Karak Draka royaume des Nathrong
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Karak Draka royaume des Nathrong

Ancien forum Nain pour Warhammer
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 

 [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur

Aller en bas 
+3
polo
Gorgii
Gromdal
7 participants
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyDim 8 Juil 2012 - 12:01

Salut à tous !

Comme vous le savez certainement, mon avatar est un ambassadeur nain qui se balade en Ulthuan.
Il m'est donc venu à l'esprit de raconter ses aventures et de porter un point de vue plutôt humoristque sur le monde de Warhammer.

Ce premier récit est en quelque sorte l'intro de l'histoire. Ne vous étonnez pas s'il n'y a ni action ni suspense, c'est normal.

Aramir attendait depuis déjà trois quarts d’heures sur le quai. Impatient, il tournait en rond, foulant le sol de ses bottes finement ouvragées, et prit finalement le temps d’observer ce qui se passait autour de lui. Le port de Lothern était décidemment bien plein aujourd’hui. Elfes et marins étrangers couraient en tous sens, portant telles denrées dans les bateaux, sortant des paquets et échangeant monnaie sonnante et trébuchante. Du coin de l’œil, il observa un marin de Cathay courir sur la grève après un vaisseau qui devait sûrement être le sien. Pourquoi était-il partit sans lui, c’était un mystère, mais toujours était-il que la situation fit se lever les commissures de lèvres de l’ambassadeur elfique. Puis il porta son regard sur les autres bateaux amarrés, et ce simple fait lui rappela le déclin de sa race : en effet, il y avait deux fois plus de bateau étrangers que de bateaux elfiques… Vraiment, pensa Aramir, nous vivons une sombre époque, et pas seulement pour nous : l’Empire était rongé jusqu’en son centre par les cultistes, les Nains dans leurs montagnes croulaient sous les trésors, mais encore plus sous les Peaux-Vertes et les Skavens qui les assaillaient de toute part, et ne parlons pas du reste. Comme par réflexe, son regard se dirigea vers le soleil couchant dans le lointain, lui donnant une attitude des plus nostalgiques qui soient. Attitude qu’il ne garda pas longtemps car, avec le soleil couchant, il réalisa qu’une demi-heure de plus venait de filer.
Mais que faisaient-ils ? Se demanda l’Elfe, puis il vit un nuage de fumée s’élevé au loin, bientôt suivi par une tache sur l’horizon, tache qui se mit à grossir pour finalement se transformer en un de ce que ces pauvres ignares osaient appeler « bateau », fussent-t-ils à vapeur ou non. Presque aussitôt, le vacarme des machineries tant renommées, et aussi redoutées se mit à remplir le port et tous les yeux présents se tournèrent vers la source du bruit. Si les humains retournèrent vite à leurs occupations, les Hauts-Elfes furent plus long à détacher leurs regards du navire, certains portants même leurs mains à leurs ceintures où pendaient poignard et autres armes. Et oui, on était jamais sûr des intentions des étrangers, alors les Elfes préféraient éviter les risques inutiles, bien qu’il soit peu concevable que même le plus arriérés des humains ose s’attaquer à un Elfes à l’intérieur même des terres du fier peuple Asur. Se détachant de ces pensées peu positives, Tharen se concentra sur le vaisseau nain. Il avance sacrément vite, se dit l’ambassadeur à lui-même, et pourtant il n’a ni rames ni voiles et son poids doit être très lourd… surtout avec des nains dessus, ajouta-t-il avec un sourire qu’il ne réfréna pas. Mais il devait bel et bien constater que les nains possédaient une maîtrise de la technologie fascinante.
S’arrêtant au beau milieu du port, le navire ouvrit une de ses nombreuses ouvertures, et de cette porte sortit une embarcation portée par une grue mécanique qui déposa la barque, encore qu’une embarcation de cette taille puisse difficilement s’appeler barque, et avec la barque l’équipage de celle-ci. Puis le bras mécanique disparu aussi vite qu’il était venu et le vaisseau nain fit demi-tour et finit lui aussi par disparaître après avoir tourné à quelques encablures du port. Pendant ce temps, l’équipage de la barge, oui, c’était le bon mot, ce dit Aramir, s’affaira et l’embarcation sembla s’avancer sans qu’aucun des nains aient sortit une rame.
Voyant que la barge s’engageait vers le quai où il attendait, Aramir se prépara. Il se tint droit et prit une grande inspiration et, soudain, on eut dit que son visage était de marbre. Pendant ce temps, les nains avaient amarré leur embarcation et commençaient à débarquer. Ce fut à ce moment qu’il put discerner avec précision les visages des Nains et il observa ce qui semblait correspondre au chef des petits barbus. Il était grand pour un Nain, dominant tous les autres d’une tête, possédait une barbe rousse et soigneusement tressée et portait une hache où semblaient crépiter des éclairs d’énergie pure… Bon sang, ce dit l’ambassadeur, c’est lui ! Et son visage passa successivement de la surprise à la joie et l’Elfe s’avança vers la troupe, maintenant débarquée au complet.

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Arriva11

Gromdal aida Kurgan à monter sur le quai et observa le port. Il grouillait d’Elfes, comme il s’y était attendu, mais aussi d’humains. Étrange, pensa le Nain, et d’autant plus étrange que ces étrangers soient plus nombreux que les Elfes… Puis il vit qu’une silhouette élancée s’avançait vers lui. Leur ambassadeur, sans doute, encore un de ses aristocrates qui se croient au-dessus de tout… Enfin bon, il fallait bien que quelqu’un finisse ce que j’avais commencé, quitte à ce que ce soit moi… Puis son visage ce couvrit d’un immense sourire lorsqu’il reconnut l’envoyé. Bien qu’il eut l’air plus en forme et surtout moins maigre et moins … blessé que la dernière fois qu’ils s’étaient croisés, il était toujours reconnaissable grâce ses cheveux blonds et ses yeux verts ainsi que sa démarche typique. En effet il était toujours légèrement penché en avant, les jambes fléchies et les muscles de ses bras étaient tendus, comme s’il s’attendait à être attaqué à n’importe quel moment. La guerre laissait bel et bien des marques plus endurantes que les cicatrices, pensa Gromdal. Puis il s’avança à la rencontre de son ami qu’il enlaça chaleureusement.
— Alors, vieux camarade, comment vas-tu après toutes ces années ? demanda-t-il à Aramir après l’avoir relâché.
— Très bien, mais je suis surpris que tu sois venu, j’imaginais que tu serais encore parti vagabonder en dehors de ta forteresse au moment du départ…
— Oui, et tu n’étais pas le seul, j’étais censé aller à Karaz-a-Karak avec des vieux amis de Karak Azul, mais, lors d’une Grobkul, je me suis cassé la jambe et celui qui aurait dut venir à ma place a été tué. En raison de ma blessure, mon voyage vers notre capitale a été annulé, mais mon roi a décidé que j’aurais le temps de guérir lors du voyage en bateau vers Ulthuan, alors je suis parti.
— Eh bien, je ne regrette pas du tout cet imprévu, répondit Aramir avec un grand sourire.
— Moi non plus, quoique ça ait été le cas si l’ambassadeur n’avait pas été toi !
— Bon, si nous commencions par une visite de la ville, continua Aramir, puis nous aurons ensuite le temps de nous restaurer avant de faire les présentations. Qu’en dis-tu ?
— Ma foi, répondit Gromdal, je n’y vois aucun inconvénient. Alors allons-y !
Puis il annonça quelque chose en Khazalid à ces compagnons que l’Elfes ne comprit pas. Aussitôt, les nains soulevèrent leurs bagages et leurs armes. Aramir vit que leurs visages étaient tendus et que leurs yeux observaient scrupuleusement aussi bien que suspicieusement les alentours. Remarquant l’étonnement de son ami, Gromdal expliqua :
— Excuse mes hommes, ils sont légèrement … tendus. Si tu savais les préjugés qui courent sur les Elfes dans le Karaz Ankor … Enfin bon, disons qu’ils n’ont pas eu la chance de rencontrer quelqu’un comme toi avant d’entrer en Ulthuan.
— Je vois, répondit Aramir en hochant de la tête, je pense que si je guidais une délégation de mes compatriotes jusqu’à Karak Grom, ils agiraient de la même façon. Mais suis-moi, c’est par ici. Ajouta-t-il en montrant le chemin aux nains
Et ils laissèrent le port derrière eux.

