers un rocher, en tailler en morceau en y assenant des coups comme un possédé avait le don de le détendre.





-victoire mineure des Vorghors-

Alors...

Le récit est bien, mais pour un rapport de bataille j'ai du mal à suivre tout de même.

L'histoire n'est pas mal non plus. J'aimerais bien en savoir plus. Peut être dans la section récits ou dans les règles maisons ? En tous cas, continue !

C'est bien raconté, mais comme Traguente, j'ai du mal à tout suivre, d'autant plus que les noms de ces créatures me sont inconnus, alors pour imaginer les scènes, faut regarder plus haut...

Bref, questions techniques :
- vous utilisez les règles de warhammer escarmouche pour jouer ?
- pour les figurines, vous faites comment ?
- et pour les points, comment pouvez-vous être sûr que c'est équilibré ? vous vous inspirez d'autres créatures ?
- ça se passe à quelle époque ?
- vous avez en projet de créer d'autres races ?

Alors, oui nous utilisons les règles de warhammer escarmouche.
Pour les figurines, nous déterminons la grosseur de socle que doivent avoir telles unités et nous utilisons la règle "count as".
Pour l'équilibre: une dose de jugement, de test ainsi que ce merveilleux lien http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=17128 et c'est pas mal.
Ça en se passe pas a un époque du monde de warhammer ni du notre, disons que sa se passe dans un univers que je suis en train, avec la légère aîde de mon ami, de créer.
-Oui je suis en train de faire les règles des satyrs.
À propos, je suis en train d'écrire un espèce de guide sur les scorporans, si tu veux que te l'envoit ou je le met sur le forum dès qu'il est fini. Mon ami a dit qu'il allait en faire autant pour les vorghors mais rien n'est certain.
Je suis désolé que vous alliez du mal à suivre la bataille, car en fait, je ne voulais pas faire sa linéaire et ajouter des éléments presque extraordinaire pour des choses banales dans le jeu.
Exemple:

Citation :

Il reçut donc de plein fouet la charge qui le percuta à un tel point qu’il en tomba à la renverse, bientôt transpercé d’un coutelas. Le grand vorghor sentit la vie s’échapper de lui en même temps que son sang, mais vit une lumière éclatante qui lui donna l’énergie nécessaire pour qu’il se relève. Cette lumière était ensanglantée, c’était celle du massacre qu’il allait perpétrer. Il serra fort ses haches avec ses puissantes mains et asséna un coup de tête au propriétaire de la lame planté dans son corps puis lui planta une de ses armes dans le thorax.

Bref, Scotr perd un point de vie et inflige une blessure, mais je trouve ma façon plus litéraire.
Sinon, l'histoire n'est qu'une mise en situation et ce n'est pas un prélude à un autre évènement bien que je pourrais faire mon prochain rapport, s'il en a un, avec un lien directe avec cette bataille.