Les Chroniques de Karak Dolgm

Voilà cela fait un cycle lunaire qu’on chasse ces sales Urkk* et Grobi* dans les montagnes. Notre régiment est mené par le Thane Durkin, c’est nain jeune, mais valeureux et à l’esprit éclairé. Il est de la lignée royale du notre demeure, la forteresse Karak Dolgm , d’où son titre de Thane . Au début nous le considérions de haut, car sa barbe était moins longue et son poil plus brillant, plus jeune que d’autre, dont moi, mais au fil des escarmouches nous comprenions que le sang qui coulait dans ses veines n’était pas celui de n’importe qui. Il était le digne fils du seigneur Durindur, un nain capable de tenir seul face à des trolls six fois plus nombreux….

Une nouvelle fois le soleil commençait à se coucher, un vent tranchant coulait entre les rochers et la pierre de la montagne, ne nous apportant aucune chaleur, appart celle du cœur en pensant à nos frère mineurs, creusant la roche peut-être en ce moment même sous nos pieds. Thane Durkin cria la halte et la mise en place du campement de nuit. Les matériaux nous permettant de faire du feu était rare à cet endroit, peu clément pour la végétation. Nous posions des pièges et alarmes autours du camp, car malgré la brutalité des Urkk, ils avaient avec eux ces vicieux Grobi. Les lunes étaient découvertes et leurs lumières pales rendez le paysage montagneux encore plus sinistre, les plus jeunes nains de notre unité n’allaient pas dormir sereinement cette nuit, des formes et des bruits tels un Grobi grignotant un os allaient hanter leur esprit malléable comme l’acier chauffé à blanc dans nos forges.

Un cri tonitruant brisa mes rêves d’or et de bière dans la taverne de la forteresse. C’était Durkin qui venait de nous réveiller le camp avec l’ampleur de sa voix gutturale, le temps que je prenne ma hache et que je me retourne, un Grobi venait de sauter pour m’attaquer à la gorge avec sa lame rouillé, mal aiguisé, difforme… imparfaite et immonde en somme. Au moment où il allait m’atteindre, un marteau plus gros que deux poings s’écrasa sur le corps frêle du Grobi en plein vole, dans un bruit d’os brisé et de chair qui se déchire une voix m’interpella, ma tête hébétée se tourna vers la source et le visage du Thane Durkin se dévoila par un rayon de lune, il me posa une question sur mon état et si j’étais prêt à combattre comme jamais. D’un hochement de tête et d’une bonne prise en main de ma hache lui fit comprendre le sens de ma réponse, puis Durkin ne cria qu’un mot.. « cercle », la formation fut accompli en quelques secondes. Notre Thane nous imposa de tenir comme la roche face aux tempêtes.

J’étais un vétéran, le plus vieux et le plus expérimenté de notre régiment, le nain à qui on avait confié le fils de notre seigneur pour le former à l’art de la guerre et des escarmouches dans les montagnes. J’étais fière, mais terrifié par l’enjeu d’un tel poids, peut-être que j’étais au côté du futur seigneur de mes enfants. La bataille se passait correctement, nos haches et endurance dans les combats de longues haleines nous donnaient un avantage certain, malgré que ces sales petites bêtes semblaient pulluler autours de nous comme un ilot dont la marrée commençait à l’engloutir. Hélas un cri venant d’un de nos fronts nous glaça le sang…un troll, cette maudite créature possède un corps capable de recevoir un nombre incroyable de blessure et pourtant chaque plaie se refermait avant de pouvoir lui en infliger une autre. Durkin quitta son front, remplacé par un autre frère et se lança dans la direction du troll. Je ne su que l’histoire du combat qu’après la bataille, notre Thane avait foncé sur le troll tête baissé, le frappant de son marteau dans la jointure de sa jambes qui se fracassa et par l’impact de sa charge dans le bas ventre du troll avec son casque, le troll tomba en arrière et Durkin l’acheva avec un puissant coup de marteau dans le crâne.
Après cet acte de courage et de force, les Grobi venaient de fuir vers le pied de la montagne, Durkin cria le démantèlement de la formation et la poursuite. On venait de se lancer dans une poursuite qui risquait de nous porter vers la mystérieuse lisière d’Athel Loren….

Génialissime !

Superbement narré, on s'y croirait dans cette attaque de nuit !