Cependant, aussi vigilant qu’ils fussent, les nains avaient échoués à remarquer le seul détail qui aurait pu être digne de leur attention, car, tapie dans l’ombre, une silhouette les observait silencieusement. Puis, lorsque la troupe fut partie, l’ombre quitta son poste et partit dans le dédale de rues qui constituait la périphérie de Lothern. Arrivée à une maison qui ne se détachait en rien de ses voisines, le mystérieux personnage s’arrêta, vérifia qu’il n’était pas suivi et toqua à la porte. Il effectua une série de coups apparemment sans importance et sans rythmes particuliers et la porte s’ouvrit sur un vestibule non éclairé. Il était vide. Avec assurance, l’espion s’avança et dépassa un grand nombre de portes et s’arrêta devant une d’elles, qui de se détachait pourtant en rien par rapport aux autres, et entra. La pièce était peu large, mais très longue. Une seule bougie, posée sur la longue table qui remplissait à elle seul la pièce, éclairait d’une faible lumière blafarde et dansante l’endroit. Au fond de la salle, on devinait une silhouette sur une chaise, tout au bout de la table. Toute la partie supérieure de son torse était plongée dans les ténèbres et par conséquent, invisible. La silhouette bougea sur sa chaise à l’arrivée de l’espion et lui demanda, d’un mot :
— Alors ?
— C’est fait, maître, ils sont arrivés et ils ont été reçus.
— Bien, faites ce qui a été prévu et assurer vous que le plan ce déroule sans anicroches.
— Tout sera fait selon vos ordres, maître.
Et, sur ces mystérieuses paroles, l’espion partit, laissant l’ombre seule avec ses sombres pensée.

À suivre…


Dernière édition par Gromdal le Mar 21 Aoû 2012 - 17:34, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
Gorgii
Très longue-barbe
Gorgii


Nombre de messages : 680
Localisation : Dans le région parisienne ( de Karak Draka )
Date d'inscription : 20/05/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyLun 9 Juil 2012 - 17:46

je n'ai pas encore eut le temps de tout lire, mais sa& m' air vraiment pas mal !! Juste, qui est ce Arthamir dont tu as parlé ??

Sinon, je tient à préciser que je suis dans un trou paumé en vacances et donc que je ne reçoit pas internet ( ceci étant une exception ) donc il est normal que je sois absent. Alors à plus tout le monde !! ( en attendant, je peux toujours écrire des histoires, je vous les posterez en le plus tôt possible, ce qui ne veut pas dire bientôt ^^)

Salut tout le monde !!
Revenir en haut Aller en bas
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMar 10 Juil 2012 - 10:13

Gorgii a écrit:
Juste, qui est ce Arthamir dont tu as parlé ??
Oups! En fait, je poste mes messages à la fois sur ulthuan vs naggaroth et sur karak draka, et j'ai oublié de modifier le message ! Razz
Et Artha' est un des membres UvsN qui m'a encouragé en son temps.

Voilà ! La suite arrive, et puis merci pour les compliments !
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMer 11 Juil 2012 - 11:38

Et voici donc la suite !
Comme vous pourrez le constater, mon histoire avance trèèès lentement, mais bon, mon style est comme ça ! Il devrait d'ailleurs se passer des choses intéressantes dans le prochain passage (pas celui-là, celui d'après)...
Mais passons au récit !

* * *

— Donc, comme vous pouvez le constater, la périphérie de la ville est principalement réservée aux voyageurs et aux marchands.
Aramir fit un tour sur lui-même pour vérifier qu’il n’avait perdu aucun Nain et indiqua une rue au groupe.
— Nous allons donc entrer dans la ville elle-même, là où logent les Elfes habitant Lothern.
— Me voilà rassuré, dit un des Nains (ils n’avaient pas encore fait les présentations) : avec tous ces humains, je me demandais si nous étions vraiment en terre elfique !
Et il éclata de rire, suivi par quelques un de ses camarades. Mais leurs rires s’étranglèrent dans leurs gorges lorsqu’ils croisèrent le regard de Gromdal. Il a vraiment de l’autorité, se dit l’Elfe, cela pourra s’avérer utile si jamais ils croiseraient des … inconvénients. Puis cette pensée le quitta et il continua la visite de la ville. Plus ils s’enfonçaient vers le centre de la cité, plus les gens qu’ils croisaient les regardaient avec circonspection, les sourcils froncés et les mains sur leurs armes. Nous aurions dû les prévenir, pensa Aramir, et non garder l’arrivée des Nains seulement connue des hautes sphères de la ville et d’Ulthuan. Cependant, il continua à mener la troupe à travers la ville sans tenir compte des regards que lui lançaient les Hauts-Elfes et encore moins des remarques sarcastiques de certains des Nains, que Gromdal s’efforçait pourtant d’empêcher. Finalement, cette visite aurait été plus utile à moi qu’aux Nains, j’aurais pu cerner ceux fréquentables et ceux qui étaient moins … volontaires.
Ils approchaient déjà des quartiers riches. Un sourire fatigué apparu sur le visage de l’ambassadeur : au moins, ils n’auront pas eu l’occasion de placer quelque remarque que ce soit ! Pensa-t-il. Bon, concentrons-nous sur nos amis barbus.
— Vous allez accéder aux quartiers plus riches, dit-il en montrant les bâtiments non loin, beaucoup plus ornementés et aussi plus grands que leurs homologues des quartiers « classiques ». Notre destination finale est, comme vous le savez, le palais de notre grand Roi, où vous allez êtres gracieusement logés…
— Mouais, c’est juste parce que vous pourrez mieux nous surveiller, marmonna le même Nain qui avait fait la plupart des remarques désagréables.
Mais Aramir l’ignora et laissa à son ami la tâche de réprimander l’importun.
— Donc, comme je le disais, vous allez être logés dans le palais. C’est un grand honneur que vous fait le Roi en vous logeant si près de lui, mais aussi un gage de confiance dont il serait appréciable qu’il soit réciproque (Aramir appuya bien le mot). Nous avons d’ailleurs quelques tonneaux de bière naine que, j’en suis sûr, vous saurez apprécier plus que nous. Si mes souvenirs sont bons, c’est de la Bugman.
À ces mots, tous les regards se tournèrent vers lui. Même le Nain habituel en oublia de sortir une des remarques sarcastiques dont il avait le secret. À la place, il s’exclama :
— Eh bien, qu’attendons-nous ! Finissons cette visite au plus vite et montrez-nous notre résidence ! Vous en étiez à présenter les quartiers riches.
Aramir s’empêcha à grand peine de sourire. Les Nains sont incorrigibles ! Se dit-il. Et il continua la visite que se déroula, ô surprise, sans la moindre petite remarque ou protestation des Nains, qui semblaient maintenant très attentifs à ses paroles. Finalement, peut-être que cette visite sera vraiment sympathique… Et ils continuèrent leur avancée dans la ville.

