L'ost runique de Eirik Folkson

L'ost runique de Eirik Folkson

Clang Clang Clang Clang...
Ces bruits répétés résonnaient dans le nord des Montagnes Grises, à l'ouest de Marienburg. Eirik Folkson et son disciple, Maznir Eirikson -son fils- martelaient un canon de pistolet afin d'y implanter une rune de précision.
"Père, doit on réellement graver cette rune ? Ce fourbe Kolnik n'en fera usage que pour nous nuire !
- Mon fils, soit patient et tu verras, nous auront des preuves pour relier Kolnik au meurtre de Fannir. Mais tant que nous n'en possédons pas, il reste un Maître Ingénieur, et il continue à faire fonctionner nos machines à merveille. Nous devons le garder en vie pour le moment. Combien de fois ses machines bien huilées t'ont-elles sauvé la vie ?
- Et combien de morts attendras-tu avant de lui trancher la tête ?! explosa Maznir. Il a déjà tué Fannir pendant la bataille contre le clan Skryre ! La prochaine fois, ce pourrait être un chef d'unité qu'il tuera !"
La gifle partie d'un coup sec, avec le gantelet d'acier du père en colère.
"Tu es mon fils ! Tu feras ce que je te dis, et tu parleras quand je te le dirai ! éructa Eirik. Pas de preuve, pas d'exécution !"
Maznir envoya valser la pince qu'il tenait, ce qui produisit un vacarme assourdissant, en allant taper contre les seaux d'acier pleins de charbon. Il quitta la forge en colère, refrénant son envie de défier son père encore une fois. Se rappelant sa dernière vraie correction, qui remontait à environ trois ans en arrière, il évita de poser la main sur son marteau. La dernière fois que son père s'était réellement énervé contre lui, il lui avait cassé le nez, brisé deux dents, collé un œil au beurre noir, et lui avait laissé une cicatrice sur l'arcade. Le jeune nain se refusait à subir cela une seconde fois.
Il descendait l'escalier pour rejoindre ses hommes. Sur le chemin, il se mit à penser tout haut :
"Vivement que je prenne le pouvoir, cet ancêtre a été radouci par les années passées à vivre près des hommes." Puis il se rappela la sentence qui avait attendu le thane traître, Freold, une cinquantaine d'années auparavant. Freold le fou, appelé ainsi pour le culte qu'il vouait en secret à Hashut, avait été humilié devant des centaines d'humains et de nains, le vieux chef Eirik profitant d'une alliance avec les Marienburgers pour régler ses affaires. Le thane avait été pris par le col par Eirik, qui l'avait ensuite passé à tabac de ses poings nus, contre l'armure lourde du nain félon. Freold fut arraché de son armure par son supérieur, et puis fut envoyé en exil avec une rune encore chaude apposée dans son cou, une rune qui l'empêchait de parler ou d'écrire, et qui le brûlait. On raconte qu'il se serait jeté du haut d'une montagne au bout d'une semaine de souffrances.
Calmé par ses pensées, Maznir se reprit et se dit :
"Mon père sait ce qu'il fait. Je lui dois le respect dû à son rang et à son ancienneté au sein du clan. Il punira Kolnik le moment venu."

Voilà le début de la trame principale de l'histoire de mon armée. Un détail de mes unités sera fait, mais je commence par introduire le thème :)
Si vous avez la moindre remarque, allez-y !

En trois mots :

Surprenant ... original ... intéressant !

J'attend la suite ! :-)

Idem, cela sent la Saga !!!!

Merci à vous pour ces retours :)
Je suis passionné par les sagas nordiques, et j'adore écrire (histoires et poèmes), je compte donc la poursuivre encore un peu ^^ tant que je jouerai mes nains, on pourra voir des rapports de batailles sous forme d'histoire d'ailleurs :)

Allez, la suite !
Arrivant dans la salle principale, Maznir alla rejoindre ses frères d'arme afin de boire un verre avec eux. Il était préoccupé, et ses hommes le remarquèrent. Ils savaient que ce n'était bon ni pour eux, ni pour lui, et cherchèrent à le faire penser à autre chose, mais en vain. Personne ne pouvait, semblait-il, changer cette humeur. Il partit donc s'isoler dans les couloirs sombres et froids de la forteresse souterraine. Une fois convaincu d'être seul, il s'assit contre un mur, son marteau à la main, et s'assoupit. Il dormit d'un sommeil sombre et agité. Il se réveilla en sursaut. Le temps qu'il reprenne ses esprits, il comprit ce qui l'avait réveillé. Des tintements. Des cliquetis. Du bruit. Des paroles. Une langue qu'il ne comprenait pas, mais qu'il reconnaissait. Il l'avait entendu de nombreuses fois. Des pas. Tout cela se rapprochait à vive allure. Il ramassa son marteau, et courut au travers des obscurs couloirs. Il n'avait pas besoin de torche, il les connaissait par cœur. Il déboucha dans le grand hall, et fonça à la grande salle. Il hurla :
"Des Gobelins !!"


C'est tout pour ce soir, je suis un peu mort ^^'

[Grom] Tu as un bouton "Éditer" en haut à droite de tes posts, ça serait bien de l'utiliser pour éviter le double-post, merci. (cf la charte du forum).

EDIT : Désolé Grom, j'éviterai de reproduire ça ^^'

Bon ben cela continue bien je trouve... j'attends de pouvoir lire la suite...

Bon allez, un peu d'écriture, faut pas perdre le fil !
Ah et petit message : Je suis plus ou moins régulier là, mais à partir de lundi je ne posterai que deux à trois fois par semaine pour le background (cours obligent). Et les parties publiées sont courtes pour la bonne et simple raison que je préfère faire un peu chaque jour plutôt que de pondre 3 pages et de ne plus avoir aucune inspiration ^^'

La forteresse fut vite en état d'alerte. Les guerriers qui n'avaient pas leurs armes sur eux foncèrent à l'armurerie. Les gardes des portes se ruèrent vers le jeune Forgerune. Il les accompagna au pas de course vers les galeries. Les gobelins n'étaient pas encore en vue, mais une inquiétante lumière se diffusait depuis le fond du long couloir. Les gardes barricadèrent la porte du couloir, et la renforcèrent à l'aide de piliers. Tout le monde se positionna devant ladite porte, en position de bataille. Le bois vola vite en éclats, afin de laisser apparaître les gobelins agglutinés de l'autre côté. Les arquebuses firent feu. Les gobelins tombaient avant de pouvoir arriver au contact des nains. Les arbalètes lâchaient leurs carreaux quand les arquebuses ne tiraient pas, afin de maintenir un flot continu de tirs. Mais les gobelins étaient trop nombreux. Ils passèrent, et se ruèrent vers les nains. Les affrontements furent sanglants, et les morts nombreux. Quand le flot de gobelins s'était déversé, Maznir avait aperçut une silhouette familière, qui n'était en rien celle d'un gobelin. Une silhouette casquée, barbue, et de petite taille...

Voilà pour ce soir !