Bien le bonjour ami nains ! Je suis Barak, natif de Karak Kazor et fidèle serviteur du roi Garak Fêle-armures, et je vais vous présenter ma forteresse natale, source de ma fierté !
Karak Kazor, Pic du Crépuscule
Karak Kazor a été fondé il y a maintenant près de 3500 ans, par des nains de Karaz-A-Karak en quête de terres nouvelles à coloniser.
Ainsi, la cité est l’une des plus ancienne de ce qu’il reste de l’empire nain de jadis, et est de ce fait restée assez traditionaliste, même si depuis quelques siècles, la cité s’adapte au temps plus modernes. La cité doit une grande partie de ses richesses aux mines d’or et de gromril qui se trouvent à proximité de la forteresse. La notoriété de la cité s’est encore accrue avec la récente découverte d’un filon de gemmes dans les tunnels d’un fortin environnant. Mais ces richesses ont aussi attirée maints ennemis cupides, comme les gobelins et les skavens.
C’est aussi une plaque tournante du commerce, et nombre de voyageurs venus de l’Empire, de Bretonnie, de Tilée ou d’Estalie y font halte. De cette manière, les bas étages du karak, site de commerce et de rencontre, sont le lieux d’âpres échanges et ont y entend de nombreuses langues et jargons (commercants).
Depuis sa fondation, elle a sans cesse été agrandie et consolidée, pour combattre et parer les attaques des peaux-vertes. Aujourd’hui, elle est composée de plusieurs enceintes, ainsi que d’une vingtaines de tours, et compte plus de 10 000 habitants permanents. La salle du trône n’a pas changée depuis sa création. Le trône lui-même est toujours le même, socle de granite garni de gemmes et de métaux précieux, et gravé de nombreuses runes inscrites au fil des siècles par les souverains successifs.
La porte de la forteresse est en place depuis 3 millénaires. Haute de 9 à 10 mètres, elle est en chêne massif, consolidée d’acier et de divers métaux. Les battants en gromril pur portent les stigmates des siècles et des batailles. Ses murailles sont hérissées de tour de siège, de catapultes et de canons, fixés sur les créneaux.
Le dernier siège, qui remonte à 3 ans, a été tenu par une imposante armée d’orques et de gobelins, venues du col du feu noir, pour piller les profondes mines d’or. Celui-ci a duré 5 mois, au bout duquel les orques ont fini par renoncer, et s’enfuir lamentablement.
Pendant ces 5 mois, les pièces d’artillerie n’ont cessé de pilonner les positions orques, et des gyrocoptères assuraient jours et nuits les liaisons avec les autres Karaks.
Depuis sa fondations, jamais cette place forte n’a été prise, et elle se dressera encore ici pour de nombreux siècles. C’est un des dernier karak intact et ancestral qui domine les montagnes du Vieux Monde.
L'actuel seigneur de cette forterresse est Garak Fêle-armure. Voici son histoire.
Garak est un ami proche de Alrik Ranulfson, le roi de Karak Hirn. Etant de sang royal, il a hérité du titre de son père, et est donc devenu seigneur de Karak Kazor.
Garak a été élevé par son oncle, Kadrek, depuis que son père ait été tué en combattant les peaux vertes et les hordes du chaos lors de la grande bataille de Praag, il y a plus de deux cents ans. Il a donc développé très top une haine féroce des peaux vertes, et notamment des gobelins, responsables majeurs du déclin de l’empire de ses aïeux. Aux cotés des généraux et conseillers de son oncle, il a rapidement appris les tactiques de guerres, et est tout d’abord devenu un thane courageux et expérimenté.
Kranden Jormgard, le principal maître des runes de la cité et ami proche de son père lui a aussi enseigné l’art de la magie runique. Garak, chef polyvalent et féroce, a donc mené les armées de son oncle vers de nombreuses victoires, et est vite apparu comme le digne fils et successeur de son père. Peu avant sa mort, Kadrek l’a donc fait monté sur le trône de Karak Kazor. A la mort de celui-ci, Garak est devenu le maître incontesté du pic du Crépuscule et des montagnes environnantes. Il s’est notamment illustré à la Bataille des cent canons, en faisant usage d’un puissant marteau, qui brise la résistance des meilleurs chefs orques et gobelins, et lui value son surnom de « Fêle-armures ».
Sa réputation le précède depuis avant chacune de ses batailles, et les gobelins tremblent désormais devant le briseur d’armures (et de crânes), soucieux de venger les affronts faits à sa famille et sa race. Il est aujourd’hui avide de batailles, de gobelins et de bière ! (Le nain typique, en réalité)
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