* * *

Il était en train d’expliquer aux Nains l’histoire d’un des nombreux manoirs de Lothern lorsqu’il aperçut un vague forme s’avancer, semblait-il, droit vers eux. Au début, il n’y prêta aucune attention et continua ses explications, mais, voyant que la silhouette n’avait toujours pas changé de direction, il la regarda plus attentivement. Il eut un aperçu d’une cape bleue richement brodée sur ses bords de runes dorées, d’un casque d’or finement ornementé d’argent avec un panache bleu, d’une armure recouverte d’or, et, en dernier, de cheveux châtains. Cela lui suffit à reconnaître le nouvel arrivant. Son visage se tordit en une expression de dégout prononcé. Gromdal, remarquant l’expression de son ami, demanda :
— Quelque chose ne va pas, Aramir ?
— En effet, répondit l’interpellé, voici un incident … Tâche de bien tenir tes Nains, parce que ça risque d’être … dur.
— Ah.
Le temps qu’ils échangent ses propos, le Noble s’était approché et était à présent à portée de voix.
— Eh bien, lança l’inconnu, je vois que vous êtes en retard, je vous ai attendu pendant plus d’une heure au palais, puis je me suis dit que je ferais bien de voir si vous aviez rencontré, ou causé (il plissa les yeux) quelques problèmes…
Avant qu’il ne puisse continuer, Aramir prit, non sans un soupir, la parole :
— Gromdal, et les autres, je vous présente Braïch’il, le capitaine des Gardes Maritimes de Lothern. Braïch’il, je te présente Gromdal, ambassadeur des nains et Thane de Karak Grom
— J’aurais pu me présenter moi-même, Aramir l’Ambassadeur, dit Braïch’il avec dédain.
Puis, se tournant vers Gromdal, toujours avec dédain :
— Alors voici les fameux Nains tant attendus… Je pensais que vous arriveriez à l’heure, stricts que vous êtes sur la parole donnée.
— Nous l’aurions été, répondit Gromdal sans se décontenancer, si vos Gardes ne nous auraient pas bloqués à l’entrée du port pour bien vérifier nos laissez-passer, inspecter nos cales et fouillé notre équipage ! En fait, c’est plutôt grâce à vous que nous sommes arrivés plus tard que prévu, alors il me parait quelque peu déplacé que vous vous plaignez de notre manque apparent de ponctualité.
Il avait répondu avec un ton si semblable à celui du Capitaine, qu’on eut dit un Elfe, ne serait que pour sa voix. Derrière le Thane, un nain laissa échapper un rire, qui se rapprochait plus du bruit d’un éboulis que d’un rire, d’ailleurs, même Aramir peina à refreiner un sourire. Braïch’il eut un mouvement de recul et parut, un instant, surpris, mais l’expression fut très vite remplacée par un visage indifférent.
— Humm, dit le Capitaine en se retournant vivement vers Aramir, je dois également vous apporter un message de la part du Haut Conseiller : vous devez installer les nab… humm… les Nains dans leurs appartements et leur expliquer comment se passera leur séjour ainsi que les us et coutumes de la cour. (Il haussa la voix) Il serait en effet déplorable qu’ils offensent notre bon Roi et en soient punis, n’est-ce pas ?
Mais il n’attendit pas de réponse et continua :
— Bon, qu’est-ce que vous attendez ? Qu’Ulthuan coule ? Suivez-moi, je vous guiderai au palais, puis je vous laisserai, malheureusement (même s’il n’avait l’air aucunement désolé), entre les mains d’Aramir pour qu’il vous présente notre magnifique société et son fonctionnement. Et dites-vous qu’il est exceptionnel que vous soyez reçus par notre Roi, car, s’il n’en tenait qu’aux habitants d’Ulthuan, ou du moins, sa majorité (disant cela, il regardait Aramir), vous n’auriez jamais mis les pieds ici…
Et ils partirent donc en direction du palais. Et, semblait-il, personne n’avait prêté attention à leur conversation. En apparence seulement, car, derrière le manoir où s’était joué la scène, caché par les fines moulures d’une poutre, une ombre avait tout écouté. Après avoir bien vérifié que la troupe était partie, elle prit la direction de la périphérie et s’engagea dans une ruelle. Elle s’arrêta devant une des maisons et frappa, en une série complexe de petits coups, à la porte, qui s’ouvrit sans que personne ne se trouva derrière pour le faire. L’espion s’engagea dans la maison, ouvrit une porte qui donnait sur un long corridor avec encore plus de portes sur ses deux côtés et s’avança. Il s’arrêta devant une porte en entra. Il arriva alors dans une longue pièce garnie uniquement d’une table qui occupait presque tout l’espace. Sur cette table, sur le bout faisant face à l’Elfe, brûlait une bougie qui éclairait d’une faible lueur le bout en question. Et, à l’autre bout, ombre parmi les ombres, car ce côté n’était pas éclairé, siégeait une silhouette indiscernable, qui posa cette question laconique et inchangée :
— Alors ?
— Ils ont rencontré le capitaine.
— Et ?
— Ils sauront ce soir l’heure.
— Bien, arrangez-vous pour la connaître et faites-la parvenir à moi.
— Oui, maître.
Et il partit.

À suivre ...
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
polo
Haut Roi
polo


Nombre de messages : 3437
Age : 27
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 23/11/2011

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptySam 14 Juil 2012 - 19:09

trés beau récit , mais juste une question:tu va nous fair le coup de l'espion qui cause à chaque fois?
Revenir en haut Aller en bas
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptySam 14 Juil 2012 - 19:27

Non, quand même pas à chaque fois !

Et voici la suite tant attendue !

Ils arrivèrent au palais peu avant le coucher du soleil. Braïch’il se retourna vers le reste de la troupe, car c’était lui qui l’avait guidée à partir de l’enceinte. Il s’adressa à tous en disant :
— Bon, vous m’excuserez mais je dois vous quitter car d’autres affaires d’importances m’appellent.
Soudainement, un sourire apparu sur le visage d’Aramir. Si le Capitaine l’avait remarqué, il ne le montra pas.
— Ça a tout de même été un plaisir de vous rencontrer, ajouta-t-il même si il n’avait l’air aucunement heureux. Au revoir et, peut-être à bientôt !
Et il partit. Dès que Braïch’il fut hors de portée de voix, Gromdal ajouta :
— Eh bien, personne ici ne l’espère…
Il fut approuvé par des hochements de tête de la part de tout le monde, Aramir compris. Celui-ci prit alors la parole :
— Allons, il est temps de vous reposer après cette dure journée, mais aussi, pour vous, après ce long voyage vers Ulthuan. Je vais vous montrer l’aile qui vous a été réservée. Suivez-moi.
Il les guida à travers de nombreux corridors et ils arrivèrent finalement devant une grande porte finement ouvragée et sertie de gemmes rutilantes.
— Voici donc vos quartiers, leur dit Aramir en ouvrant la porte, et chose promise chose due, voici les tonneaux de bière généreusement offert par notre Roi !
Comme pour appuyer ses propos, la salle sur laquelle donnait la porte s’illumina lorsque des globes encastrés dans les murs se mirent à briller d’une douce lumière blanche, révélant au centre de la salle des chaises, une table, et à côté de la table deux énormes tonneaux en bois cerclé de fer et gravés de runes attestant la provenance du breuvage tant aimé des nains. Aussitôt, la troupe ordonnée de Nains fiers et droits se transforma une bande de sauvages qui avaient l’air si assoiffés qu’on aurait pu croire qu’ils venaient de traverser Nehekhara en courant avec des scorpions aux trousses.
Aramir attendit un instant que les Nains se calment. Puis, lorsque tous furent assis avec chacun une (voire deux pour certains) chope remplie de bière à ras bord, il prit la parole :
— Vous êtes ici dans vos quartiers et êtes libres d’y faire ce qu’il vous plaira. Cependant, si vous voulez sortir vous devrez soit déposer vos armes si vous désirez entre dans le palais proprement dit, suit vois faire suivre ou guider par un garde si vous avez envie d’aller autre part. Je tiens à ajouter que ce ne sont que des règles mises en place pour la sécurité à tous. Toutefois, si vous vous montrer vraiment … humm … sages aux yeux du Roi, alors là vous serez libres de faire ce que bon vous semblera dans n’importe quel endroit. Sauf à la cour de Finubar, évidemment.
Et, avant que les autres ne puissent émettre des protestations (il devinait qu’il devait y en avoir, d’après les têtes que faisaient les Nains), il ajouta :
— Alors, la bière est bonne ?
Ceci eut l’effet de faire oublier aux Nains de se plaindre, car tous sourirent et hochèrent la tête avec des louanges à Finubar pour leur avoir offert ces tonneaux.
— Bon, et si nous passions aux présentations, que je puisse mieux vous connaître et aussi que l’on sache qui annoncer au Roi. Je connais déjà Gromdal, mais vous autres…
Aussitôt, le Nain qui avait fait tant de remarques désagréables se leva :
— Je suis Bramdal Marteau de Fer, gardien des portes de Karak Azul.
Puis, un autre se leva, il était jeune et fier :
— Drokar Ongrimsson, apprenti aux forges de Zhufbar.
Ensuite, un autre jeune se leva, bien que presque encore une Barbichette, on sentait qu’il inspirait le respect aux autres :
— Kurgan Godrison, Thane et fils héritier du trône de Karak Grom.
Aramir haussa presque imperceptiblement un sourcil. Le fils du roi de la forteresse de Gromdal ? Étrange. Puis ce fut le tour d’un autre.
Et ils continuèrent ainsi une bonne partie de la soirée, puis Aramir prit congé d’eux et parti vers sa résidence, mais il leur rappela de bien se préparer pour leur rencontre avec Finubar prévue le lendemain après-midi. Il faisait alors nuit noire : en effet, de gros nuages cachaient les étoiles et les lunes des habitants de Lothern. Bramdal et Orund, un vieux Maître du Savoir de Karak Hirn, allèrent observer la ville, illuminée de mille feux et cristaux brillants comme ceux qui garnissait la pièce centrale de leurs quartiers.
— Eh bien, dit Bramdal, je me demande dans quelle aventure je me suis fourré…
— Bah, je suis sûr qu’on s’habituera à côtoyer des Elgi, c’est pour ça que nous sommes tous venu. répliqua Orund.
— Pas moi, Orund, pas moi.
— Mais, demanda le Longue Barbe, pourquoi es-tu venu, alors ?
— Dette d’honneur envers mon Thane, voilà tout.
Disant cela, il fronça les sourcils comme s’il s’était replongé dans des souvenirs qu’il aurait mieux valu laisser intouché. Il tourna le dos à son ainé et s’accouda à la balustrade. Il était évident qu’il n’était plus disposé à adresser la parole. Quelque peu étonné, Orund laissa Bramdal à ses sombres pensées et s’apprêtait à rentrer lorsqu’il crut voir une ombre bouger dans le jardin en contrebas, mais, quand il se pencha par-dessus la balustrade pour y voir de plus près, il n’y avait plus rien. Et, finalement, il partit pour de bon, se grommelant sur les problèmes de vues dus au grand âge.
Seul à présent, Bramdal se concentra sur les bruits venant du jardin pour essayer de se calmer. Tout était silencieux, à part quelques oiseaux chantant à la lune, comme si ils la suppliaient d’apparaître à travers les nuages. Si seulement il n’était pas venu ! Bah, de toute façon, il n’avait pas eu le choix. Mais si cet assassin Skaven n’avait pas pointé le bout de son sale museau pour tuer la moitié de ses hommes et le fils du son Thane, il n’en serait pas là… Si seulement j’avais été plus attentif, tient ? En parlant d’attention, les oiseaux se sont tu… Étrange. Il écouta alors, pour voir si s’était quelque chose, ou quelqu’un, qui avait dérangé les oiseaux ou si ceux-ci étaient partit de leur plein gré.
Au début, rien ne se passa, puis il entendit le bruit du fortement d’un tissu. Puis plus rien. J’ai rêvé, se dit-il. Et il repartit dans ses pensée où il ne serait, ô joie, pas partit vers cette ville pleine d’ « oreilles pointues ». Puis le son se reproduisit, et encore une fois, puis une quatrième… Méfiant, Bramdal se pencha sur un côté. Rien. Ah ! Si, il aperçut un mouvement un dessous même du balcon. Une corde ? Quelqu’un est monté, mais ou-est-il ?
Et il reçut un grand coup sur le crâne et perdit connaissance.


