Salut,
Alors voila comme vousle savez j'ai participer a une patrouille, il fallait une nouvelle (qui m'a presque permis de gagner) donc je décide sans plus attendre de vous la mettre :
Cette histoire se déroule dans le Nord des montagnes du vieux monde, la ou les forges, les mines, les filons, et autres gisements sont les plus nombreux, là ou le bronze, l'or et le gromil sont façonnés avec maitrise depuis des temps immémoriaux.
Depuis le Col reculé de Karamin, une forteresse séculaire unie les forges. Celle-ci n'était plus tout à fait la même depuis ces dernières années, son ciel s'était assombri ces derniers temps, les chants des nains ne raisonnaient plus comme auparavant, en effets les assauts répétés des Orques, des Gobelins, les fourberies souterraines des hommes rats et les hivers rudes, venteux et interminables avaient déjà grandement mis à mal les murs mais aussi le c?ur des gens de Karamin.
Cette ancienne capitale de l'artisanat nain, joyau de culture, haut lieu de commerce ne brillait plus au firmament, épuisée par les guerres, les morts et le déclin inévitable du peuple nain.
En ces lieux subsistait un roi, Grammnir le forgeron, il dirigeait ce qui restait de son empire depuis sa majestueuse salle du trône, il avait lui même connu le travail des forges durant 200 années. Mais le vieux roi sans héritier ayant connaissance de ses nombreux faits d'arme le sollicita afin qu'il quitte la forge et se mette à son service.
Le roi, Grammnir était à l'image de sa forteresse, rongé par son vieil age, fatigué de ces guerres incessantes, usé par ce froid, ses années de disette ou la mort, la guigne et ces maudits orques avaient décimé ses amis, sa famille ses proches guerriers...
Le roi se savait affaibli mais pas abattu, en ses murs se trouvaient encore de valeureux guerriers, jeunes, forts, courageux et téméraires et son envie de venger les rancunes inscrites dans son livre n'avait jamais été aussi forte. Fort de son expérience il nomma un thane , Alfred le fougueux pour le seconder dans sa seigneurie et la reconquête des terres trop longtemps laissées aux mains de l'ennemi
Un matin, ensoleillé, ce qui n'était pas coutume, Alfred le fougueux, vint en courant annoncer au roi l'avancée d'un groupe de reconnaissance d'orques et gobelins au sud de la forteresse.
Grammnir le forgeron sorti sa bouffarde, en tirât une longue bouffée, laissa la fumée s'échapper de sa bouche puis jeta sa pipe au sol réalisant ce que son thane venait de lui annoncer puis il lui dit:
- Bien, tu connais notre devise, il n'est pas besoin de te la rappeler
Le jeune thane compris très vite que la situation était grave et qu'il devait offrir à l'ennemi ce qu'il était venu chercher, une mort digne lente et douloureuse .
Va quérir quelques uns de nos braves guerriers dans les tavernes, envoi des missives dans les villages alentours, va dans les profondeurs chercher les tueurs enrôle les et part stopper cette avancée
Alfred le fougueux fit un signe positif de la tête, salua son roi, se tourna pris sa hache et repartit en direction de la taverne. Une fois arrivé il grimpa du haut de ses 105 cm sur une table et prit la parole :
- Vous jeunes nain, fiers guerriers,venez au combat avec moi, venez prouver votre valeur a votre roi , venez venger les nains morts, retrouvé avec moi la chaleur étouffante des combats de jadis, venez combattre pour votre peuple ...
Un grommellement envahit l'assistance, spontanément, une vingtaine de nains sensibles à la cause de leur peuple, prirent leurs arme comme un seul nain, conscient que c'est ici que se jouait leur destin et que c'est ainsi qu'ils serviraient la cause... Il leur fixa rendez-vous au puits central de la forteresse le lendemain à l'aube . Le soir même environ dix tueurs suicidaires et prêts à en découdre avaient fait le déplacement, attirés par les rumeurs de combats .
Grammnir convoqua Alfred pour une dernière mise au point. Autour d'une bonne bugman XXXXX ils discutaient des enjeux de la guerre à venir et des ordres à faire passer aux soldats :
- Alfred tu connais les enjeux, tu sais que cette forteresse est en péril depuis des siècles et qu'une nouvelle guerre serait celle de trop...
-Oui mon Haut-roi, je connais la situation de notre forteresse, nous serons à la hauteur de l'honneur que vous nous faites, le peuple nous fait confiance et à confiance en notre cité pour repousser les Hordes belliqueuses ...
- Bien Grammnir, vas te coucher demain une petite bataille sera menée mais d'une grande importance pour notre survie ... Reposes toi bien, mon ami, demain tous les soldats seront réunis dans la grande cour.
A ce moment précis, Grammnir sortit une hache gravée d'une rune incandescente, il l'admira et dit a son thane:
- Je t'offre cette hache ramène la moi, elle appartenait jadis à notre défunt roi qui me l'avait offerte.
Alfred le coupa dans ses paroles tout en prenant la hache et dit :
- Merci, sir c'est un honneur, avec ceci je vous reviendrai victorieux, j'apporterais la tête du général adverse.
- Bien, alors dans ce cas bonne nuit demain la bataille sera rude ...
Alfred ne dit plus un mot la peur au ventre, mais déterminé il se retourna ayant saisi les espoirs placés en lui par son roi. Il savait que la défaite lui était interdite...
Le lendemain matin a l'aube, tous les participants étaient rassemblés en rang, les familles des jeunes soldats leur donnait les dernières recommandations et faisait leurs adieux, ils savaient que certains n'allaient pas revenir, que d'autres reviendraient blessés mais tous seraient héros et victorieux...
A ce moment, un pas lourd et cadencé se fit entendre, se rapprochant de plus en plus, la garde royale fit son apparition, le roi avait choisi d'envoyer ses meilleurs éléments au front,les brise -fer. Leur légende les précédait et nul doute qu'a leur seule vue l'ennemi serait parcouru d'un frisson d'effroi.
Il partirent pour quelques heures de marche mené par les brise-fer, Alfred n'arrêtait pas de regarder sa hache. Il rappelait sans cesse à ses es hommes les enjeux, tous marchaient la peur au ventre mais avec l'envie d'en découdre et de vaincre.
Les tueurs quant à eux n'écoutaient plus Alfred, ils marchaient chacun avec dans l'idée qu'il y aurait des monstres, des trolls, des dragons, des moyens de mort plus que digne, se trompait t-il ?
Les Brise fers quand à eux se remémoraient leur dernière bataille avec Grammnir, il repensait à leurs morts ils avaient une soif de plus en plus intense de vengeance ...
Les guerriers eux était les seuls a être calme positionner en deux rang ils écoutaient Alfred avec attention.
C'est de cette façon qu'après douze heures de marche ils entendirent les premiers gobelins entrain de piailler, la tension était à son comble, le temps du combat était venu ...