Une journée de course effrénée, mon corps m’implorait de me coucher sur la pierre, chaque muscles me criaient l’infamie que je leur imposais. Seul, mon esprit et ma rancune me permettaient de mouvoir cet assemblage de muscle et de volonté. Mon seigneur Durkin avançait toujours en tête de la poursuite, cela me rappelez l’époque où j’étais une courte barbe remplit d’envi et d’exploit héroïque. Mon regard se lançait vers notre destination avec anxiété, la forêt était si proche, si sombre et le soleil qui se couchait, je commençais à avoir des doutes sur notre réussite à exterminer ces peaux vertes. Bientôt quelques grommèlements se faisaient entendre dans nos rangs, nos combattants craignaient la nuit et cette forêt, je ressentais le même sentiment. Durkin le remarqua et en arrivant à la lisière il se retourna vers nous. Il nous rappela notre haine, notre devoir de protéger nos maisons, nos caravanes qui voyagent sur les routes des montagnes et que cette forêt n’était finalement qu’une image de nos mines, sombres, humides parfois et remplit de danger. Voilà ce que vivaient nos frères mineurs tous les jours, pendant que nous prenions une bière dans la grande salle des fêtes ou entrain de frapper en toute sécurité sur nos enclumes dans nos forges.

Cette sensation de vouloir se racheter, de partager la difficulté de nos frère de tous les jours. Nos cœurs battaient à l’unisson avec notre Thane et notre race, nos craintes n’étaient qu’une fine brume que la voix de notre chef dissipa comme un vent dégringolant les pentes raides des montagnes grises, nous étions prêts à combattre tout ce que le monde pouvait nous envoyer. Encore une fois je fus étonné par le don d’orateur de Thane Durkin, comment un si jeune nain pouvait autant chauffer nos cœurs et nos esprits, nous donner une rage de victoire et de combat âprement gagné. D’un geste de la main, la compagnie se lançait dans la forêt elfique, pour peut-être ne plus jamais revenir, mais au moins on aura détruit l’ennemi.

La forêt était sombre et nos bruits de pas ne semblaient pas être étouffés par l’herbe, la mousse ou les feuilles, même le contraire semblait de mise. Chaque pas faisait échos, chaque branche criait sa douleur sous nos bottes cloutées. Le poing levé de notre chef arrêta notre progression, même lui, si fougueux semblait attendre une attaque venant de n’importe quelles directions. Tout son corps était prêt à bondir et à frapper de son marteau sur le crâne de quelques que créatures inconnus. Les secondes passèrent dans un silence lugubre…Un bruit de fracas et de branche se brisant sous le passage d’une tornade venaient tout autours de nous, des Urkk, voilà ce que dont caché cette attaque de Grobi, une embuscade, pour une fois ils avaient utilisés leur crâne pour autre chose que frapper.

La formation en cercle s’imposa de nouveau, nos haches allaient encore une fois tacher cette forêt de sang, mais pas celui des elfes, mais celui de ces immondes créatures. On reçu une charge de crocs, de muscles et d’armes primitives et nombres d’entre nous tombèrent, pour chaque nains tombaient nos haches étaient guidés par plus de rancunes et de haines, nos cœurs vengeant la mémoire d’un frère, d’un père de famille qui ne reviendra pas dans son foyer. Au bout d’un certain temps, nous comprenions que la victoire nous échappait et cela malgré les coups de marteau inépuisables de notre Thane qui affrontait de nombreux Urkk à lui seul, mais de part la fatigue d’avoir poursuivi un groupe de fuyard et du combat de la veille nos forces avaient grandement diminués, alors que notre adversaire était frais pour un combat sanglant. Puis une masse imposante frappa le bouclier de notre Thane, le jetant à terre… Dans la panique, je me jetais dans une course pour protéger mon chef de mon corps s’il était nécessaire. Même au sol on pouvait entendre la voix de Durkin qui ne s’adressa pas à nous.

« De part les vieux serments et les vieilles alliances, je vous en conjure de venir en aide à mes frères!! »

Je venais de comprendre qu’il s’adressait à des êtres avec qui on n’eu plus aucun contact depuis la guerre de la rancune elfique. Je pensais qu’il n’y avait aucune chance qu’ils interviennent avant qu’on meurt pour faire deux pierres d’un coup. J’allais arriver une seconde trop tard pour sauver mon seigneur et c’est alors que l’Urkk s’arrêta de bouger… son corps tourna tout en tombant mollement…une flèche transperçant son crâne. Puis des bruits de sifflement venant de toute part firent tomber de nombreux Orks qui semblaient ne plus comprendre ce qu’il arrivait au champ de bataille.