[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Enlave11

À suivre …


Dernière édition par Gromdal le Mar 21 Aoû 2012 - 17:37, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
polo
Haut Roi
polo


Nombre de messages : 3437
Age : 27
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 23/11/2011

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptySam 14 Juil 2012 - 19:43

ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu lalalalalala ça devient ontéréssant grenn
Revenir en haut Aller en bas
Gotreck
Thane
Gotreck


Nombre de messages : 803
Age : 45
Localisation : Angoulême
Date d'inscription : 26/02/2011

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyLun 16 Juil 2012 - 23:11

Salut mon "grand", je n'ai pas beaucoup de temps devant moi, mais j'ai eu le tps de jeter un oeil sur ton oeuvre. Pas mal. On attend la suite.
Revenir en haut Aller en bas
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMar 17 Juil 2012 - 11:05

Gotreck a écrit:
On attend la suite.
Bah... euh ... comment dire ... Je pars demain (ou après demain) en vacances pour 10 jours donc ça risque de pas être possible (si on pars demain). No
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyJeu 2 Aoû 2012 - 11:06

Voici la suite tant attendue, qui risque de décevoir beaucoup, car il ne s'y passe presque rien. Mais ne vous inquiétez pas, car ce n'est que la première page des 3 que j'ai rédigées pendant les vacances et que je suis en train de taper sur l'ordi.

Bonne lecture !

L’absence de Bramdal ne fut remarquée par aucun des Nains, tous étant occupés à ronfler, affalés sur la table ou sur leurs lits. Les autres, comme Orund, pensaient qu’il reviendrait plus tard, lorsqu’il aurait terminé de ressasser ses mauvais souvenir.
Et ainsi, tous les Nains finirent par se coucher pour une bonne nuit de sommeil réparateur, plus que nécessaire pour affronter la journée de demain. Cependant, après une heure d’attente dans un faux sommeil, Gromdal se releva, et, discrètement, se saisi d’un petite coffre de fer caché dans ses bagages. La boîte, de dimensions modestes, était carrée et peu épaisse. Sa plus grande particularité était de ne présenter aucune serrure et de n’avoir pour seul ornement qu’un rond métallique gravé d’une seule et unique rune, seule preuve de la provenance du coffret.
Gromdal passa dans la salle principale, posa le coffret sur la table et s’y assit. Puis, fourrageant dans sa barbe, sortit un collier d’or au bout duquel pendait un pendentif. Celui-ci était rond et portait une rune semblable à celle du coffre. En fait, la seule différence était qu’elle était la réplique inversée de celle-ci. Le Thane détacha le pendentif et le posa sur sa réplique encastrée au coffret. Aussitôt, un déclic se fit entendre, et Gromdal ouvrit le coffre, non sans avoir repris son pendentif. De la boîte, il sorti délicatement un carré de pierre noire peu épais, aux dimensions semblables à son conteneur. Il était cerclé d’une bande d’or gravée de nombreuses et complexes runes, dont la plupart échappaient à la compréhension de Gromdal. Ses deux côtés étaient bien distinct : l’un était brut, comme extirpé de la montagne et laissé là sans entretient, alors que l’autre avait était minutieusement poli, et la lumière s’y reflétait comme sur une eau calme et sans rides. Gromdal posa la tablette avec douceur, comme si elle allait se briser à tout instant, la face brute contre la table, de sorte qu’il faisait face au côté poli. Alors, le Nain reprit se pendentif et le porta entre lui et la pierre, puis il souffla dessus, et la rune dont le pendentif était décoré se mit à rougeoyer de plus en plus fortement, et les runes couvrant le bord de la pierre se mirent à luire en réponse.
Après un court laps de temps, la rune du pendentif brilla de moins en moins, et, lorsqu’elle cessa de luire, Gromdal la rattacha à son collier qu’il rangea dans la barbe, et le Nain se reconcentra sur la tablette, dont les runes commençaient elles aussi à s’éteindre. Gromdal attendit, et, après l’extinction de l’ensemble des runes, la surface de la pierre sembla onduler comme une eau troublée, avant de retrouver sa solidité apparente. À une exception près : elle avait cessé de refléter la lumière. Alors, émergeant des ténèbres, se dessina une pièce aux murs nus avec une table garnie d’une chaise en son centre. Une petite enclume et un marteau siégeaient dans un coin de la salle, accompagnés d’un foyer éteint. De l’autre côté se trouvait un impressionnant râtelier d’armes avec également quelques talismans qui pendaient dessus et même une armure qui était soigneusement posée sur un deuxième siège, à côté du râtelier. Ce qui attirait l’attention de Gromdal était le vieux Nain à la longue barbe blanche qui dormait assis sur la chaise et affalé sur la table. Le Thane l’appela :
— Hé Snorri ! Réveille-toi, c’est Gromdal !
Mais il n’y eu aucune réaction chez le Nain, mis à part un ronflement puissant. Par trois fois, Gromdal l’appela, et cela de plus en plus fort, sans résultat. Alors, il dit calmement :
— Hé Snorri, la bière d’hiver est arrivée !
La bière d’hiver, fameuse cuvée de Karak Grom, était ce dont Snorri était le plus friand, et, aussitôt, il se réveilla en sursaut en criant :
— Quoi ? Où ça !
Souriant, Gromdal l’appela. Le vieux Maître des Runes le remarqua alors, et, après une expression fugace de déception, la joie apparu sur son visage.
— Ah, c’est toi ! Le vieux Brunkni n’est donc pas aussi fou qu’on le prétend, alors. Mais dis-moi, comment ça se passe par là-bas, chez les Elgi ?
— J’avais imaginé pire, mais ça pourrais être mieux, répondit Gromdal. En fait, la plupart d’entre eux sont hostiles quant à notre idée d’ambassade. (Gromdal soupira, puis se repris) Mais à part ça, tout va bien : nous avons visité la ville et le palais et nous rencontrerons le Roi demain. Par ailleurs, j’ai du mal à l’admettre, mais ils ont un bon sens de l’architecture, les Elgi. Pour des na-dawi (1), évidemment. Et la meilleure surprise a été de découvrir Aramir comme ambassadeur et guide !
— Ah, dit Snorri sans enthousiasme, l’anormal. Enfin, si ça te fait plaisir. (il bailla) Bon, si ça ne te dérange pas et si tu n’as plus rien à dire, alors je retourne me coucher. Il fait nuit noire par ici.
— Bon, et bien à plus tard, alors. Prochaine connexion dans deux jours, sauf cas de force majeure.
— Entendu, termina le vieux Nain.
Sur ce, le Maître des Runes passa la main devant la pierre en marmonnant quelque formule runique connue de lui seul, et l’image disparu, puis la surface redevint pierre. Gromdal rangea alors la tablette inerte dans sa boîte, qu’il reposa au fond de ses bagages avant de retourner se coucher, cette fois pour de bon.

À suivre…


1. lit. non-nains : les autres races
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
polo
Haut Roi
polo


Nombre de messages : 3437
Age : 27
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 23/11/2011

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyVen 3 Aoû 2012 - 11:33

TROP COOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL , CA C EST DE LA MAGIE RUNIQUE COMME JE L AIME


trés belle suite nous attendons la suite
Revenir en haut Aller en bas
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyDim 19 Aoû 2012 - 12:07

Citation :
nous attendons la suite
Eh bien la voilà !


Lorsque Bramdal reprit connaissance, il était allongé sur le dos et avait l’impression qu’un Gobelin avait joué du tambour sur son crâne tant il avait mal à la tête. En voulant se lever, il se rendit compte qu’il était enchaîné au niveau des chevilles et des poignets, il commença à paniquer et tira sur ses chaînes comme un forcené. Puis, il vit un pâle filet de lumière et constata que sa vue lui revenait. Enfin un bonne nouvelle, pensa-t-il. En partie rassuré, il se calma et attendit de pouvoir distinguer son environnement.
Il se trouvait dans une petite pièce aux murs nus, avec une seule porte, garnie d’un judas, en face de lui. Bien évidemment, les chaînes étaient trop courtes pour qu’il puisse l’atteindre. Par ailleurs, ces chaînes étaient composées de solides anneaux très épais, qui étaient raccrochés au mur par des énormes clous, sans doute profondément enfoncés dans le mur. Aucun espoir de s’échapper, constata amèrement le nain, condamné à pourrir dans une cellule dans un lieu inconnu et perdu là où on ne me retrouva jamais. Vraiment, une belle mort. Sorti de ses sombres pensées, Bramdal se reconcentra sur ses possibilités d’évasion. On ne lui avait pas retiré sa ceinture. Ce qui fit sourire le Nain, car de dessous la boucle, il sorti une toute petite lame. Elle lui avait déjà grandement servi le martelier, lorsque ses ennemis voyaient qu’il avait perdu son marteau et se retrouvaient avec les deux pouces de la lame à travers la gorge… Mais là, elle allait servir à tout autre chose : crocheter la serrure de ses chaînes. Il inspecta donc ses poignets pour en trouver au moins une, et son couteau lui glissa des mains tant il fut surpris, et désespéré : il n’y avait pas l’ombre d’une serrure sur les anneaux qui lui enserraient les poignets et les chevilles. En fait, ce n’étaient guère plus que des répliques agrandies des anneaux qui constituaient les chaines. De la magie, pensa-t-il, damnés soient ces Elgi ! Abattu, il se laissait tomber par terre, le dos le long du mur.
Il ne lui restait plus qu’une dernière solution : il appela à l’aide.
Et seul son écho lui répondit.
Alors il attendit, finit par s’assoupir et perdre toute notion du temps. Après un certain temps et un sommeil troublé et en aucun cas reposant, il fut réveillé. En tendant l’oreille, il identifia un bruit de pas, qui se rapprochait, puis qui s’arrêta. Le judas s’ouvrit alors pour révéler un œil sombre et inquisiteur, qui scruta intensément le Nain, indifférent aux supplications de celui-ci. Sûrement satisfait de ce qu’il avait vu, le nouveau venu reparti, laissant le Nain seul avec son désespoir.

* * *

Après plusieurs heures, ou du moins Bramdal le pensait-il car il n’avait aucun repère temporel, le nain était toujours enfermé dans sa cellule. Il avait abandonné tout espoir d’évasion : tant qu’il restait ici, il ne pourrait sortir, il ne pouvait qu’attendre, mais attendre quoi ? Qu’il meure de faim, de soif ou qu’on l’exécute ? Le mystère restait entier… mais il allait avoir quelques réponses. En effet, un claquement de porte suivi d’un bruit de pas se rapprochant se fit entendre. Bramdal releva la tête, un semble d’espoir dans les yeux. Alors, le judas s’ouvrit, laissant apercevoir l’œil noir de tout à l’heure, puis la porte s’ouvrit, et, un instant, Bramdal fut ébloui. Mais ses yeux de nain s’adaptèrent très vite et il put apercevoir, posté dans l’encadrement de la porte, un gigantesque elfe aux muscles saillants. Vêtu de noir, aux cheveux et aux yeux noirs, on aurait pu le confondre avec un de ces terribles Dieux du folklore elfique. Ou avec un Elfe Noir. Oui, c’est cela, pensa le nain, un Elfe Noir, ils ont dû m’enlever pour je ne sais quelle raison. Bramdal ouvrit la bouche pour parler, mais il fut coupé court par le geôlier que prononça un mot en langage elfique dont le nain ne saisit pas le sens. Aussitôt, les chaînes se détachèrent du mur et s’enroulèrent autour de ses chevilles et de ses poignets. Il se retrouva alors avec les bras immobilisés derrière son dos et ses chevilles attachées entre elles par une courte longueur de chaîne, de sorte qu’il ne pouvait que marcher, et encore avec difficulté.
Ainsi elles étaient bel et bien magiques. Il faut avouer que celui qui les a créées était un maître dans l’art. Pensa le nain, puis il ajouta comme arrière-pensée : pour un non-nain, bien sûr. Il allait de nouveau tenter de questionner son tortionnaire, mais celui-ci leva la main et dit simplement :
— Avance.
Comme le nain, interdit, n’esquissait aucun mouvement, l’elfe sorti de derrière son dos un fouet à la pointe barbelée qui claqua dans l’espace confiné. Bramdal nota que celui-ci avait laissé une longue entaille dans le mur.
— La prochaine fois, c’est toi que je viserai, dit l’elfe. Maintenant, avance.
Cette fois, le nain ne se fit pas prier et sortit aussi vite que ces chaînes le permettaient. Il arriva alors dans un long corridor qui ne ressemblait en rien à sa cellule : il était long, les murs étaient peints et garnis de décorations elfiques, une douce moquette s’étalait sur le sol et sur le plafond vouté s’étendaient des fresques de la mythologie elfique. Une douce lumière tamisée provenait de nombreux globes lumineux accrochés au-dessus des portes, tout aussi nombreuse, qui apparaissaient dans les murs. Bramdal remarqua quelles étaient toutes identiques, mis à part quelques détails. On dirait presque un manoir elfique, pensa-t-il. Peut-être que c’en est un. Au fond, que pourrait-il m’arriver de plus étrange ?
Il n’allait pas tarder à recevoir une réponse à sa question, car l’elfe le poussa dans le couloir, puis, lorsqu’il eurent passé un grand nombre de porte, s’arrêta et le fit s’avancer dans une pièce. Comme la seule source de lumière était un foyer, dont les braises rougeoyaient faiblement, placé au centre de la pièce, les extrémités de celle-ci étaient plongées dans l’obscurité, de sorte que les murs n’étaient pas visibles. En fait, les seules choses que Bramdal pouvait distinguer étaient une chaise, une table et un poteau disposés de part et d’autre de l’âtre. L’Elfe le poussa à l’intérieur et le fit s’asseoir sur la chaise avant de prononcer un mot de pouvoir en langage elfique. Aussitôt les chaînes s’enroulèrent autour des pieds et des bras du siège et s’y accrochèrent fermement, de façon à ce que Bramdal ne puisse plus bouger autre chose que la tête. Voyant que le nain était bien accroché, l’elfe parti en fermant la porte derrière lui, laissant Bramdal seul dans l’obscurité.
Il revint au bout d’un moment, mais, cette fois, il n’était pas seul. En effet, un deuxième elfe l’accompagnait. Dans la semi-obscurité, Bramdal ne pouvait pas distinguer grand-chose, mais il remarqua que le nouveau venu était encapuchonné de façon à ce que la partie supérieure de son visage reste invisible.
Tous deux s’approchèrent, le geôlier se plaçant derrière la chaise, alors que son compagnon s’arrêta devant le nain.
— Vous savez qui nous sommes, n’est-ce pas ? demanda-t-il.
— Des Elfes Noirs ? proposa faiblement le nain
— Exact. Nous sommes des espions à la solde du Roi Sorcier.
— Mais… que voulez-vous de moi ?
— Patience, mon ami, j’y viens. Donc, je disais que nous servions le Roi Sorcier. Or, celui-ci a entendu que vos deux pitoyables races voulaient de nouveau s‘allier. C’est exact ?
Comme le nain ne répondait pas, l’elfe le gifla violemment.
— Je répète : c’est exact ?
Et Bramdal, interdit, hocha la tête.
— Bien, repris l’elfe, mais ça, nous étions au courant. Tout ce que mon Maître veut savoir, c’est l’heure et le jour de votre rendez-vous avec Finubar le Faible.
— Vous n’êtes pas au courant ? croassa Bramdal.
Il fut giflé de nouveau.
— J’ai dit, l’heure et la date ! s’exclama l’elfe. Et non, nous ne le savons pas, dit-il comme à lui-même. Ce pitoyable roi a pris soin de réserver cette information à quelques privilégiés seulement. Pour éviter des troubles inutiles, j’imagine. Peuh !
Puis il sorti de ses pensées et se retourna vers le nain.
— Bon ! J’attends ! Quelle heure, quelle date !
— Bah ! De toute façon, qu’est-ce que ça peut vous faire, à vous et votre planqué de seigneur ? s’exclama Bramdal avec mépris.
Troisième gifle.
— N’insulte pas le Roi Sorcier ! Nous voulons simplement recommencer une Guerre de la Barbe… Dans tous les cas, Ulthuan sera à notre merci, comme un fruit trop mur qui n’attend que le cueilleur pour se détacher de l’arbre. Quant à votre faible race, et bien vos Karak tomberont faces aux assauts des Skavens et des Peaux-Vertes… Alors, la date ?
Bramdal tourna la tête et planta ses yeux dans ceux de l’elfe et prit un air résigné
— Je ne dirais rien.
En réponse, l’elfe se mit tout d’abord à sourire, puis, à la grande surprise de son prisonnier, se mit à rire d’un rire froid, dur et cruel qui glaça le sang de Bramdal.
— Nous allons voir ça, nain, nous allons voir ça… Haerkan, que vous connaissez déjà (il montra l’elfe derrière la chaise), peut-être très persuasif, vous savez…
Il claqua des doigts et une poignée de globes lumineux s’alluma, révélant les murs de la pièce, et Bramdal se glaça à leur vue : devant s’étendait tout un arsenal de torture.