Puis de nombreux elfes sortirent des bois, courant et frappant comme un déluge de lame sur la peau poisseuse de ces monstres. Ils étaient armés de bâton équipé d’une lame à chaque extrémité et portaient des armures faites pas seulement avec du cuir. Sous le choc de cet assaut inconnu, Durkin était de nouveau sur pied et la tendance de la bataille venait de changer, car aucun des elfes ne frappèrent les nains. Nous allions combattre comme dans les temps antiques de nos races communes…

Bravo !
J'aime beaucoup ton texte.
Cependant, il y a quelques petites choses que tu pourrais améliorer, selon moi ( sinon ça ne serait pas drôle ) :
Quelques répétitions ( mais rares ).
Quelques phrases un peu lourdes.
Et quelques trucs que je ne sais pas trop comment expliqué, mais que je trouve peut être pas superbement bien formulé. Exemple :

Citation :

mais au moins on aura détruit l’ennemi.

"Au moins aura-t-on" serait peut être plus "mieux", non ?

Voilà, sinon, c'est vraiment super
+1 pour le scénario

tous est parfaitement génialissime

super bien narré
super scénario
super combat contre le troll BOURRRRIIIIINNNNNNN!!!!
"alliance " avec les elfes (j'ai prié pour que les elgi ne s'en prenne pas au nain mais les aide)
et cette phrase qui est génial

Citation :

Nous allions combattre comme dans les temps antiques de nos races communes…

aaaaahhh l'age d'or

et aussi l'attaque du gobelin qui ce fais écraser par un puissant coup de marteau j'ai vraiment cru mit trouvé , voir le gob me sauter dessus et le marteau l'écraser dans sa corse juste sous mes yeux

vraiment superbe !!

merci de nous permettre de lire continu comme ça
LA SUITE!!!

AAaaahhh la prière du Thane !

Magnifique ! Encore !

Je vois que dans l'esprit de beaucoup de joueurs nains, le dépoussiérage d'anciennes alliances ou relations avec les Elfes est de mise.

en effet et j'ai ttoujours l'espoire de faire une grande partie ou mes HE et mes nain collaborrerons

a oui c'est vrais j'espére que les elfes sylvaine t les nains ne vont pas ce battre ce serait dommage , il faudrait que les nains remerci les elfes et parte gentilment de la foret.

Durindur a écrit:

n'oubliez pas que je suis un elfe sylvain aussi^^
parcontre j'avoue que j'en ai perdu de la qualité en ayant quitté les forums RPG il ya quelques années^^

Tu rigoles il est très bon ton récit, bon la syntaxe est un peu délicate mais la trame et le scénario me plaisent beaucoup.

Le nain des glaces a écrit:

Durindur a écrit:

n'oubliez pas que je suis un elfe sylvain aussi^^
parcontre j'avoue que j'en ai perdu de la qualité en ayant quitté les forums RPG il ya quelques années^^

Tu rigoles il est très bon ton récit, bon la syntaxe est un peu délicate mais la trame et le scénario me plaisent beaucoup.

+1
J'adore le scénario.
Mais j'ai l'impression d'être le seul à ne pas être pour la réconciliation des nains avec les elfes, parce que personne les aime ces sales prétentieux.( avis à tous ceux qui ont vu "la bataille de Zoug chez plus trop quoi " )

L’escarmouche tournait en notre faveur, les Urkk reculaient face à notre force combinée, la rapidité des elfes et la force des armes naines avaient raisons de leur sauvagerie. Bientôt la victoire sera à nous, malgré ma réticence ancestrale d’arracher une victoire avec l’aide de ses briseurs d’alliances.