* * *
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
polo
Haut Roi
polo


Nombre de messages : 3437
Age : 27
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 23/11/2011

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyDim 19 Aoû 2012 - 22:25

Shocked ......................... Shocked .................................. Shocked (ma voix et trés faible ) je...je n'en
revien pas affraid je suis sans voix ..........................................................................................................................
................................................................................................................................
..................................................................................................GUERRE DE LA
BARBE !!!!!!!!!!!!!!!!! GOBELIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!! SKAVEN!!!!!!!!!!!!!!!!!!AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA QU'IL MEURT CE ***** DE
********* QUELLE*************** ET***************VRAIMENT***********,*************,*
***************,***************,*************, désoler mais je n'ai qu'une chose a dire contre
se sado de médeux ******************************************************************
**********************************************************************************
************************************************** qu'il crééééééééééééééééééééééééééé
ééééve!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


pardon de mettre emporté mais il y a de quoi détesté les elgi noir sur ce coup mais c'est la preuve que
ton roman ma vraiment captivé , bon vocabulaire , imagination , mystére , chute..... non vraiment
géniale continut grenn
Revenir en haut Aller en bas
Arthamir
Ambassadeur
Ambassadeur
Arthamir


Nombre de messages : 158
Localisation : Karak-Varn-a-Kadrin
Date d'inscription : 15/08/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyDim 19 Aoû 2012 - 23:47

Je t'ai déjà dis ce que j'en pensait sur UvsN, mais j'en rajoute une couche pour t'encourager à écrire la suite^^...
Revenir en haut Aller en bas
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyLun 20 Aoû 2012 - 11:49

Merci à vous deux pour vos commentaires très encourageants ! Surprised
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
polo
Haut Roi
polo


Nombre de messages : 3437
Age : 27
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 23/11/2011

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyLun 20 Aoû 2012 - 13:03

derien grenn .Encore désolé Embarassed
Revenir en haut Aller en bas
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyLun 20 Aoû 2012 - 13:53

Pas de prob ! T'façon y a plus de modos et pis ... j'commence à avoir l'habitude ! grenn
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMar 21 Aoû 2012 - 17:39

Au fait, j'avais complêtement oublié de rajouter les illustrations... Et bien c'est fait ! Wink
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMar 2 Oct 2012 - 20:59

Voici la suite tant attendue !

Maintenant que je me suis remis dans le bain, je devrais sortir les récits plus souvent. M'enfin j'ai été pris ces derniers temps, construire le site internet (il n'est d'ailleurs pas encore terminé), les devoirs, la rentrée, la fatigue, etc...

Quand il reprit connaissance, Bramdal voyait rouge. Au sens propre du terme. Il sentait que son sang se répandait, aux alentours de la chaise où il était toujours attaché, coulant par ses nombreuses blessures dues aux tortures qu’il avait subies. Le sang devant ses yeux l’empêchait de voir quoi que ce soit, mais, de toute façon, la douleur obscurcirait sa vision par sa simple présence. La douleur… Depuis quand était-elle là, à le narguer, le tenailler, le faire souffrir ? Des heures, des jours peut-être, mais dans cet enfer, la notion du temps ne semblait pas exister. Seul résister importait, mais à quel prix ! Il ne sentait plus son bras droit et celui de gauche compensait largement ce manque de sensation par une souffrance qu’il associa à un avant-bras cassé, son dos avait été brûlé plus de fois qu’il n’aurait osé l’imaginer dans ses cauchemars et plusieurs de ses côtes semblaient brisées. De même, le goût du sang dans sa bouche lui rappela qu’il avait perdu une bonne demi-douzaine de ses dents. Plus bas, son pied gauche ne répondait plus et il ne préférait pas faire appel à la jambe droite : une fois avait suffi à lui faire comprendre qu’elle était hors d’état de faire quoi que ce soit.
Mais cela n’était rien par rapport à l’humiliation qu’il avait subie auparavant et qui avait été la cause de son évanouissement. D’ailleurs, il pensait pouvoir sentir, à travers l’odeur écœurante du sang, une odeur de poil roussi. En effet, sa barbe avait dangereusement raccourci et était sûrement ruinée. Voilà pourquoi seul la résistance lui offrait encore un espoir : seul sa mort sans avoir parlé était la seule solution pour retrouver son honneur, perdu avec la majeure partie de sa barbe…
Mais, tiens, il lui semblait que, pour une fois, les maudits Elgi ne le torturaient pas… Que ce passait-il ? Un mouvement derrière le voile rouge qui lui recouvrait les yeux, enfin le seul œil valide qui lui restait, lui indiqua que les Elfes conversaient entre eux… Que pouvaient-ils bien se dire ? Il essaya de se concentrer sur ce que recevaient ses oreilles, et entre le crépitement du feux où chauffaient quelques objets destiné à de sombres utilisations, il réussit à entendre quelques bribes d’une conversation… Mais peine perdue, la maîtrise de la langue elfique ne faisait pas partie de ses connaissances…

— Pardon ? La voix du maître était empreinte d’une profonde incrédulité.
— Avec tout le respect que je vous dois, répondit Haerkan, je vous répète que je ne peux plus rien pour vous. Il n’y a rien à tirer de ce Nain.
Le maître serra les dents, et, quand il répondit, une menace planait dans sa voix.
— Je croyais que vous aviez été envoyé par le Roi-Sorcier lui-même car vous étiez un maître en l’art de faire parler les prisonniers…
Le bourreau haussa les épaules et fixa les ténèbres sous la capuche de son interlocuteur.
— En effet, mais si vous n’aviez pas perdu votre sang froid tout à l’heure et ravagé la barbe du Nain, peut-être que les choses se seraient présentées différemment.
— En quoi cela aurait-il changé les choses ? Il avait juste à retenir sa langue et il ne l’a pas fait, voilà tout !
— Certes. L’impression qu’il vous a laissée ne regarde que vous. C’est plutôt l’impact psychologique de votre acte qui m’inquiète.
— Dans quelle mesure ?
— Eh bien, pour la simple et bonne raison que vous avez retiré au Nain le dernier moyen de pression qu’il nous restait.
— Quoi ?!
— Et oui, vous savez bien que tout Nain tient à sa barbe plus encore qu’à son or. Pour simplifier, les tortures que je lui ai fait subir n’étaient que de simples formalités : elles ont pour but de briser le courage et le moral de mes victimes. La plupart de celles-ci ne passent d’ailleurs pas cette étape et finissent par parler à un moment ou un autre. Mais ce n’est pas le cas de toutes. Celles qui réussissent à passer ce cap ont toujours une volonté de fer, et celle-ci se rattache toujours à une chose, matérielle ou non, qui permet à la victime de subir les tortures sans broncher, ou presque. Mais c’est aussi le point faible de la victime car c’est en fait la dernière chose à laquelle celle-ci se rattache à la vie. La solution la plus efficace et la plus simple et de menacer la victime de détruire la chose en question. Or, si celle-ci est détruite prématurément, la victime n’a plus de raison de vivre et il n’y a plus rien à en tirer. C’est en l’occurrence le cas du Nain. Mais il y a également d’autres issues, par exemple, ma première victime…
Un mouvement de la main et un ordre du maître le coupa dans sa phrase.
— Peu m’importe le sort de votre première victime. La seule chose qui compte, c’est que le Nain parle. Il y va de mon plan, de ma vie, mais aussi de la vôtre. N’y a-t-il vraiment pas d’autre alternative ?
— Venant de ma part, non. Le Nain est bien trop abimé pour que je puisse recommencer une torture intensive qui aurait une chance infime de le faire parler. En fait, ces heures sont comptées…
— De toute façon, dans quelques heures, nous n’aurons plus besoin de lui car il sera trop tard. Continuez.
— Eh bien, il ne nous reste que notre détenu spécial…
— Vous êtes vraiment sûr ?
— Je suis formel.
— Bien, allez donc le chercher.
Avec un petit salut de la tête, Haerkan sortit et se dirigea sans peine dans le dédale de couloirs et de portes qui formait le manoir. Il arriva ainsi devant une porte, grande, massive, métallique et intimidante. Sortant une bourse de sa poche, il s’avança vers la masse grise et rutilante que formait la fin du couloir et prit un petit rond métallique dans la bourse. Après avoir prononcé la formule adéquate, celui-ci prit la forme d’une clé, qu’il inséra dans la serrure de la porte, qui, après trois tours, s’ouvrit, révélant un sol nu, des murs nus et, au fond, une paillasse sur laquelle était étendu un Elfe à l’air affaibli. Celui-ci se tourna lentement vers lui lorsqu’Haerkan entra dans la pièce, et ce dernier put alors apprécier toute la maigreur du prisonnier, la peau, pâle était tendue sur les os, saillants, qui donnaient l’impression de se briser à chaque instant, sur son dos, entraperçu, apparaissaient les marques d‘innombrables coups de fouet. En dernier, Haerkan aperçut son visage, qui, entouré de cheveux châtains et négligés, était empli d’une profonde tristesse et de fatigue, même si un semblant de fierté y restait encore. Des cicatrices trainaient au niveau du coup, et une parcourait la joue gauche, les pommettes étaient relevées et saillantes, ce qui faisait ressortir les cernes sous les yeux, d’un vert intense, du prisonnier. En dernier, un nez droit et fier attestait une ascendance noble à l’Elfe, rendant encore plus pathétique l’aspect général du prisonnier.
Nullement impressionné par la scène, Haerkan s’avança dégaina de la main gauche un long coutelas, et sortit de sa poche une clé avec son autre main. Il s’approcha de l’Elfe et lui dit :
— Ilmarìn, on a du travail pour toi.
Comme celui-ci ne répondait pas, il continua :
— Je vais te détacher, pas d’entourloupes, hein ? Tu sais ce qui se passera si tu tentes quelque chose…
Il désigna de la pointe de son arme la longue cicatrice parcourant le visage du prisonnier, et un sourire cruel traversa celui d’Haerkan. Ilmarìn ne fit aucune remarque et tendit ses poignets, qu’Haerkan délivra, même si momentanément, et le prisonnier se dirigea vers la sortie, poussé par son geôlier. Ayant fait le chemin en sens inverse, ils arrivèrent à la salle de torture, où le maître les attendait patiemment, assis sur un banc posé contre le mur. Quand il les aperçu, il se leva et disparu au fond de la salle, d’où il revint avec une petit boîte, qu’il ouvrit et tendit à Ilmarìn en disant :
— Tiens. Je veux savoir la date du rendez-vous qu’il a avec le Roi Phénix. Et une heure précise !
[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Img_1924
Le prisonnier sorti de la boîte une petite bague, avec un petit éclat de pierre noire aux reflets violets enchâssée à l’intérieur. La passant à l’annulaire de sa main droite, l’Elfe s’avança vers le Nain, leva le bras et arrête sa main, avec la bague, à quelques centimètres du front du Nain. Aussitôt, se lèvres se mirent à bouger, entonnant une litanie muette et silencieuse. Haerkan et son maître reculèrent précautionneusement lorsque la pierre sur la bague se mit à briller. Alors, et rai de lumière violette fusa de la bague vers le front du Nain et les muscles des deux protagonistes, Ilmarìn et Bramdal, se tendirent en un instant. Un combat intérieur semblait se dérouler entre les deux personnages, le Nain grinçant des dents et l’Elfe plissant les yeux. Puis, au bout d’un moment, l’Elfe rejeta sa tête en arrière et, dans un souffle, déclara :
— Demain, trois heures après le zénith.
Aussitôt, le Nain poussa un cri déchirant, l’Elfe rouvrit ses paupières, montrant des yeux révulsés et tous deux s’effondrèrent, Ilmarìn sur le sol et Bramdal sur son siège.
Sur un mouvement de tête du maître, Haerkan s’avança, s’agenouilla après de la forme prostrée d’Ilmarìn, lui retira son anneau et tâta son pouls, déclarant :
— Il survivra.
Puis il se releva et se retourna pour faire de même avec le Nain, puis il se retourna vers le maître, auquel il dit laconiquement :
— Il est mort.
Et le maître répondit :
— Tant mieux pour nous ! Donne-le à Karly’an, elle saura s’en débarrasser…
— Bien.
— Quant à moi, il faut que je donne une petite commission à donner à mon espion…
Et il sortit, non sans éviter la plate remarque du bourreau :
— Cela ne regarde que vous.

Et, plus tard, une ombre se glissa par-dessus les remparts du palais royal, atterrit dans un jardin, déposa un objet contre un pilier et le dissimula derrière une plante grimpante, puis reparti.
C’était l’aube.

À suivre…


N'hésitez pas à poster vos commentaires ! (que j'espère nombreux ! *Wink* )

Grom'
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
polo
Haut Roi
polo


Nombre de messages : 3437
Age : 27
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 23/11/2011

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMar 2 Oct 2012 - 21:46

plusieurs remarque:

-super illustration grenn

-pourquoi le nain à t-il parler sous l'effet du sort , on est pas impérméable à la magie?

-trés bonne compréhention de la phsycologie naine

-aaaaaaaaaaaaaa******** d'elfe noir


-GENIAL CONTINUT COMME CA!!!!



bravo,trés bon récit grenn

Revenir en haut Aller en bas
Gorgii
Très longue-barbe
Gorgii


Nombre de messages : 680
Localisation : Dans le région parisienne ( de Karak Draka )
Date d'inscription : 20/05/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMar 2 Oct 2012 - 22:13

Tout d'abord bravo cheers
Ton écriture est fluide et dynamique, ce qui rend tes textes très agréable à la lecture grenn
Sinon, plusieurs remarques Wink ( désolé, mais faut bien) :
- Comme dit plus haut, les nains ne sont pas sensé être imperméable à la magie ?? ( ou au moins bien y résister ) scratch
- Dans ton texte précédent, je trouve peu logique que l'elgi noir déclare ainsi les sombres plans qu'il compte mettre à exécution devant le nain ??

Voilà, continue comme sa !!
Ah aussi j'oubliais : La suite grenn
Revenir en haut Aller en bas
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMer 3 Oct 2012 - 12:39

Tout d'abord merci à tous les deux pour vos commentaires très encourageants !

Ensuite, les réponses à vos remarques :
Gorgii a écrit:
Dans ton texte précédent, je trouve peu logique que l'elgi noir déclare ainsi les sombres plans qu'il compte mettre à exécution devant le nain ??
Il s'en fout vu que Bramdal va crever (crève) ! Et en plus c'est sensé lui briser le moral.