Je combattais un orque, quand Durkin me passa devant en courant et en frappant le crâne de l’Urkk au passage. Je restais hébété un instant sur place, ne comprenant pas ce qui venait d’arriver, seul le cri de guerre de mon Thane me fit sortir de cette torpeur, le cri de la charge Finale. Un elfe au regard perçant et dont sa chevelure blonde semblait faite d’or, sortit d’une mêlée au coté de ses elfes en armure, je pouvais apercevoir leur visage, mais aucune émotion, ils semblaient froids, insensibles, ils observaient le champ de bataille comme on admire une tapisserie. Puis l’elfe parla avec une voix surnaturelle, la forêt semblait faire échos, amplifiant chaque syllabe. La voix de cet elfe me semblait imposante comme une vague engloutissant tout sur son passage. L’assaut de Thane Durkin et de cet elfe démoralisèrent définitivement les Urkk, dans leur fuite ils s‘engouffrèrent encore plus dans la forêt, nous étions prêt à les poursuivre, mais le meneur elfique s’interposa sur notre route. Ce geste eu pour effet d’agacer les nains, qui eux souhaitèrent tuer les orques jusqu’au dernier pour venger chaque frères d’armes tombaient au champ d’honneur. Plusieurs nains empoignèrent leurs haches, mais le Thane Durkin qui s’extirpa des rangs convoqua le calme.

Durkin s’approcha de l’elfe et parlementa avec lui. Le seigneur elfe expliqua que nous pourrions plus revenir dans nos foyers si nous pénétrions plus profondément dans la forêt et qu’il ne pourrait plus nous aider à survivre. Il avait réussi à apaiser la forêt pour qu’elle ne puisse envoyer des dryades, car ces créatures de bois n’auraient pas fait de distinction entre nous et les Urkk, il nous faisait comprendre que les elfes qui ont combattus et qui ont péris à nos cotés ne devaient pas être une mort futile. Nous étions plus calmes, la soif de combat se tarie, la fatigue et la tristesse venaient remplir nos cœurs, comme un soleil qui laissait sa place à la lune au cours d’une longue descente au-delà de l’horizon. Encore une fois les elfes nous aidèrent pour nos morts et en réponse le Thane Durkin partit aider les elfes pour les leurs qui sont tombés valeureusement.

Cela ne c’était pas produit depuis des millénaires, les nains et les elfes pleuraient ensembles pour les guerriers défunts. Durkin prononça des mots puissants en l’honneur des elfes, car il avait combattu dans une bataille qui ne les concernait pas et malgré un passé difficile rempli de rancune. La nuit tombait et les elfes lâchèrent des petites boules de feu qui tourbillonnaient sans arrêt autours de nous. Sous notre étonnement un des soldats elfes nous expliquèrent qu’il s’agissait de feu follet, des esprits de la forêt. Pour ma part, cela me semblait trop magique à mon goût. Nos chefs respectifs semblaient en grande conversation, je pouvais voir le Thane Durkin faire de grand geste et l’elfe qui semblait soucieux. Connaissant notre meneur, il devait lui parler des soucis d’Urkk et de grobi dans les montagnes en périphérie de la forêt…la discussion allait durée une bonne part de la nuit…

magnifique je kif ton alliance et le soutiens mutuelle ainsi que le respect éprouvé les uns envers les autre , tous simplement génial, continu , on attend la suite

aller je te paye une bière pour que la suite vienne plutôt

[Grom']Hum. L'abut de smiley, pas top. Fais attention.

La suite !!!

La Forêt d’Athel Loren me semblait inquiétante, les poils de ma barbe se dressaient comme un hérisson cherchant à se protéger. Mon corps souhaitait se dégourdir de la torpeur du camp, je décidais donc de marcher légèrement autours du site. Les arbres étaient vieux, leurs racines s’enfonçaient avec force dans le sol et semblaient se répandre de toute part, nous devions marcher en ce moment-même sur leurs ramifications rampantes. Les feuilles étaient jaunies, leurs chutes au moindre coup de vent donnaient le spectacle d’un rideau de pluie qui glissait sur mon visage avec de léger bruit de frottement, cela en était reposant. Une main fine, mais à la poigne ferme se posa sur mon épaule, je me retournais d’un geste brusque, hache en main, quand mon arme fut bloqué par un couteau au trait arrondis. Dans la pénombre des feu-follets du camp, un visage m’apparus, je n’arrivais toujours pas à m’y faire, un elfe. Cette race était la source d’une de nos rancunes les plus anciennes, celle qui nous a appris la méfiance des alliances avec d’autre peuple.

L’elfe pointa de son doigt fin un espace entre les arbres, je pouvais remarquer quelques lueurs froides dans cette direction, cette vision me donnait des frissons qui parcourraient mon dos comme un vent d’hiver trop rigoureux. L’elfe m’expliqua que la forêt possédait comme tout être vivant une part sombre, sauvage et indomptable. Que même eux, sont parfois en danger en se promenant simplement. Je ne comprenais pas l’angoisse qui m’envahissait, une telle peur était incompréhensible, sentant mes poils se dressaient, l’elfe me rassura en disant qu’il s’agissait seulement d’une aura que le pouvoir de la forêt leur donnait…une peur surnaturelle…encore de la magie. Mon interlocuteur se nommait Ewindor, capitaine de la garde personnelle du seigneur elfe Thrangor, il était à son service depuis 400 ans et n’avait jamais failli à sa tâche. Voilà un guerrier qui avait de l’honneur et une fidélité sans faille pour son seigneur, ma vision de cet elfe s’en était adoucie. Sa peau était blanche, le soleil ne l’ayant pas souvent croisée, pourtant il n’était surement pas inactif, car son amure épousée parfaitement un torse au muscle saillant, il devait passer beaucoup de temps à l’entraînement.

Puis la voix de Durkin s’éleva, l’elfe l’entendait parfaitement et me donna le conseil d’aller le rejoindre, car mon nom avait été prononcé. Je partis donc auprès de mon Thane en petite foulée, Ewindor était derrière moi, il semblait inquiet, sa visage semblait plus soucieux. Une fois au camp il semblait plus détendu, mais seulement un peu. Je passai vite mes interrogations, pour rejoindre Durkin, qui était en compagnie du seigneur elfe, Thrangor. Notre thane me parla, à moi et deux autres nains de notre régiment, en regardant bien je remarquais qu’il s’agissait de Beldur et de Malthar. Nous étions tous dans la Khazad des nains artisans, marchands et mineurs cela me mit la puce à la barbe… Du commerce, les elfes ne possèdent que peu de fer ou d’acier, car il faut alimenter les forges et le seigneur Thrangor nous avoua que les magiciens de la forêt ne possédaient aucunes maîtrises dans la magie de feu. Donc il existe de petite forge, comme celle de se seigneur elfe, mais qu’elle servait surtout à forger des armes, des armures et non faire fondre le fer en masse pour faire des lingots de métaux.

Moi qui suis un mineur, j’allais vendre mon fer Malthar, qui allait faire des lingots de forge et Beldur derrière allait faire du troc avec le clan elfique du seigneur présent. En échange, les elfes nous fourniront en cuir et en bois de qualité dans le respect de la forêt… De nombreux artisans allaient s’arracher ce bois à l’essence magique, autant pour alimenter les forges des maîtres du savoir runique, que le clan des ingénieurs. Une vision d’or et de biens précieux illuminaient nos yeux, jusqu’à l’arriver de Ewindor, il parla dans l’oreille de son seigneur. Thrangor se leva et demanda à Durkin de préparer la marche du régiment, le camp semblait en pleine confusion, Ewindor s’approcha de moi et me donna la raison de ce mouvement subite. Les lueurs glaciales précédemment aperçus commençaient à être nombreux, ce qui sous-tendait une attaque futur, il m’expliqua que de nombreuses créatures des bois ne faisaient pas confiance aux elfes, mais l’inverse existait également, le seigneur Thrangor ne possédait d’aucune façon une confiance aveugle en eux. Ils cohabitent, mais sans jamais se comprendre totalement.

On devait donc partir vers lisière avant que la forêt se sent assez fort pour attaquer cette alliance et la détruire. Très vite la forêt nous semblait plus sombre, encore plus menaçante, heureusement la lisière nous apparut et cette présence qui nous pesait disparus en quittant les frondaisons. Le seigneur elfe donna un anneau, cet objet permettait d’avoir une transmission de pensé avec le deuxième anneau qui était en ce moment même au doigt du seigneur Thrangor, permettant ainsi le commerce entre les peuples… Après de longue salutation et quelques échanges de politesses dans chacune des langues, nous quittions enfin Athel Loren, nous espérions seulement que le seigneur elfique n’aurait aucune remontrance pour nous avoir sauvés en échange de plusieurs vies d’elfes. Durkin devait également parler avec son père..le roi Durindur.