Gorgii a écrit:
Dans ton texte précédent, je trouve peu logique que l'elgi noir déclare ainsi les sombres plans qu'il compte mettre à exécution devant le nain ??
Ça c'est bien la remarque à la Polo ! Laughing (les nains sont forts, les nains sont immortels, les nains sont invincible et j'en passe c'est les meilleures !)
D'une il ne sont pas imperméables à la magie, ils sont seulement plus résistants que les autres races.
D'où le combat intérieur et l'évanouissement de l'Elfe (auquel le sort à couter plus d'énergie que prévu). De plus, vu que Bramdal était grandment affaibli, il en valait de même avec sa résistance à la magie ! Wink

Citation :
aaaaaaaaaaaaaa******** d'elfe noir
Eh oui, dur sacrifice, mais nécessaire à la suite de l'histoire. Mais dites vous bien que vous n'avez pas fini d'entendre parler de Bramdal ! (hé hé hé...)

Citation :
Voilà, continue comme sa !!
Ah aussi j'oubliais : La suite
Citation :
GENIAL CONTINUT COMME CA!!!!
Ne vous inquiétez pas, je devrais sortir les morceaux assez vite (3 ou 2 toutes les 3 semaines, voire plus si je suis en forme).

Grom'

PS :
Citation :
super illustration
Merci ! J'essaie d'en faire le plus possible parce que j'aime bien et parce que ça rajoute des détails, etc.
(d'ailleurs, si vous l'avez remarqué, j'ai édité mes précédents posts pour en mettre un peu partout).
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
polo
Haut Roi
polo


Nombre de messages : 3437
Age : 27
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 23/11/2011

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMer 3 Oct 2012 - 13:14

Gromdal a écrit:
Tout d'abord merci à tous les deux pour vos commentaires très encourageants !
de-rien grenn


Gromdal a écrit:

Gorgii a écrit:
Dans ton texte précédent, je trouve peu logique que l'elgi noir déclare ainsi les sombres plans qu'il compte mettre à exécution devant le nain ??
Il s'en fout vu que Bramdal va crever (crève) ! Et en plus c'est sensé lui briser le moral.

aaaaaaaaaa d'acoooooooord......................on peut briser le morale d'un nain? Neutral moi à la place du nain je suis pas démoraliser mais très très très énerver (comme vous avez pus le voir plus haut Embarassed )


Gromdal a écrit:

Gorgii a écrit:
Dans ton texte précédent, je trouve peu logique que l'elgi noir déclare ainsi les sombres plans qu'il compte mettre à exécution devant le nain ??
Ça c'est bien la remarque à la Polo ! Laughing (les nains sont forts, les nains sont immortels, les nains sont invincible et j'en passe c'est les meilleures !)
D'une il ne sont pas imperméables à la magie, ils sont seulement plus résistants que les autres races.
D'où le combat intérieur et l'évanouissement de l'Elfe (auquel le sort à couter plus d'énergie que prévu). De plus, vu que Bramdal était grandment affaibli, il en valait de même avec sa résistance à la magie ! Wink
eeeee tu tes tromper de citation grenn

tu voulais dire:
Gorgii a écrit:
Comme dit plus haut, les nains ne sont pas sensé être imperméable à la magie ?? ( ou au moins bien y résister ) scratch
ou bien
polo a écrit:
pourquoi le nain à t-il parler sous l'effet du sort , on est pas imperméable à la magie?

Gromdal a écrit:
Ça c'est bien la remarque à la Polo ! Laughing (les nains sont forts, les nains sont immortels, les nains sont invincible et j'en passe c'est les meilleures !)
mmmmmmmmmmmmmmm.....oui c'est ce que je pense grenn


Gromdal a écrit:

Citation :
aaaaaaaaaaaaaa******** d'elfe noir
Eh oui, dur sacrifice, mais nécessaire à la suite de l'histoire. Mais dites vous bien que vous n'avez pas fini d'entendre parler de Bramdal ! (hé hé hé...)
encore désoler Embarassed pour l'emportement,je suis contentque le sacrifice ne soit pas vain(on n'ai pas content de la mort d'un nain Evil or Very Mad sauf après un acte héroïque et encore.je suis intrigué et impassian de voir comment tu vas t-y prendre pour faire parler de lui grenn


Gromdal a écrit:

Citation :
Voilà, continue comme sa !!
Ah aussi j'oubliais : La suite
Citation :
GENIAL CONTINUT COMME CA!!!!
Ne vous inquiétez pas, je devrais sortir les morceaux assez vite (3 ou 2 toutes les 3 semaines, voire plus si je suis en forme).

ça c'est cool grenn


Gromdal a écrit:

Citation :
super illustration
Merci ! J'essaie d'en faire le plus possible parce que j'aime bien et parce que ça rajoute des détails, etc.
(d'ailleurs, si vous l'avez remarqué, j'ai édité mes précédents posts pour en mettre un peu partout).
en effet je les ai regarder et elle sont splendide Choc
Revenir en haut Aller en bas
Gromdal
Barbe de légende
Gromdal


Nombre de messages : 1857
Age : 27
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 30/03/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMer 3 Oct 2012 - 14:01

polo a écrit:
Gromdal a écrit:

Gorgii a écrit:
Dans ton texte précédent, je trouve peu logique que l'elgi noir déclare ainsi les sombres plans qu'il compte mettre à exécution devant le nain ??
Ça c'est bien la remarque à la Polo ! Laughing (les nains sont forts, les nains sont immortels, les nains sont invincible et j'en passe c'est les meilleures !)
D'une il ne sont pas imperméables à la magie, ils sont seulement plus résistants que les autres races.
D'où le combat intérieur et l'évanouissement de l'Elfe (auquel le sort à couter plus d'énergie que prévu). De plus, vu que Bramdal était grandment affaibli, il en valait de même avec sa résistance à la magie ! Wink
eeeee tu tes tromper de citation grenn
Oops ! Embarassed
Mais ma réponse reste la même.

Citation :
on peut briser le morale d'un nain? moi à la place du nain je suis pas démoraliser mais très très très énerver (comme vous avez pus le voir plus haut )
Je sais ! Mais pas l'elfe noir... Wink
(c'est pour ça qu'il lui coupe la barbe et qu'il foire tout son plan...)

Citation :
je suis intrigué et impassian de voir comment tu vas t-y prendre pour faire parler de lui
Hé hé hé... Cool
Surprise ! Wink

Citation :
Citation :
Merci ! J'essaie d'en faire le plus possible parce que j'aime bien et parce que ça rajoute des détails, etc.
(d'ailleurs, si vous l'avez remarqué, j'ai édité mes précédents posts pour en mettre un peu partout).

en effet je les ai regarder et elle sont splendide
Merci !

Citation :
Citation :
Ne vous inquiétez pas, je devrais sortir les morceaux assez vite (3 ou 2 toutes les 3 semaines, voire plus si je suis en forme).
ça c'est cool
Cool
Mais bon, je pars du 8 au 13 en voyage scolaire à berlin, alors... Crying or Very sad

Grom'
Revenir en haut Aller en bas
http://karak-grom.webnode.fr/
Gorgii
Très longue-barbe
Gorgii


Nombre de messages : 680
Localisation : Dans le région parisienne ( de Karak Draka )
Date d'inscription : 20/05/2012

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur EmptyMer 3 Oct 2012 - 14:15

Citation :
Citation:
Citation :
je suis intrigué et impassian de voir comment tu vas t-y prendre pour faire parler de lui

Hé hé hé...
Surprise !

Alors là, sa m'interesse Twisted Evil ( sa pue un peu le zombie quand même grenn )

Citation :
Citation:
Citation:
Citation :
Citation :
Merci ! J'essaie d'en faire le plus possible parce que j'aime bien et parce que ça rajoute des détails, etc.
(d'ailleurs, si vous l'avez remarqué, j'ai édité mes précédents posts pour en mettre un peu partout).


en effet je les ai regarder et elle sont splendide

Merci !

+1 Wink C'est vrai qu'elles sont superbes. T'as déjà essayer de les finaliser sur l'ordi ?? ( Tu scan puis t'utilise un logiciel ) grenn

Citation :
Mais bon, je pars du 8 au 13 en voyage scolaire à berlin, alors... Crying or Very sad

Toi, tu fais allemand !!! What a Face


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty
MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur
Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur, le retour !
» un récit imagé !
» [Récit] Une Histoire du Nord
» Les Chroniques de Karak Dolgm
» [Récit] Folie et Honneur

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Karak Draka royaume des Nathrong ::  Créations, Art et Récits  :: La Bibliothèque de Pierre :: Hall des légendes-
Sauter vers: