Une histoire de Vampire [saison I] une trahison dans la nuit

Préface: ^^
Voici la première partie des aventures d'un sombre personnage, si cher à mon cœur. Non, c n'est pas un nain, c'est la sombre partie, la bête tapie au fond de nous, prête à se libérer pour prendre en main sa propre destinée
Kalas Varghen... bon, le nom doit indiquer un peu l'orientation de l'histoire.
Pour ma défense, Il n'est pas forcement mauvais. C'est juste quelqu'un qui a eu la force, le talent et la volonté d'assumer ses choix et de vivre avec, de mener ses projets à bien.
Toute ressemblance avec des personnages fictifs est totalement fortuiteet non voulue... ^^


L'histoire de Kalas Varghen,

Citation :

Episode I dans lequel on meurt et on revit

Repéré par une confrérie secrète sigmarite, La Main, alors qu'il n'était encore qu'un enfant, Kalas fût arraché à sa famille à l'âge de 7 ans. Il se distingua lors de son entrainement par ses talents de combattant, sa soif de connaissance et ses capacités plutôt spéciales: bien que très médiocre dans la manipulation des arcanes telle qu'on voulait lui enseigner, il voyait les flux magiques aussi sûrement que le plus entrainé des mages, et même s'il ne savait pas les manipuler, il avait d'autres talents: sa seule volonté pouvait instantanément rendre un homme fou pour quelques heures, ou au contraire le faire sombrer dans le sommeil le plus appaisant.
Il parvint grâce à ses talents jusqu'au grade de frère-chevalier. Ses missions allaient de l'espionnage au vol d'artéfacts ou à l'assassinat. Ce fut au cours d'une de ces missions qu'il croisa un inconnu, pâle, enveloppées dans un long manteau noir. Il dit s'appeler Saîgon, et lui dit qu'il observait ses progrès depuis de longues années. Il lui proposa l'immortalité. Kalas reconnu tout de suite un vampire, ce qu'il avait juré de combattre. Mais ses talents avaient fait naitre en lui une arrogance disproportionnée, et une soif de puissance qu'il n'aurait pas en étant homme. Il accepta, et Saïgon lui offrit le baiser de Sang. Deux semaines après cela, la confrérie fut exterminée. Il n'y eu qu'un seul survivant, un jeune novice prometteur, Nathanel Meric. Kalas lui dit alors:

« Tu me hais, tu veux me faire payer ce que j'ai jugé être le mieux pour tous, et tu a raison de me haïr. La haine est le plus efficace des stimulants. Elle peut pousser l'homme à faire des choses qu'il n'aurait jamais cru capable de faire. Elle l'affranchi de toute barrière. Elle lui donne un but, et la force de le réaliser. Mais surtout, elle le rend libre de son esprit et de son âme. Si tu veux me tuer, il faudra que tu t'avance sur ce chemin, que tu apprenne à être aussi impitoyable que la vie elle-même. Et alors, si tu survie, tu deviendra la mort elle-même...
maintenant, fuis, hais moi, deteste moi, maudit moi, et fuis, pitoyable humain! Lorsque tu sera prêt à me tuer, tu me trouvera... »

Puis il disparu. Laissant Nathanel avec la vision de son modèle, buvant le sang de ses frères à leurs gorges mutilées. C'est ainsi qu'a 17 ans, Kalas s'engagea sur son propre chemin, libéré de toutes ses entraves.

Il rejoignit son mentor qui lui apprit son histoire, il lui apprit comment les premiers de leur races furent crées par le génie de Nagash, comment ils devinrent ses géréraux, et comment Nagash fût vaincu par Sigmar. Il lui apprit que eux, étaient selon la légende des descendants directs de Maatmses, l'un des Septs Ainés.
Il voyagea dans de nombreuses contrées, poussant jusqu'à la lointaine Cathay et aux Royaumes Ogres, perfectionnant ses talents contre des adversaires toujours plus puissants. Ce fut également au cours de ces expéditions qu'il apprit l'existence de rituels interdits, permettant de lier les âmes à des corps ou des armures. Il perfectionna cette techniques, veillant à conserver intact les instincts, souvenirs et capacités de l'esprit, tout en lui imposant une obéissance sans bornes. Il apprit également comment sceller ses familiers et soldats dans des objets, lui permettant ainsi de les appeler, quel que soit le lieu.
Mais malgrès sa puissance montante, il restait insatisfait, il détestait devoir se cacher du soleil, et surtout, il détestait devoir dépendre des humains pour survivre. Il retrouva son père qui lui parla de la légende d'Aborash l'errant, qui se libéra de sa soif en buvant le sang d'un immortel dragon.
Il se mit donc en quête d'un dragon, suffisement puissant pour lui transmettre assez de pouvoir pour apaiser sa soif et en même temps pour trouver un moyen de ne plus craindre le jour.
C'est ainsi que commença sa plus grande œuvre jusqu'à maintenant.

J'aimerai avoir vos critiques, amis lecteurs

Don[i]

la suite... qui se passe après ce que qui précède ^^

Citation :

Episode II, dans lequel on crée et on mange

Cela faisait maintenant 13 longues années que Kalas avait abandonné son humanité et avait rejoint les immortels. Au cours de ces années, il avait beaucoup appris, mais l'absence d'un maître n'avait pas arrangé ses difficultés en magie noire.
Il lui avait fallut trois jours et l'aide d'un mage pour achever son son rituel de scellage, et il avait bien faillit mourir d'épuisement. Il ne devait sa survie qu'a sa volonté de fer et au sang de ses assistants. Mais il avait réussi. Devant lui, une armure de bronze, couverte de signes étrange bougeait lentement la tête. Les yeux rouges de Kalas reflétaient sa satisfaction, l'âme de Mikhalor Qovinus Le conquérant était à présent scellée. Le géant cuirassé tourna la tête, coiffé d'un casque ailé vers son nouveau maître. A travers un masque qui dissimulait un corps absent et de nombreuses runes oubliée, l'esprit de l'ancien roi s'exprima, la voix déformée par la puissance qui saturait son corps:

« maitre... quelles sont vos volontés?
- Te souvient-tu qui tu est, Qorvinus ?
- J'était... un guerrier, la mort m'a prise il y a longtemps... combien... combien de temps ?
- Cela fait maintenant près de 3000 ans, répondit le vampire, votre empire, votre peuple s'est éteint, bien avant que je ne vienne au monde
- Vous m'avez rappelé, maitre, je vous servirais, comme j'ai servi dans l'avant-vie, comandez-moi...
- j'aurais besoin de ta force et de tes talents dans le futur, de grandes choses nous attendent, frère. Mais en attendant, dors en paix. »

Kalas exécuta une serie de signes de la main, et l'imposante forme sembla vaciller. Le vampire tendit sa main et pointa un doigt où était enchâssé un anneau de pierre noir.
Il recita les dernières paroles, et senti sa bague chauffer. Dans une explosion de vapeur, le géant se dissipa, tandis que la fumée s'engouffrait dans la bague.
Un chef d'œuvre. Une âme intacte, garnie de tous ses souvenirs, scellé dans une armure. Il avait déjà réussi, avec grandes peines à rappeler des guerriers des temps anciens, mais seul leur instinct guerrier avait survécu à la technique de rappel. Au moins, maintenant, il aurait quelqu'un à qui parler
Dehors, une boule rouge disparaissait, le crépuscule arrivait.
Sans un regard vers les cadavres exsangues sur le sol poussiéreux, Kalas quitta la tombe.
Il fallait qu'il tienne une promesse, faite il y a fort longtemps.

Le ciel nuageux lui avait permit de voyager de jour, protégé par son manteau noir. Le collier qui pendait à son cou avait lui aussi été très utile, lui permettant soigner les légères brûlures dues à son exposition prolongée au soleil qui, même masqué par les nuages lui donnait aussi un violent mal de tête. Il entra dans une petite ville, comme n'importe quel étranger voulant passer la nuit dans un lit douillet. Sauf que lui, n'avait pas envie de dormir. Il avait soif. Quelques passants, remarquant ses yeux rouges parures tériffiés, avant de continuer leur chemin, convaincus d'avoir vu passer un vieux paysan. Il avait eu raison de perfectionner ses illusions, un simple coup d'oeil lui suffisait et cela lui avait permit de ne pas se faire remarquer de nombreuses fois.
Il entra dans ce qui devait être une taverne et se mit en quête de quelque chose qui lui permettrait d'apaiser sa soif. La serveuse ferait l'affaire.
Kalas poussa légèrement le corps endormi de la jeune femme et remonta le drap jusqu'à sa poitrine, son regard s'attarda sur les deux fines cicatrices qui couraient le long de sa gorge. Elle n'aurait aucun souvenir à son réveil et il avait bu juste assez pour s'apaiser, le temps d'arriver à Altdorf. Elle pouvait s'estimer chanceuse... ou bien était-ce une autre émotion qui avait empêché le vampire de la vider de d'un sang fort délicieux... Il la laissa à son sommeil sans rêve et partit sans un bruit.
La route était encore longue.
Le reste du voyage se déroula sans incidents, il ne voulut prendre aucun risque et voyagait à pied de nuit, aussi rapidement qu'à cheval.

Enfin, par une belle nuit étoilée, il arriva en vue de la capitale impériale. Il senti un frisson lui parcourir l'échine, au moment où il passait les grandes portes. Rien d'étonnant, il avait vécu ici pendant de nombreuses années... Il se rendit compte qu'il était vraiment jeune. La plupart de ses semblables oubliaient progressivement leur ancienne vie, mais il espérait que cela ne lui arriverai pas. Son court apprentissage par les moines Cathayens, son duel contre un ogre... Il se sentait exalté... en plus, il allait revoir Nathanel.

La suite plus tard

Don

Zêtes pas beaucoup inspirés ^^

Citation :

Episode III, dans lequel on se fait de nouveaux amis

La silhouette s'engouffra dans le cimetière en ruine. Malgrès l'obscurité, elle avait le pas sûr, et savais où elle allait. Elle s'arreta devant un petit mausolé en ruine. Celui-ci était orné d'un symbole évoquant une comète. Kalas souris interieurement et ouvrit la grille du monument. Le sol était recouvert de poussière, mais sa vision améliorée perçut quelques traces, assez récentes. Quelqu'un était revenu là. Il espérait juste que c'était bien la personne à qui il pensait. Il senti son exitation monter. Il avait épargné Nathanel sur une intuition, celle que l'enfant de dix ans qu'il avait connu pourait lui être d'un grand secours. Il ne savais pas encore en quoi, mais maintenant que ce qu'il avait planté avait germé, il fallait le récolter. Il ne perçu aucun bruit venant de l'escalier qui descendait dans les tenèbre, et en conclut qu'il n'y avait personne pour le momment. Il s'engoufra dans l'escalier avec précautions, prenant le temps de detecter les pièges. Il avait beau être immortel, un carreau en pleine poitrine n' était pas une experience vraiment agréable, et il aurait besoin de toutes ses forces si il devait se battre.
Kalas arriva en bas, et reonnu tout de suite ces lieux qui lui étaient si familiers: les cuisines, les quartiers, la salle d'entrainement et celle du conseil de l'ordre... Il prit la direction de cette dernière et constata à son arrivée qu'elle avait été remise en état après le massacre qu'il y avait perpetré. Des cièrges brûlaient, au nombre de quarante sept, un pour chacunes de ses victimes. Il s'assit sur le fauteuil du grand maitre et attendit. Il avait le temps.
Quelques heures après son arrivée, il entendit la grille du mausolé grinçer, puis des pas qui descendaient. Il ouvrit les yeux et se concentra. Les flux de magie s'agitaient à l'approche de l'étranger. Puis comme il l'avait prévu, Nathanel entra.
Il avait bien grandi, il était maintenant un homme, d'une vingtaine d'année, avec un visage noble et sombre. Kalas lui n'avait pas changé, et avait gardé son visage enfantin.
Nathanel se figea quand il se rendit compte de sa présence et se raidi.

“ Allons petit frère, tu ne dit même plus bonjour?? le railla Kalas
T...toi... comment??
Comment quoi? Comment j'ai pu revenir ici? Comment j'ai pu te retrouver? Allons allons, tu ne pensais tout de même pas que je t'avais oublié... petit frère...
tu n'est ... qu'une abomination!!
C'est un point de vue tout à fait acceptable, le point de vue d'un fanatique...
qui est-tu pour me juger? tu n'a absolument aucune idée de tout ce que j'ai réussi à faire grâce à ma nouvelle existence...
tu n'a pas idée non plus de ce que j'ai enduré, Kalas!! tu va mourir, pour tous ceux que tu tué !!”

Nathanel sembla se dissoudre en fumée et se précipita sur le vampire, si rapidement que même Kalas eu du mal à discerner ses mouvement. Il se retrouva face au vampire, une longue épée à la main et en un éclair, la plongea droit vers le coeur de mort-vivant pour metre fin à son existence.
Il y serait parvenu si Kalas n'avait pu voir les flux de magies qui se déchainaient chez son adversaire. Le vampire sauta et s'accrocha au plafond, pendant que la lame transperçait le dossier de la chaise où il se tenait une fraction de seconde avant.

“ Eh bien, tu n'a pas perdu de temps... tu est fort, et tu a un grand potentiel...
mais tu crois que ça va suffir?”, ria le vampire.

Nathanel ne repondit rien et inspira profondement. Les flux se concentrèrent dans ses poumons, et Kalas bougea, juste avant que le torrent de flammes soufflé par Nathanel ne l'engloutisse.
Oh, cet humain était vraiement doué avec la magie... bien plus que lui d'ailleurs... il était vraiement prometteur...
Le vampire eu une seule pensée, et une fumée noire se solidifia dans sa main, formant une longue lame sans garde. Il se rua sur l'humain, esquivant un nouveau jet de flamme et visa l'épaule de son adversaire qui reussit à esquiver. Il tourna la tête et leurs regards se croisèrent un bref instant.
Puis ils rééchangèrent une volée de coup, le temps d'une inspiration.
Cet humain avait une rapidité surnaturelle, égale à la sienne. Kalas commença à comprendre la source de ses pouvoirs, Il voyait les flux et reflux de magies, tourbillonnants dans le corps de l'humain qui commençait à s'épuiser. Ce combat était extremement instructif. Il vit trop tard la lame de son adversaire qui lui perça la poitrine, triomphant. Kalas cracha du sang, et Nathanel enfonça plus profondement son épée dans le coeur du vampire, qui se mit à rire:

“Allons, tu ne pensait pas que ce serait aussi facile?!”

Le corps de Kalas se transformait, prenant l'apparence d'une nuée de papillons pourpres, la salle aussi changeait, la pierre des murs se changeait en arbres étranges, le plafond devint un ciel violaçé, où scintillait trois étoiles. Nathanel sentit ses jambes agrippées par les racines, qui l'immobilisèrent totalement. Il ne sentait plus la magie en ce lieu et était totalement à la merci de la nature. Une grande fleur sorti de terre, et s'ouvrit, découvrant un vampire de très bonne humeur.

“ oui, je pense que tu l'a deviné, une illusion, mais ton corps lui, ne le sait pas... Ce lieu est dans ta tête, et la magie en est absente... tu te sent vulnérable, hein... comme un nourisson tombé du berçeau”

Puis une douleur dans son épaule, et ce paysage disparut, aussi soudainement qu'il était apparut.
Nathanel était adossé au mur de la salle du conseil, cloué au mur par une longue lame noire dans l'épaule qui aspirait ses forces. Kalas se tourna vers lui.

“ Tu me prend pour un prédateur sans cervelle? J'ai maintenant un but, plus grand que tout ce que tu peux imaginer. Et ce serait mieux, pour nous deux que tu te joigne à moi. Bon, bien sûr tu n'est pas obligé, tu m'a déja apprit beaucoup aujourd'hui...”

Il se retourna et inspira, avant de souffler un grand crâne de feu noir qui parti dans le mur, forant un grand trou entouré de lave.

“ Mais je pense que nous pourrions retirer tellement plus de notre association...
Alors, qu'est ce que tu a, dans cette vie? Et pense a ce que tu pourrais avoir, dans la mort.. et après, dans l'immortalité...”

Par les burnes de Grimnir !!!
J'avais pas encore lu, je ne peux que m'incliner respectueusement, tu as du talent c'est certain !
L'histoire est prometteuse, la suite !!!

Ah, bah ça fait plaisir !! merci camarade

La suite ce soir je pense...

Citation :

Episode IV, dans lequel on se remémore.



Il faisait froid, et le sol était couvert d'un épais mateau neigeux. L'hiver sylvanien était vraiment vigoureux, mais là n'était pas le problème. Devant les deux hommes, enroulés dans leurs manteaux noirs, une haute tour noire déchirait le ciel gris. La plus petite des deux sillouhettes leva la tête et soupira, dévoilant deux yeux rougeoyants, un teint pâle et des traits tirés. Un vampire. Il s'appelait Kalas Varghen, et cela faisait maintenant quatre-cents-soixantes-trois ans qu'il était mort. Il se remémora la mauvaise fortune qui l'avait amené dans cette terre oubliée des dieux.
Tout avait commençé lorsque des chasseurs de vampires avaient découvert leurs cachette. Ils avaient attaqué en plein jour, lorsque leurs pouvoirs étaient au plus bas, Ils avaient attaqué en nombre, aidé d'au moins une centaine de soldats. Malheureusement pour eux, Nathanel maitrisait de nombreuses techniques de protection, et les deux vampires n'avaient pas été pris par surprise. Les chasseurs s'étaient retrouvés face aux Six Custodes, d'anciens grands rois et champions, dont l'âme était scellée dans une armure avec laquelle le plus robuste humain aurait été incapable de bouger. Dépassant de deux têtes leurs assaillants et insensibles aux balles qui ricochaient sur eux, ils avaient chargés les troupes régulières et les avaient mis en pièce de leur hallebarde. Ces automates disposant de la force d'un ogre étaient ce dont Kalas était le plus fière. Pendant ce temps, lui et Nathanel, son fils de sang avaient affrontés les cinq meneurs, les massacrant en autant de secondes.
Kalas avait alors utilisé une illusion extrêmement puissante sur le chef, un repurgateur nommé Erebus Von Tassel quand celui-ci était agonisant à ses pieds. Le sort avait eu pour effet de consumer lentement son esprit et son âme, mais pas avant que Kalas ai eu le temps de voir celle qui les avait indiqué leur crypte. Une femme, qui aurait pu être attirante si elle n'avait pas été aussi pâle. Si les chasseurs avaient été bernés par la vampire, Kalas, lui, non. Ils avaient été trahis. Et si cette trahison n'avait réussis les détruire, leur refuge était en cendre.
Il avait repris contact avec Saîgon, dont la tour avait été elle aussi rasée, par une coalition d'elfes et d'humains. Cela ne pouvait être une coïncidence, et Kalas avait offert son aide à son père, afin de découvrir qui tenait absolument à mettre un terme à leur immortalité, mais pour lui, cela ne faisait aucun doute. Les Lahmianes, ces aristocrates décadente, qui restaient continuellement dans l'ombre et utilisaient les humains comme pions.
Il les haïssait, de toutes les fibres de son être, il voulait arracher leur gorge parfumée et boire leur sang, déchirer leurs riches robes puantes de ses griffes, torturer leurs esprits et les consumer. A cette pensée, ses canines s'allongèrent et son visage devint celui de la mort. Le soleil perça à travers les nuages, lui arrachant un petit cri de surprise. Les rayons du jour éclairèrent un bref instant les motifs de son manteau, un soleil sanglant aux traits bestiaux, répété en plusieurs endroits.En un éclair, Kalas se mit à l'abris de l'ombre de la tour, tandis que son compagnon prenait son temps pour le rejoindre. Celui-ci ria de bon cœur

“héhé, toujours cette héliophobie ?! Tu devrait te faire soigner mon pauvre Kalas, ou tu va attraper des coups de soleil ...
- La ferme! Qovinus, la ferme !!” gronda le vampire.

Si Qovinus ne craignait pas le soleil, c'est qu'il n'avait plus de corps, Il était un de ses garde du corps et ce qu'on pourrait appeler un ami, si un être de métal pouvait être considéré comme tel.
Qovinus faisait bien deux têtes de plus que lui, et était deux, voire trois fois plus large par endroit. Sa masse pouvait paraitre un handicape, mais ses mouvement pouvaient être plus rapides que ceux d'un humain. Le seul problème était quand il fallait traverser un petit pont fragile ou passer une porte. Au coeur de son armure, se trouvait sceau que Kalas avait fait avec son propre sang, un sceau qui retenait l'âme de son compagnon dans ce monde là. Inutile de dire que ce seul point faible avait été renforcé de toutes les façon qu'il avait trouvé.
Qovinus portait aussi un manteau par dessus sa sombre armure, orné du symbole de l'Aube Sanglante.

“ Bah, le prend pas comme ça, maitre... C'était juste histoire de détendre un peu l'atmosphère, tu a l'air tendu...
- Moi? Non... je me voyais juste en train de vider une jeune femme pâle de son sang mort, lui en laissant juste assez pour qu'elle puisse assister à la fin précoce de sa misérable existence ... je doit dire que j'en ai tiré une certaine satisfaction, répondit Kalas, dévoilant un sourire de prédateur
- La lahmiane ?? tu pense encore à elle? Tu devient amoureux mon pauvre... Là ça devient grave...
- Je préfère encore être sourd que d'entendre ça...
- héhé, qui aime bien châtie bien...
- arrête un peu, tu veux, on a du boulot
- Bien, ô plus plus clairvoyant des réanimateur”

Kalas secoua tristement la tête, décidément, le sens de l'humour de son chef-d'oeuvre s'accroissait de jours en jours.

Bon ,je te l'avoue, je n'ai pas encore eu le temps de tout lire.
Mais ce que je peux dire de ce que j'ai lu, ben c'est superbement bien écrit!!!
Félicitations et continue comme ça!

PS: désolé d'avoir commenté assez tard

Citation :

Episode V où on s'entretient avec un vampire

Kalas fixa la porte de bois encastrée dans la roche et regarda vers le ciel. Cette tour était vraiment grande. Elle appartenait à Lady Eleena Von Carstein. Il était très probable qu'elle soit au courant de leur visite, cette terre était la sienne après tout, et le lien qu'ont les Von Carstein avec leur terre natale était devenu légendaire. Bon, soit elle acceptait de les recevoir de son plein grès, ou pas.
Ils allaient être très vite fixés sur ses intentions. Kalas toucha la porte. Sa vision s'affola et il sauta. Sous lui, la porte explosa en une grande boule de feu. Qovinus eu lui aussi juste le temps de se jeter de coté. Il se releva rapidement et lança:

“ Une coutume d'aristocrate de recevoir les gens comme ça?
- A mon avis, juste pour recevoir les gens qui en veulent à sa vie
- on en veut à sa vie, maitre? dit-il avec une pointe d'ironie
- Maintenant oui, on monte jusque en haut, on l'accule dans son trou à rat et on la fait adroitement passer de vie à trépas après qu'elle nous ai révélé tout ce qu'elle savait. Des questions?
- A vrai dire, il y a bien une chose qui me cause quelques soucis...
- Oui, moi aussi...

Mannfred Von Carstein, ils prononcèrent ce nom en même temps... Le redoutable comte vampire de Sylvanie. Un adversaire redoutable qui avait presque réussi à conquerir l'Empire... Un énorme empêcheur de tourner en rond...

- On a le temps de faire nos affaire là haut et d'avoir disparu quand il saura? demanda le géant
- Mannfred est le genre de personne qu'il vaut mieux compter dans ses alliés... Nous ne sommes pas là pour nous faire des ennemis. De toute façon, nous avons la preuve que Eleena n'a pas envie de nous voir.
- Et vu qu'elle a tenté de nous tuer, elle doit cacher des choses au sujet de tes copines...
- Je ne suis pas sûr que le comte aimerait savoir qu'il y a des espions parmi ses vassaux, dit Kalas avec un sourire malicieux, la nuit est dans une heure. On va à Drakenhof, on demande une audience au comte, et on lui révèle ce qu'on sait sur elle. Et puis au pire, on a une bonne monnaie d'échange...
- Si je ne te connaissait pas, je dirais que tu est fourbe, calculateur et perfide, maitre...”

Les derniers rayons du soleil disparurent dans la nuit hivernale. Avec un cri strident, deux grandes créatures ailées s'élancèrent vers le ciel noir.
Elles atterrirent une heure plus tard, près du château de Drakenhof, et deux ombres sautèrent de leur dos, puis, les montures disparurent dans un nuage de vapeur. La silhouettes massive du château se dressait au flanc de la montagne, ses tours acérées telles des montagnes cruelles. Le château était le reflet de la terre qu'il gouvernait, impitoyable.
Kalas avança jusqu'aux gardes silencieux qui montaient la garde. Il leva la main en signe de paix et leur annonça

“ Je suis Kalas Varghen, fils de Saîgon, de la lignée de Maatmses. Je sollicite une audience auprès du Seigneur maitre incontesté de ces terres!”

Les longues années qu'il avait passée lui avaient au moins enseignée les protocoles lorsqu'on s'adressait aux nobles, et les vampires nobles restaient des nobles avant tout.
Les squelettes s'écartèrent après un petit moment. Déja une bonne chose de faite.
Il libéra ses cinq autres gardiens. L'air devant lui sembla se densifier, puis s'ouvrit dans des éclairs noirs. Ils restèrent silencieux, tels des statues d'obsidienne. Kalas n'eut qu'un seul commandement:
Vigilance.
Ils entrèrent dans le château, leurs hallebardes levée comme à la parade. Les gardes leur ouvrirent le chemin jusqu'à la salle du trône. Celle-ci était immense, au fond était installé un grand trône d'obsidienne où Vlad, puis Konrad et enfin Mannfred, les maitres de la lignée s'étaient installés.
Quelques vampires les toisaient, certains avaient encore des vestiges d'humanité, d'autres n'étaient que de grandes chauve-souris, avec de riches vêtements.
Sur le trône était installé Mannfred Von Carstein, L'Eveillé, maitre de cette terre désolée.
Soudain, un des vampires de la salle se mit en travers de leur chemin. Il dégaina une rapière ouvragée et fit une parodie de salut. Les six gardes réagirent et formèrent un cercle autour de leur maitre, leurs armes pointée vers l'exterieur. Le vampire s'exprima:

“je suis le baron Meredrick, membre de la famille Von Carstein depuis trois cents ans. Kalas Varghen, montre moi ce qu'un bâtard sang mélé comme toi sais faire en combat singulier.”

Kalas eu un regard vers le comte et comprit que c'était une épreuve, de jeunes nobliaux écervelés qui voulaient faire leurs preuves auprès de leur maitre. Mais celui-là devait être particulièrement atteint. certes, Kalas n'était pas beaucoup plus vieux, mais celui-là sortait à peine de l'enfance. Tant pis pour lui. Kalas fit un signe de la main et le cercle protecteur s'ouvrit. Il répondit

“ Je suis Kalas Varghen, membre le l'Aube Sanglante. Je relève votre défi ,baron.
- Bat-toi jusqu'a la mort, batard!!” cria le baron en se jetant sur lui

D'une pensée, Sh'aruin, sa lame se matérialisa dans la main. Kalas esquiva sans peine de coup d'estoc du baron. Celui-ci se battait comme lors d'un duel impérial, la lame dans la main droite, la main gauche derrière le dos. Bien sûr il avait un style certain. Mais il n'avait pas du affronter beaucoup de vrais adversaires pour apprendre ce qu'il ne fallait pas faire en combat. Et ce genre d'idiotie en faisait partie. D'une botte, Kalas brisa sa lame, d'une autre, il lui trancha la main droite, puis il l'agrippa au cou de ses griffes et lui arracha l'autre bras. La surprise n'avait pas encore quitté les yeux du baron lorsque les crocs de Kalas se refermèrent sur sa gorge et la déchirèrent. Kalas bu le sang du noble qui hurlait de douleur, puis d'un mouvement ascendant, l'envoya voler vers le plafond. Rugissant son triomphe, il inspira profondément et souffla un jet de feu noir en direction du corps gesticulant en l'air. Les hurlements du baron cessèrent quand ses cendres noircies se dispersèrent dans la foule. Kalas la regarda et montra les dents, défiant un autre de ces arrogants de vouloir essayer de le tuer. Aucun ne soutint son regard, empli d'une soif de sang difficilement contenue.
Une voix autoritaire s'éleva, celle du comte:
“ pas mal, ce pauvre Meredrick n'avait aucune chance... Ainsi, tu a sollicité une audience... que veux-tu, jeune sang?
- Monseigneur, dit Kalas en s'inclinant. J'ai sollicité une audience au sujet de Lady Eleena, membre de votre famille. Nous avons des raisons de croire que cette dernière est impliquée avec la sororité lahmiane, et dans l'attaque de mon domaines et celui de mon maitre.
- Et donc votre but est de l'interroger, c'est cela?
- C'était notre but en effet, mais elle a essayé de me tuer il y a une heure, devant la porte de sa tour.
- Et donc avant d'attaquer un de mes enfant, vous êtes venus me demander la permission, c'est cela ?! Tonna le comte

Dehors, un orage éclatait, La voix du vampire était terrible, certains de ses sujets gémissaient ou fuyaient. Les flux de magie noire semblaient venir à lui, tels un grand manteau de ténèbres. Kalas frissona. Il sentait la peur revenir, comme elle l'avait fait il y a des siècles. Il soutint le terrible regard du comte.

- Mon maître ne souhaite pas vous avoir parmi ses ennemis, Quant à moi, j'avais espéré qu'il serait possible de rencontrer Lady Eleena, sans que le sang ne coule à nouveau.
Le comte éclata de rire, d'un rire preque démoniaque. Les dernières chandelles s'éteignirent.
Puis il reprit:
Je suis au courant des machinations de ma fille, elle s'imagine que je ne la voit pas, en train de parler à son miroir, en train de raviver les cultes interdits dans son domaine... Puisqu'elle a essayé de vous tuer, l'honneur veut que vous vous défendiez... Tout dommage collatéral sera considéré comme.. de la légitime défense. Puis il s'adressa à l'assemblée terrifiée: Que tous ici sachent que je suis le seul maitre !! que rien dans mon royaume ne m'échappe ! Et que ma vengeance sur les traitres sera à la hauteur de leur trahison!!”

Kalas fût congédié d'un signe de la main. Il était heureux de partir.

Citation :

Episode VI dans lequel on se bat.

Sous les nuages lourds de l'hiver sylvanien, une bataille faisait rage. Une bataille d'une autre époque, c'était des humains, qui se battaient contre d'autres humains. Des rangs serrés et disciplinés de soldats masqués et engonces dans des armures sorties droits d'une autre culture fendaient à l'aide de longs sabres recourbés une masse informe de formes humanoïdes. Cette bataille, au pied d'une haute tour noire, voyait s'affronter les trois-cents-vingt-trois meilleurs guerriers du Seigneur Tak'merun, face à la meilleure defense que la Vampire Eleena Von Carstein avait eu à opposer.
Des guerriers, morts depuis longtemps, suivaient leurs Roi, lui aussi mort, qui les menait silencieusement dans la mêlée. Face à eux, des rangs interminables de zombies, vomis par la terre elle-même en réponse à l'invasion, ces lentes créatures ne pouvaient espérer arrêter les revenant en sous-nombre, dont la guerre était la seule raison d'être, même avant leur mort.
Sur une butte, hors des combats, six personnes attendaient, une assez petite, dans un long manteau à motifs, et cinq géants, dans des armures ornée de runes, le sixième était déjà à l'oeuvre. Kalas, un vampire lui aussi, souris, la bataille se présentait bien. Sa petite armée, rompue aux combats, surclassait aisément ses putrides adversaires. Il ne lui restait plus qu'a attendre que la vampire ne sorte de sa tour, lorsqu'elle verrait que la bataille était perdue.
En contrebas, les zombies tentaient de submerger leurs adversaires sous le nombre. Quelquefois, l'un d'entre eux était immobilisé par la masse putride et mis à terre, mais pour chaque revenant mis hors de combat, cinquante zombies étaient découpés méthodiquement. Peu à peu, la ligne de zombies recula, et moins en moins se relevaient. La Comtesse vampire devait être à bout de forces. Soudain, sur la droite des combats, il eu une grande confusion. Une grande créature, hybride de chauve-souris et d'humain faisait voler les combattants des deux camps. Sans doute un vampire fou, libéré de sa cage et laché sur l'ennemi. Dans ce cas, Eleena devait être particulièrement désespérée... Voyant la créature disloquer les armures de ses hommes, une haute silhouetter se dirigea vers elle, et pointa une longue hallebarde dégoulinante de fluides. Perdue à sa frénésie, le vampire fou se jeta sur le géant et s'empala sur l'arme, avant d'être clouée au sol. Une lourde botte s'abattit sur son torse et le géant dégagea sa lame du corps de la créature, avant de l'y plonger encore, et encore, jusqu'à ce qu'il ne reste du vampire plus qu'une pulpe sanglante. Puis il leva son arme ensanglantée vers le ciel agité en signe de victoire. Autours de lui, ses guerriers se relevèrent, et retournèrent dans la mêlée.
Le massacre dura encore une heure, jusqu'à ce que le dernier zombie eu retrouvé le repos.
Finalement, la vampire n'était pas sortie et n'avait pas cherché à fuir. Tant mieux se dit Kalas, pas besoin de lui courir après. Si elle voulait rester dans son trou à rat et mourir comme un rongeur, c'était son problème. Mais avant cela, il fallait qu'elle parle. Selon Saîgon, elle était leur seul lien avec les véritables instigatrices de l'attaque qui les visait. Kalas s'approcha de la tour, maintenant cernée par ses troupes.
Il ne remercierait jamais assez Nathanel pour son aide lorsqu'ils avaient ramené plus de six cents âmes de l'autre monde. Ils avaient effectué ce rituel lors de leur dernier passage à Cathay, lorsqu'ils avaient découvert cet ancien roi et toute sa garde d'honneur dans une tombe oubliée. Le seul problème qu'ils avaient eu avait été de quitter la région sans attirer trop l'attention, ce qui n'aurait pas été possible à la tête de cette armée. De plus, elle était trop imposant pour être scellée dans la bague que Kalas portait au pouce droit. Encore une fois, Nathanel avait été d'une aide inestimable, et modifiant les rituels. Il avait utilisé un grand rouleau de tissu, et avait scellé les soldats par dix, dans une séries de sceaux identiques. Ils avaient même réussis à partager l'armée en deux, Kalas se réservant le roi, qu'il avait lui même ramené, selon sa technique habituelle.
Le roi en question s'approcha de lui, et lui dit à travers son masque:

“ La bataille est gagnée, maitre. Mes hommes occupent le champ de bataille, quels sont vos ordres?
- c'était une belle bataille, vous n'avez pas perdu vos talents... mais il vaux mieux de pas trop attirer l'attention, prend vingt de tes hommes pour surveiller la tour, les autres vont être scellés,
- toi, tu reste avec eux et tu veille à ce que personne ne quitte les lieux...
- Bien maitre, comme vous voudrez.
- Qovinus, avec moi, on monte. les autres surveillez aussi”

Kalas sortit un petit tube de métal noir de son manteau et en sorti un long rouleau de tissus, orné de runes écrites à l'encre. Il prononça quelques mots et son armée sembla se dissoudre dans l'air. Trente signes apparurent sur le tissu, qu'il roula et remit en sureté.
Puis, le vampire et son partenaire s'avancèrent vers la porte, pendant que le reste des soldats prenait position autour de la tour.

Lol, j'ai lu que la première partie mais je commence la deuxième avec intérêt. N'arrète surtout pas, c'est très bon.

merci des encouragements!
dire qu'au début, c'était vite fait pour trouver un historique d'armée comtes-vampire...
Je crois que je me suis attaché à ce sympathique personnage...
faudrait que je lui trouve une fille... pour qu'ils partent ensemble à la chasse à l'humain, c'est si romantique
d'ailleurs, j'hésite à présenter un dessin des perso? ou alors c'est mieux de laisser le lecteur imaginer??

Don, Galvanisé

Citation :

Episode VII, dans lequel on fait de grandes découvertes

L'intérieur de la tour aurait pu passer pour un luxueux palais, si il n'y avait pas eu toute cette poussière et ces créatures contre-nature, crées par le génie malsain de la propriétaire des lieux.
Un nouvel hybride se présenta devant Kalas, un énorme chien dont la tête avait été remplacée par le torse d'un homme. Les yeux fous de la créature torturée se posèrent sur le vampire, avant que sa lame ne sépare les deux moitiés qui n'auraient jamais du être réunies. Kalas fut dégouté, lorsque le sang de la créature ruissela sur le sol. Il avait déjà tué, et dès ses débuts, mais parce que cela le rapprochait de son but. Dans ce cas, ses adversaires étaient des animaux, qui attendaient la mort comme une libération. Sa haine pour la vampire responsable de tous ces malheurs enfla au point que la seule chose qui pouvait le satisfaire était une irrésistible envie de tuer. Avec un hurlement assourdissant, il se rua dans les escaliers, son monde se résumant aux mouvements de ses ennemis, aux arcs sanglants que sa lame décrivait et au sang qui jaillissait de membres coupés et d'artères tranchées. Puis, sa colère s'arrêta, et il regarda autour de lui. Une trentaine de monstres déformés gisaient sur le sol, démembrés par sa furie. Pourquoi? La vampire avait joué avec mes paysans des alentours depuis des années, les torturant par plaisir, les déformant selon sa folie, les tuant et les réanimant comme une petite fille cruelle aurait fait avec des poupées. Kalas était écœuré par un tel non respect des règles élémentaires de la nature. Lui, considérait les humain comme un moyen de survivre, et quelquefois ne les tuait même pas quand il se nourrissait, et au moins, respectait profondément ceux qu'il ressuscitait. Elle, ne les considérait même pas comme des créatures vivantes. Elle paierait pour tout, il la vaincrait, la briserait, boirait son sang et consumerait son esprit
Dans sa frénésie, il était arrivé dans une sorte de salle à manger. Une table avait été dressée, avec des assiettes d'argent et des couverts patinés par le temps. On pouvait aussi percevoir un bruit, comme celui que ferrait des gouttes qui tomberaient. Kalas leva les yeux vers le plafond et les vit.
Des corps humains étaient suspendus par les pieds, et couverts de coupures par lesquels ils avaient été vidés de leur sang. Il pu voir un vieillard, une femme d'une quarantaine d'année et une petite fille, qui ne devais pas avoir plus de huit ans. Kalas se mordit profondément la lèvre inférieur de ses crocs sous l'effet de la colère. Le gout de son propre sang l'apaisa. Qovinus arriva derrière lui. Même lui parut scandalisé par la scène d'horreur qu'il percevait. Il dit d'une voix teinte de mépris:

“Comment les Dieux ont-ils pu laisser cela se produire?
Les vampires sont maudits, oubliés des Dieux... Et puisque les Dieux n'ont pas voulut punir les coupables, il faut que quelqu'un le fasse.”

Qovinus acquiesça silencieusement, quand une voix, féminine, terriblement irronique et d'une cruauté sans borne se fit entendre:

“Me punir? Ahahaha!!! et je suppose que tu est celui qui va le faire?

Lady Eleena apparut sur le seuil d'une porte. Elle était semblable à un zombie, tant son corps s'était décomposé sous l'effet se la magie noire. Elle portait une riche robe pourpre. Elle continua:

Je constate que tu est encore vivant, ces humains ne peuvent même plus faire les tâches les plus simples, dit-elle en désignant les corps pendus d'un geste las, Eh... bien, je suppose que je vais devoir le faire moi-même...
- Immonde Charogne... dit Kalas avec froideur. Ainsi c'est toi qui veut nous voir disparaitre...
- Moi, et d'autres...je..
- Tu va me dire tout ce que tu sais, et ensuite je mettrais un terme à ta misérable existence, suceuse de sang dégénérée !
- Quoi?!!
- J'avais prévu de boire ton sang, une fois que tu serais morte, mais il doit être encore plus écœurant que celui de tes création, vu ton aspect..
- espèce...de... je vais te faire regretter ce que tu viens de dire, répondit-elle, la colère lui donnant un air encore plus cadavérique, si cela était encore possible
- et comment ?? tu tient à peine debout... à moins que ce soit la crasse de ta robe qui te le permette...”

Elle s'élança soudain vers Kalas, toutes griffes dehors. Elle était étonnement facile à provoquer. Sans doute se croyait-elle encore une belle jeune femme... Elle était néanmoins une vampire, et en tant que tel, elle ne devait pas être sous estimée. De plus, il fallait qu'elle vive un peu, et Kalas ne pouvais prendre le risque de la tuer par accident. Et elle, n'avait pas ce genre de préoccupation...
Elle était sur le point de porter le premier coup, quand la hampe de la hallebarde de Qovinus s'enfonça dans son ventre, la pliant en deux. Sous l'effet de la rage, elle se releva vite et chargea le géant. Ses griffes labourèrent l'armure creusant de petits sillons, avant qu'elle ne repousse le géant d'un violent coup qui le jeta à terre. Kalas montra les crocs et se jeta sur elle, ses propres griffes sorties, telles de petits poignards d'argent. Elles touchèrent la vampire au dos, déchirant sa robe. Elle fut propulsée en arrière mais parvint à rétablir son équilibre, avant que Kalas ne sois à nouveau sur elle, tentant de lui immobiliser les bras, ou plutôt de lui arracher. La vampire riposta avec férocité, et ses griffes s'enfoncèrent profondément sous la clavicule gauche du vampire. La sensation de son sang en train de couler décupla ses forces. De sa main droite, il lui enserra le poignet, avant le casser comme une branche sèche et se séparer la main du bras. La vampire hurla de colère et tenta de sa main valide de lui enserrer la gorge. Elle y parvint et commença à serrer. Ce n'était pas mortel, mais bien désagréable. De rage, Kalas inclina la tête et mordit pofondemment la main qui le serrait. En effet, le sang de la vampire avait un gout de pourriture... Elle cria de rage, puis la lame du vampire décrocha la bras à la hauteur de l'épaule, avant qu la hallebarde de Qovinus ne se charge de l'autre bras et des jambes.
Kalas retira la main, toujours enfoncée dans sa poitrine, et regarda la chose grotesque qui s'agitait à ses pieds, essayant de morde. C'était un cadavre, sans bras ni jambes. Le combat avait duré un peu plus de cinq secondes, trop rapide pour être suivi par des yeux humains. Kalas s'agenouilla et se concentra un bref instant. Eleena se mit à convulser, alors que des lances d'énergie psychique pures ravageaient son cerveau pourri. Il était là, quelque part. Kalas pouvais presque le sentir, le nom de son maitre. Il entraperçu des bribes d'images, de souvenirs avant de vriller le lobe temporale d'une décharge de haine concentrée. Enfin, les défenses de la vampire cédèrent. Elles firent place à d'autres paysages, un homme richement habillé à l'air sévère, un médaillon gravé d'un bateau; une ville en plein soleil, traversée par un grand fleuve. Puis les images changèrent, un château vétuste, avec un drapeau représentant une licorne; une grotte gravée d'étranges symboles... Ce fut tout ce qu'il pu voir. Il se redressa et se tourna. Une fenêtre, donnant sur la nuit mourante, une idée germa. La fenêtre se brisa quand le corps mutilé de la vampire passa au travers. Elle s'écrasa dans la neige en contrebas. Une chutte de cette hauteur ne la tuerai pas, mais le soleil qui se lèverait dans une heure, oui. Elle allait mourir lentement, en c'était tant mieux.

“ Que faisont nous maintenant, Kalas? demanda Qovinus
- la même chose que chaque matin, Qovinus, on sort pas, on reste ici pour la journée et on fouille cette tour de fond en comble. Il y a peut-être encore des choses intéressantes à en tirer”

Woww !!! Ca fait trois fois que je relis le tout !
Ca ne se commente pas, ca s'admire !

ça fait chaud au cœur de voir que son travail est apprécié ^^ merci beaucoup
Le prochain épisode demain, un peu plus calme... normalement
j'essaierai de mettre quelques nains un jour, mais chut, c'est un secret...

Citation :

Episode VIII, dans lequel on revit des anciens rêves.

Ils passèrent une demi journée à ratisser la tour, inspectant la crypte, où reposait le sarcophage de feu l'ancienne propriétaires, ainsi que la bibliothèque poussiéreuse, ce qui pouvait être qualifié de cuisine, jusqu'au plus petit placard ou armoire. Il n'y avait rien, pas la moindre objet pouvant servir à la magie noire, ni de livre de sorts dont tous les sorciers raffolent. La question était: Où cette dégénérée s'était-elle livrée à toutes ses expériences? Kalas fulminait, il y était presque, et pourtant ce lieu continuait de lui échapper. Il lâcha un juron et passa sa colère sur un banc de bois pourris, qui fut pulvérisé par la violence du coup. Effrayé par une telle débauche de violence, un rat courut se mettre à l'abri, dans une fente du mur. Mais bien sûr! Kalas se maudit de ne pas y avoir pensé plus tôt... il commença à inspecter les murs, et senti un léger courant d'air sur son visage. Il venait d'un mur de pierres noires, au fond d'un cul-de-sac des souterrains. Une odeur de pourriture lui assaillit les narines. Il se mit à rire, Il l'avait enfin trouvé, le laboratoire...
Il appela Qovinus:

“Viens donc voir ce que j'ai trouvé... vu l'odeur, ça doit grouiller de cadavres de l'autre coté...
- Ya juste un problème... le mur
- Bah, ce n'est qu'un détail, ce n'est quand même pas un petit mur comme ça qui va t'arrêter, ou alors est-ce que je doit appeler tes frères pour t'aider ? Fit ironiquement le vampire
- Ca c'est un coup bas Kalas... c'était une simple constatation...
- Aller, au boulot”

En trois coups de poing, une brèches avait été ouverte dans le mur, trois seconde plus tard et autant d'autres coups, il s'effondra dans un nuage de poussière et de débris.
Kalas entra dans la chambre noire, sa vision s'adaptant instantanément aux ténèbres environnantes. Sa bête intérieur gronda... il n'aimait pas ça, il ressentait comme une menace, presque tangible. Ses crocs s'allongèrent. Le laboratoire ressemblait à l'intérieur d'une cathédrale d'un style plutôt gothique, mais toute ressemblance avec un lieu saint s'arrêtait là. Les banc où les masses assistaient au sermons étaient remplacée par toute sortes d'étagères, remplies de bocaux, dont le contenu était non identifiable. En lieu et place de l'autel, une grande table, munie de sangles qui devaient servir à attacher les malheureux sujets d'expérience. Cette table était reliée par des fils à une imposante machine, qui émettait périodiquement des éclairs verdâtres. Une petite silhouette voutée était en train de s'affairer sur la machine. Pendant une seconde, Kalas jura qu'il s'agissait d'une autre des abominations de la comtesse, puis se rendit compte de son erreur. Cette créature était n'était effectivement pas humaine. Mais à la différence des autres habitant du donjon, elle ne l'avait jamais été. Un skaven. Un amalgame de rat et d'homme. Le skaven senti une présence et cru sans doute que la comtesse était de retour.

“ Là... c'est bon bon, ouiii le pressiiieu est prêt. Mieux-mieux il va falloir faire cette fois, chose-morte, sinon, pas d'arrangement avec le puiiissant clan Moulder...

Voila quelque chose d'intéressant, ainsi cette catin trafiquait avec les skavens. De mieux en mieux.
Le skaven se retourna brusquement, et comprit son erreur, il se tut aussitôt et recula, avec des couinements désespérés.

- ne t'arrête pas maintenant, cela devenait intéressant... puante créature... dit Kalas en caressant ses griffes sorties. il montra les crocs, et le skaven se tassa de terreur. Parle, maintenant !!
- non-non...!!! me tuer ils vont si je parle !!!
- te tuer je vais si tu ne parle pas, rat !!! et te ressusciter aussi, avant de te retuer !! et tu connaitra une éternité de souffrance de mes mains, telle que tu ne l'a jamais imaginée!!! Parle !
- Noooooon !!! parler je vais... ouiiii parler je vais, ô plus immortel des immortels, pitié, pas tuer le pauvre Snik ! "
Kalas s'approcha de lui et le souleva par la fourrure du cou.
- Heh bien convainc moi... dit-il, fixant le skaven de ses yeux rouges.
- la chose morte... elle est venu nous voir... elle voulait une puissante créature pour tuer chose mortes.... elle a dit qu'elle pouvait aussi nous aider avec ses pouvoirs trèèèès puissants...
- Qu'est ce que tu fait ici toi?
- J'aide la chose morte à nous aider... elle fait revivre nos grands specimens, mais pas toujours marcher...
- bien, autre chose??
- Nooon... tout dit j'ai... je jure...”

Kalas vit qu'il ne mentait pas, il était trop terrorisé. Il lui enfonça machinalement ses griffes dans la poitrine, avant de les ressortir en serrant le cœur palpitant du skaven et but longuement à la plaie béante. Il jeta le cadavre sur le coté et remarqua une rangée de tonneaux contre le mur. Il s'en approcha et perçut de faibles bruits venant de l'un d'entre eux, des battements de cœur, une respiration difficile. Il disloqua le couvercle de ses griffes. Il y avait quelque chose de vivant à l'intérieur, un humain. Ou plutôt une humaine. Et son visage famélique avait quelque chose de familier. La Lahmiane, ou plutôt celle qu'il avait pris pour une vampire lorsqu'il avait sondé l'esprit du chasseur de vampire. Celle qui les avait mené jusqu'à lui... Une irrésistible envie de meurtre submergea son esprit. Sa lame apparut dans sa main, et en deux coups rapides, le tonneau vola en éclat, projetant des échardes de bois aux alentours. Il la vit plus précisément, parmi les débris de ce que avait été sa prison. Elle était extrêmement maigre, et vêtue d'un habit de paysan déchiré. Elle ouvrit deux grands yeux gris, qui semblaient demander un échappatoire rapide à sa souffrance.
Tout était de sa faute... à cause d'elle, son foyer avait brûlé, à cause d'elle, il avait du s'exiler... Kalas pointa la pointe de son épée vers la gorge de la fille et se prépara à assouvir sa vengeance, Il en avait si souvent rêvé...
Mais le coup de grâce ne vint pas. Kalas tremblait. Et merde, pourquoi? Il voulait voir cette fille morte, son sang couler, sa vie s'échapper... il en était sûr c'était ce qu'il voulait. Alors pourquoi n'arrivait-il pas simplement à baisser le bras et laisser sa lame mettre fin à ses souffrances? Quelque chose dans son sang l'empêchait de la tuer comme un animal. Il était fière de ne pas être dépendant du sang, pas comme ces vampires qui avaient laissés leur bête les submerger. Lui, la maitrisait avec toute la force de sa volonté, et il ne s'abaisserait pas à tuer par plaisir. Il ne vaudrait alors pas mieux que la précédente propriétaire des lieux.... Oui, cela devait être cela qui l'empêchait de la tuer. A moins que cela ne soit plus profond, plus lointain, comme lorsqu'il pouvais sortir le jour...
De rage, il enfonça profondément sa lame dans le sol et donna un grand coup de poing dans la mur.
La fille retomba dans l'inconscience. Qu'allait-il bien pouvoir faire, maintenant?
Il soupira et rengaina sa lame. A quelques mètres de là, la forme immobile de Qovinus riait silencieusement.

Diantre, arrête toi ou tu vas nous pondre un roman

Sans blague tu as vraiment du talent l'ami j'adore ton histoire continus comme ça !

Désolé pour le double post, mais la .....

Don sincèrement ton histoire est captivante et excellente . Je suis rendu à la V parties et vraiment je suis impressionné, Dis donc il y a du talent su ce forum! D'ailleurs ça me motive pour ma propre histoire . En passant vous pouvez allez y jeter un coup d'œil : red :

Bref, continues comme ça Don!!

je n'irai peut-être pas jusqu'au roman... mais je compte bien finir la saison I
en tout cas merci l'ami

Citation :

Episode IX où on se donne rendez-vous



Le carrosse roulait doucement sur la route pierreuse, parfois secoué par un cahot ou une pierre. Il devait être midi et un vent frais soufflait. Pourtant les fenêtres demeuraient closes et de lourds rideaux masquaient l'habitacle. A l'interieur, Kalas semblait perdu dans ses pensées. Tant de choses imprévues étaient arrivée, il avait répondues à certaines questions lors de son séjour en Sylvanie, mais il en avait aussi rapporté d'autres questions. Il lui faudrait du temps pour y voir un peu plus claire, mais pour l'instant, il devait contacter Saîgon et lui faire un compte-rendu de son enquête. Celle-ci avait beaucoup avancée, mais était maintenant plus obscure, il s'était trouvé de nouveaux ennemis mais aussi un nouveau compagnon.
La fille qu'il n'avait pas tué dans la tour était assise face à lui sur la banquette. Elle avait meilleur mine que lorsqu'il l'avait trouvé. Une bonne semaine de repos dans une maison abandonnée lui avait permis de retrouver la forme. Kalas avait même du faire de la cuisine, pendant qu'elle se reposait, ce qui n'avait pas manqué de beaucoup amuser Qovinus, évidement. Qu'est ce qu'il pouvait être lourd parfois... Il était pour l'instant débarrassé de ses plaisanteries, le plaisantin en question avait été scellé un peu plus tôt dans la journée pour pouvoir se déplacer plus discrètement. Kalas ouvrit un oeil, puis l'autre et la dévisagea. Elle devait avoir une vingtaine d'année, un peu plus que lui quand il avait commencé à ne plus vieillir. Elle était encore un peu maigre, mais plutôt attirante. De grand yeux gris, de longs cheveux noirs... même le vampire ne pouvais s'empêcher de se sentir attiré.
Elle ne semblait pas effrayée par le mort vivant en face d'elle, elle devait se douter qu'elle ne mourrais pas tout de suite, et avais préféré la compagnie de Kalas à sa vie dans la misère de Sylvanie, sous la menace arrogants Von Carstein. Sa volonté de suivre le vampire avait allongé sensiblement son espérance de vie.
Elle s'appelait Alizebeth Kampheld, un nom tiré de la petite noblesse sylvanienne, avant l'arrivée de Vlad au pouvoir. Elle avait été servant de Lady Eleena pendant une courte période, ce qui expliquait qu'elle soit encore en vie, et elle avait effectivement mené les chasseurs jusqu'à Kalas. Puis, elle avait été enfermée dans ce tonneau et s'était reveillée dans une maison en compagnie d'un jeune homme pâle aux yeux rouges. Elle avait tout d'abord été terrifiée, mais il ne l'avait pas tuée, même s'il semblait en avoir envie. Elle avait hésité avant de demander au vampire la permission de le suivre et il avait fini par accepter, même s'il semblait assez contrarié.
C'était elle qui avait réussis à lui procurer leur moyen de transport, en plein jour, chose qu'il aurait été incapable de faire... il fallait bien reconnaitre qu'elle avait son utilité, se dit Kalas.
Il avait donné au cocher la direction d'une formation rocheuse, ou se trouvait une grotte. Leur rendez-vous était là.
Kalas rejeta le cadavre du cocher. Leur rendez-vous pouvait durer assez longtemps, et il ne pouvait prendre le risque que l'humain qui conduisait ne parte et divulgue la localisation de cet endroit. Il avait été décapité par surprise, et n'avait pas souffert. Alizebeth avait poussé un petit cri lorsque la tête avait roulé jusqu'à ses pieds, mais n'avait pas dit un mot et s'était résignée. Au centre de la grotte de trouvait un tas de bois mort, entouré de rune écrites avec le sang du cocher. Kalas se plaça face au tas de bois, à l'interieur d'un cercle de sang et ferma les yeux. Il leva le doigt où il portait sa bague, et celle-ci fût entourée d'un halo noir. Des bourrasques de fumée noire en sortirent, l'air devint lourd et s'ouvrit. Dans des éclairs noirs, ses six gardes se matérialisèrent.
Ils prirent position autour du cercle et se mirent à genou et commencèrent à incanter.
Le bucher s'embrasa, et une fumée noire en jaillit, d'abord diffuse, puis elle pris forme.
Un visage apparut dans les volutes, celui de son maitre et père. Il pris la parole:

“ Ah, Kalas, enfin... je commençait à me demander si Eleena ne t'avait pas tué...
- je suis au regret de vous annoncer que non, elle ne m'a pas tué...
- Toujours ton humour... Viens en au faits
- Bien... Tout d'abord, c'est bien elle qui a indiqué la localisation de mon sanctuaire, par l'intermédiaire d'une de ses agents
- Sais tu qui est cette agent?
- Oui, il n'avait fait que suivre les ordre et ne connaissait rien de la conspiration...
- Il ou elle ? Fit ironiquement la voix de Saîgon.
- Oh ça va, vous n'allez pas vous y mettre aussi!!
- Très bien... autre chose?
- Oui, j'ai pris un skaven dans le laboratoire d'Eleena, il a dit qu'elle avait un arrangement avec eux, il l'aidait pour attaque contre des “choses mortes”, des vampires je présume... mais je ne sais pas si c'est une attaque contre notre lignée, ou si elle cherchait à détrôner Mannfred. J'ai aussi récupéré quelques bribes d'images dans sa mémoire, mais rien de bien précis: un homme avec un médaillon, un château, une grotte...
Ah, et aussi elle est morte et bien morte, dit Kalas avec une certaine satisfaction
- Une bonne chose de faite... de mon coté, Nathanel n'a trouvé aucune implications de la Sororité Lahmiane avec Eleena... Apparemment elle travaillait seule.
- Ça j'en doute. Ça voudrait dire qu'elle a planifié les attaques des sanctuaires de huit membres de notre lignée seule? Elle n'a pas l'intelligence pour... elle n'était qu'un pion d'une autre puissance.
Maître, j'aimerai continuer les recherches du coté des bibliothèques, le seul élément concret que j'ai est le médaillon, Il faudrait arriver à savoir ce qu'il est, et à qui il est, si il existe
- Bien, fait comme tu l'entends... La prochaine Aube est dans deux cycles, au siège. Soit là, Kalas...”

Dans un bruit étouffé, la fumée se dissipa et le feu s'éteignit. Les gardes restèrent silencieux tandis que leur maître réfléchissait en silence. Ses yeux rouges se posèrent sur chacun d'eux avant de s'arrêter sur Alizebeth.

“Tu ne sais vraiment pas dans quoi tu t'es embarquée, humaine... fit-il sombrement
- Si je peux vivre, alors ça me va, répondit-elle
- ça, rien n'est moins sûr"

ça va faire un peu de la répétition mais c'est vraiment génial!! Je peux pas arrêter de lire quand je m'y mets^^

merci... j'espère que celui-ci aussi plaira...

Citation :

Episode X ou on se repose, on parle...

Ils arrivèrent à Nuln cinq jours après, peu après midi. Le carosse resta hors de la ville, tant qu'ils n'auraient pas trouvé un endroit sûr en ville où sortir, sans craindre da morsure du soleil. Alizebeth partit donc en reconnaissance. Elle revint trois heures plus tard. Elle avait trouvé une auberge, assez sombre et isolée qui pourrait faire l'affaire. Elle était utile, il fallait bien l'avouer. Elle remonta dans le carrosse et s'assit face à Kalas.

“Bon travail, humaine... fit-il
- Elle courba la tête et rougit...
- Euh... Monseigneur, pourriez vous ne pas m'appeler “humaine”? ça me met mal à l'aise...
- Je t'appellerai comme je l'entend... repondit-il froidement. A l'avenir, évite donc de m'appeler Monseigneur, je ne suis le seigneur de rien. J'ai un nom aussi... D'accord, Lizy?

Elle sourit, pour la première fois depuis qu'il l'avait rencontrée. D'un sourire assez dévastateur, il faut bien le dire. Si Kalas n'était pas mort depuis des siècles, il aurait rougit. Le carrosse redémarra et s'engouffra sous les portes de Nuln. L'auberge que Lizy avait trouvée était située dans les faubourgs, des quartiers qu'on pourrait qualifier de mal famée. L'auberge en elle même était un établissement miteux, appelé “La moitié de ver”. Il portait bien son nom
Kalas entra le premier. Dans la salle, éclairée et chauffée par une petite cheminée, se trouvaient quelques clients. Ceux-ci commencèrent à le regarder bizarrement, sans doute trouvaient-il étrange qu'un jeune homme pâle, habillé assez proprement ne puisse venir dans un établissement comme celui-là. Le vampire ne s'en souciait pas, tant que ces homme resteraient tranquilles, il ne leur arriverait rien, pour l'instant. Lizy entra à son tour. Quelques hommes sifflèrent sur son passage. Apparemment, ils ne voyaient pas beaucoup de jolies filles par ici. Elle garda la tête haute et suivi Kalas à l'étage. La chambre qu'elle avait pris était assez petite, mais c'était la seule disponible. Kalas jeta son manteau sur la chaise et commença à tourner en rond. Lizy resta debout un momment puis s'assit sur le lit.

“Comment te sent-tu ? lui lança t-il.
- Un... un peu fatiguée, mais ça va. lui répondit-elle, merci
- dans ce cas tu devrais dormir. il fait nuit depuis une heure, je vais pouvoir sortir.
- Vous voulez sortir?
- Nous ne sommes pas dans ce trou à rats puant pour le plaisir. Je doit aller à la bibliothèque voir si quelqu'un peut identifier le symbole du médaillon. Il eut un petit sourir narquoi. Pourquoi? Tu a peur de rester seule?

Lizy ne pu s'empêcher de penser que Kalas était troublant, de deviner ainsi ses pensées. Mais il avait parfaitement raison. Elle avait vécue dans la terreur des vampires pendant des année, avait été torturée par l'un d'eux. Et maintenant qu'elle était en sécurité, elle avait peur quand Kalas n'était pas là... Il le savais aussi, bien entendu. C'était surement pour ça qu'il l'envoyait souvent seule, pour une tâche. Il espérait sans doute l'exorciser de ses peurs irrationnelles. Elle ne le blâmait pas, en fait elle lui en était reconnaissante.

“Oui, j'ai peur, fût sa seule réponse
- bien, c'est un bon début. Il s'approcha d'elle. Il sortit ses griffes et ses canines s'allongèrent. A-tu peur de moi?
- Non...
- Tu es sûr? Tu viens de tressaillir, tu recule... tu es horrifiée?
- Non, c'est... la surprise
- Effectivement, n'importe quel humain d'esprit sain aurait hurlé de terreur... Peut-être n'es tu pas saine d'esprit. Est ce que le fait de suivre un monstre assoiffé de sang te parais judicieux pour vivre?
- Je... je ne vous considère pas comme un montre assoiffé de sang.
- Tu me connais depuis deux semaines, sais-tu ce que j'ai fait pendant quatre cent ans ?
- Si vous étiez un monstre assoiffé de sang, vous m'auriez déjà tuée.
- En effet, tu marque un point, dit Kalas en se détendant. Son visage reprit un aspect humain
- Et puis je serais morte sans vous
- Aussi... deux zéro. Le vampire souriant un moment, avant de reprendre, n'empêche que tu es intimidée... tu dit “vous”, mais il a du progrès, je détestais le “monseigneur”, trop pompeux a mon gout. Mais tu a raison d'avoir peur... Une si belle plante, avec tous ces ivrognes en bas... un de mes garde restera ici quand je serais parti.
Lizy resta un moment comme pétrifiée, elle rougit et demanda faiblement
- C'est vrai?
- Que tu ne sera pas seule? Oui, c'est vrai. Allez, au lit maintenant, une dure journée t'attend demain...”

Elle ne savais plus quoi penser. Une fois il pouvais lui parler comme un prédateur jouant avec sa proie, une autre comme un père avec sa fille, ou encore comme un amant envers sa bien-aimée. Peut-être était-elle trop fatiguée pour penser ce soir. Elle commença à se déshabiller machinalement, ne gardant pour dormir que ses sous-vêtements.
Kalas ne se lassait pas de ce spectacle. C'était vraiment quelque chose à voir. La fille à moitié morte qu'il avait trouvé n'existait plus, celle-ci était bien en chair, avec des formes généreuses...
pendant une seconde, Kalas aurait juré avoir senti son coeur battre

m***** ya pas le correcteur orthographique avec IE ??
je corrigerais les fautes quand Firefox remarchera, dsl ^^

PS, ça fait moins peur avec les citations?

EDIT, c'est confirmé, IE, c'est de la m***** !!!!!!

wala l'épisode du jour, j'espère qu'il plaira..

Citation :

Episode XI, Où on se déguise, on cherche



La nuit était tombée depuis plus d'une heure, et la ruelle mal éclairée était pratiquement déserte.
Il faisait noir, mais Kalas y voyait comme en plein jour, grâce à ses sens de prédateur. Il savais combien de personne dormaient dans cette maison, sans avoir la moindre idée du monstre qui passait à un mètre de leur porte. Il percevait les battements de cœur, il savais reconnaitre et différencier le sang d'un ivrogne à celui d'une noble à une dizaine de mètre à la ronde. Il faisait nuit, et c'était à ce moment que ses sens étaient les plus affutés. Quoi de mieux pour ses recherches?
Pour ne courir aucun risque, il avait abandonné le manteau de l'Aube, un peu trop voyant à son goût au profit d'une longue veste sombre, d'une paire de bottes de voyage usée et d'un long manteau marron foncé, délavé par les intempéries. Il portait également un assortiment d'armes de jet, et sa longue lame sans garde était au fourreau dans son dos. Il était désormais Kalas Varghen, membre de l'Ordre du Sang Sacré, une obscure branche de l'Inquisition de Sigmar, dédiée à la traque et à l'élimination des vampires. Il avait choisi cette couverture, tout simplement parce qu'aucun vampire ne porterai des symboles sacrés sur lui sans d'horribles souffrances. Sauf lui, grâce à son entrainement, ces petits bouts de métal consacrés ne lui faisaient rien. Depuis quelques deux cents ans qu'il utilisait cette identité, il n'avait jamais été percé à jour par ses confrère chasseurs. Sauf une fois, mais celui qui avait découvert la vérité n'avait pas vécu assez longtemps pour la divulguer. Il avait ainsi pu accéder à des informations, en détruire d'autre.
Il se dirigeait vers la bibliothèque, et plus particulièrement vers les archives, interdites au public. Il arriva au pied d'un grand édifice de pierre blanche, dont les lourdes portes à double battant étaient fermées. Il s'en était douté, heureusement, il y avait une autre entrée dont il connaissait l'existence.
Il le tour du bâtiment, jusqu'à une petite ruelle. Tient, il y avait du monde dans cette rue, il pouvait entendre des respirations qui se voulaient silencieuses, et des cœurs qui trépignaient d'excitation dans la poitrine de leur propriétaire. Ils devaient être six, et d'après leur odeur... oui, ils devaient être des coupe-gorges qui attendaient leurs proie. L'avaient-ils repéré? Aucune importance, il avait une tâche à effectuer, et il ne laisserait personne se mettre en travers de son chemin. Le temps de prendre une inspiration, deux reflets d'acier gris partirent dans la ruelle. Ils traversèrent une étoffe miteuse qui servait de camouflage et s'enfoncèrent dans deux bandits, l'un entre les deux yeux, l'autre au niveau du cœur. Les corps morts furent propulsés en arrière sous la force de l'impact. Les autres malfrats n'avaient pas encore comprit ce qu'il se passait lorsque leur “proie”se précipita sur eux en un éclair. Une lame décrivit une élégante arabesque et deux autres bandits s'effondrèrent, leur tête découpée juste au dessus des yeux. Un battement de sourcil plus tard, une tête s'envola, séparée du corps de son propriétaire. Le dernier allait pousser un cri d'horreur lorsqu'une séries de coups invisibles divisa son corps en une vingtaine de parties. Kalas essuya sa lame et la rengaina, avant de récupérer ses dagues. Bien, l'affrontement, ou plutôt le massacre, avait été parfaitement silencieux, excepté le bruits des corps qui tombent. Cela passerait pour un règlement de compte, et non l'œuvre d'un dangereux buveur de sang. Il dissimula rapidement des cadavres mutilés, avant de continuer son chemin. Il frappa à une petite porte. Il eu quelques bruits à l'interieur, puis une voix cria

“ Passez votre chemin !!, bandits !!
- Inquisition de Sigmar, répondit calmement Kalas, Ouvrez cette porte!
la porte s'ouvrit, dévoilant un vieil homme chauve et terrifié
- Mille pardon Monseigneur, Je...je ne savais pas, pitié!
- Pardon de vous déranger à cette heure tardive, archiviste,dit Kalas en inclinant la tête. J'ai une tâche qui ne souffre aucun délai. J'ai besoin d'accéder aux archives
- Tout ce que vous voulez, dit l'homme visiblement soulagé mais encore tremblant. V..veuillez me suivre, Inquisiteur...
- Je vous remercie, dit le vampire avec un sourire.”

Les membres de l'Inquisition, craintivement appelé Répurgateurs avaient la réputation d'être extrêmement zélés, et plus d'un innocent avait fini torturé et brûlé pour avoir parfois retardé un Inquisiteur. Même si Kalas était horrifié par de tels excès de cruauté au nom de la sauvegarde de la Foi et de l'humanité, il ne pouvais nier que c'était un puissant argument de négociation. Il suivis l'archiviste et descendit un escalier. Ils s'arrêtèrent devant une lourde porte de chêne. Kalas frissonna imperceptiblement en voyant le symbole de la comète à deux queues coulé dans l'argent pur. Une protection basique contre les créatures de la nuit, assez inutile contre lui. L'archiviste ouvrit la porte et s'écarta. Kalas demanda à ne pas être dérangé et entra.
Les archives contenaient tout le savoir obscure que les prêtres avaient accumulés au fils des siècle. En temps normal, ces documents auraient dus être mieux gardés, mais depuis le cambriolage du temple de Sigmar, ils avaient été déplacés ici dans le plus grand secret, par mesure de sécurité.
Kalas s'assit à une table de travail et se mit en quête d'information.
Le symbole représentait un bateau. Il pouvais y avoir un rapport avec la mer, ou le dieu des mer Manaan. Il chercha dans une bonne dizaines d'ouvrage, avant de trouver quelque chose d'intéressant. Un ancien ordre de chevalerie, avait un emblème, un bateau dont la proue représentait un rapace. Ce symbole avait du être modifié au cours du temps, mais les principaux caractère se retrouvaient sur celui qu'il avait vu. Kalas continua sa lecture, cet ordre a été décimé au cours d'une ancienne bataille, mais quelques survivants sont partis de leur coté et avaient reconstruit un monastère, dans les montagnes au dessus de Nuln... très intéressant.
Il nota toutes les informations utiles, et s'en alla. Lizy allait s'inquiéter s'il tardait trop.

comme d'hab', tout commentaire est le bienvenu

Bon, l'avant dernier épisode je pense...

Citation :

Episode XII, où on sent que la fin approche



Kalas dû se resoudre à partir seul vers les montagnes. Non pas que Lizy ne voulait pas y aller, mais surtout qu'il faudrait voyager de nuit, et que c'était tout simplement trop dangereux pour elle sur un terrain accidenté. Il lui avait laissé Qovinus et Mekhata, deux de ses gardes. Ils avaient pour instruction de ne pas la lâcher d'un pouce, et de l'entrainer aux armes. Mekhata avait été choisis pour sa stature moins imposante, et donc pour sa relative discrétion.
Kalas partis trois jours après, le temps de se nourrir convenablement, de faire quelques provisions de sang frais, de repérer les lieux et de trouver des refuges abrités du soleil. Il pouvais aussi appeler une couverture nuageuse, mais les résultats étant plutôt aléatoires, il résolut de ne s'en servir qu'en dernier recours. Les montagnes étaient étendues, et il lui faudrait sans doute des jours, voir des semaines avant de trouver ce qu'il cherchait, mais il avait confiance en son instinct sauvage pour le mener au but. Il atteint les contreforts peu après minuit et commença l'ascension. Il bondissait de rochers en rochers, comme une bête enfin libéré des contraintes de la ville. Il se sentait dans son élément, enivré par ces espaces sauvages, ses sens plus éveillés que jamais. Il lança un long grognement animal et se dirigea vers un point ou il aurait une bonne vue.
Malgrès ses dont innés et sa vision améliorée, il ne voyait rien qui ressemble à un monastère à dix kilomètres à la ronde. Il émit un hurlement de frustration, avant de calmer sa part animale. Cela aurait été un peu facile après seulement six heures de recherche... A quatre pattes au sommet de la crête rocheuse, il commença un humer l'air alentour, tel un chien de chasse. Il détecta une légère odeur qui n'avait rien de la montagne, une odeur de sueur humaine. Quelqu'un était passé aux alentour, il y a environ quatre jours. Bien, la piste n'était plus très fraiche, mais c'était tout ce qu'il avait pour l'instant. Il la suivis pendant encore une vingtaine de minute, puis elle s'arrêta brusquement. Rien d'étonnant, ce qui restait de l'humain était devant lui. Un ours, ou une meute de loup, qui sait? Il examina le cadavre, les restes d'une robe de bure, et un médaillon... il frémit d'excitation. Ce moine devait sans doute être de corvée de provision, quand il a lui même servit de provisions à d'autres habitants des montagnes. Bien, il était sur la bonne route, ou plutôt sur le bon sentier, car il remarqua qu'il se trouvait sur un petit chemin, qui n'apparaissait sur aucune des cartes qu'il avait consultées. Celui-ci montait vers un col, et Kalas dut refreiner son excitation et ne pas le suivre. Le jour se lèverait bientôt, et le sentier serait toujours là demain. Il se dirigea vers une crevasse rocheuse, profonde, étroite et toujours à l'ombre. Parfait, il passerait le jour ici... il se recouvrit d'une couche de terre et s'enfonça dans un sommeil sans rêves.
Il se réveilla le soir suivant, revigoré et se remit en chasse. Il monta jusqu'au col et se concentra.
Une odeur d'encens, très faible flottait dans l'air. Il ouvrit les yeux et inspecta les environs. Quelques animaux... des grognements inhumains... des bruits des sabots, des cris humains... Par tous les sangs!! puis il les vit: des hommes bêtes, une petite dizaine attaquaient une petite chapelle et tentaient de briser la porte avec leurs armes primitives. Si jamais les moines étaient tués, tout ça n'aurait servit à rien... avec un hurlement de loup, Kalas bondit. En trente secondes, il se retrouva au cœur de la petite harde et commença à frapper à coup de griffes et de dents. Un monstre à tête de chien s'écroula, la poitrine ravagée par ses griffes. Ses congénères virent le danger et attaquèrent le vampire, mais leurs coup étaient trop maladroits, et tellement lents qu'ils furent esquivés sans peine. En retour, la lame du vampire préleva un lourd tribut, et en dix seconde, tous les monstres étaient à terre, mutilés et rougissant les rochers de leur sang noir. Il perçut des voix, à l'interieur de la chapelle, qui ressemblait plus à un mausolée qu'a autre chose.

“ils sont tous morts, lança Kalas, Sortez maintenant!
La lourde porte grinça sur ses gonds et s'ouvrit. Un moine, visiblement aveugle portait une torche. Derrière lui, un autre, portant un lourd sabre s'avança d'un air menaçant.
- Que voulez vous, étranger? Comment avez vous découvert ce lieu? Repondez!
- Pas très facilement je vous l'accorde, et ce que je veux, ce sont des informations
- Ce lieu est interdit à ceux qui n'appartiennent pas à l'ordre.
- L'Ordre? L'Ordre du Faucon Voyageur?
Le moine armé resta un moment stupéfait, avant de reprendre
- Si vous connaissez notre nom, vous devez aussi savoir que nous sommes Chevaliers, partez si vous ne voulez pas mourir!!
- J'ai tué ces bêtes tout seul en moins de dix secondes, Je suis aussi membre de l'Inquisition de Sigmar, si vous ne me dites pas ce que je veux savoir, je vous jure que je vous fait tous brûler pour hérésie!! ou alors je vous massacre tous dans votre trou et je livre vos pitoyables carcasses aux bêtes!!”

Il eu un bruit, la torche venait de tomber au sol, et le moine aveugle gémissait. Son compagnon sembla hésiter aussi et baissa son arme. Il entra à la suite des deux moines. L'intérieur de la chapelle était assez petite, mais un escalier s'enfonçait dans les profondeurs de la montagne. Il l'emprunta et déboucha dans une vaste salle poussiéreuse. Des moines étaient affairés sur d'épais grimoires, d'autres se reposaient ou priaient. Quelque chose n'allait pas, sa bête n'aimait pas ça... et il lui faisait confiance. Ce n'étaient pas des chevaliers, mais des hommes brisés, dont le visage était souvent dissimulé. Et surtout, il planait une odeur... une odeur de mort... Le moine lui demanda de le suivre et descendit dans une crypte. Kalas le suivit. Il commençait à deviner ce qu'il se tramait ici. Ces moines, qui n'étaient pas des moines étaient gouvernés par quelqu'un. Et ce quelqu'un était là, assis sur un siège au fond de la crypte,
Le vampire siffla en voyant les symboles sacrés que Kalas portait, mais il n'était pas en état de se battre. Il était vieux, très vieux et affaiblit par le manque de sang. Ses goules devaient lui en apporter, mais trop peu. Kalas sortit d'une poche intérieure un des flacon de sang qu'il avait préparé pour lui et lui lança. Le vieux vampire l'attrapa au vol et commença à boire avidement. certes, cela ne valait pas du sang prélevé directement à la gorge, mais c'était mieux que rien.
Kalas s'approcha de lui et le salua:

“ Frère...
- Tu est l'un des nôtres, dit-il avec difficulté, je l'avait senti... tu est Kalas, le fils de Saîgon... Que peut faire un vieil ermite pour toi?
- Eleena Von Carstein, dit simplement Kalas, Elle a tenté de me tuer, et y a laissé la vie. Mais elle était manipulée. Ses souvenirs m'ont mené ici. Il y avait aussi un skaven chez elle.
- Eleena ne s'est jamais contentée de ce qu'elle avait... elle voulait sans doute reverser son maitre avec leur aide.
- J'y ai pensé, mais il y a autre chose... pourquoi ses maitres ont-il voulu détruire ma lignée? Une vengeance?
- Probable... Le vampire toussa et cracha du sang. Ne pouvant être malade, il n'y avait qu'un explication. Il se laissait mourir. Il y a bien longtemps, les rats ont attaqués nos terres, je n'était qu'un faible humain à cette époque, et Saîgon est arrivé. Il a détruit les rat, les a relevés et a mit fin à leur infestation. Peut-être ont-ils voulus se venger... quand nous aurions oublié...
- Donc ce sont les rats ses maitres? Je doit dire que je n'avais pas envisagé ça... Saîgon est persuadé que d'autres vampires en veulent à sa vie, mais s'il est avéré que ce sont les rats... ça va être un peu plus compliqué de les anéantir... pourquoi les souvenirs d'Eleena m'ont menés ici?
- Elle n'est pas une vraie Von Carstein... c'est moi qui lui ai donné le baiser de sang...
- bien, et je suppose aussi que nous avons le même père, c'est ça? En clair j'ai tué ma nièce qui en voulant aider ses maitres à tuer mon père a voulu par mesure de sécurité détruire toute la famille...
- Tu a bien résumé la situation. Il cracha à nouveau un peu de sang. Comme tu peux le voir, je vais bientôt mourir. Lorsque ce serat le cas, les goules en haut seront hors de contrôle. Il vaut mieux les tuer plutôt qu'elles partent en pleine nature.
- Ça je peux le faire, et toi?
- Fait-le aussi, Adieu frère”

Le vieux vampire se jeta sur Kalas, toutes griffes dehors. Celui-ci exécuta les dernières volonté de son vieux frère et mit un terme à sa longue existence d'un coup puissant en plein cœur. A la mort de leur maitre, les goules commencèrent à gémir et à grogner. Il ne lui restait plus qu'à faire le ménage.

Voila, l'épilogue un peu plus tard

j'aimerai vraiment avoir vos avis sur les caractères, les noms des persos, sur l'histoire, le dénouement... etc
merci d'avance

Citation :

Episode XIII épilogue



Il ne lui fallut que quelques minutes pour nettoyer la crypte. Celle-ci se revela plus complexe qu'il ne l'avait cru. Il y avait bien une dizaine de pièces, dont une qui avait été aménagée en salle d'entrainement, une en bibliothèque, une autre était remplie d'étranges appareils. C'était sans doute en ce lieu que son vieux frère avait désespérément tenté de trouver un remède à sa condition, avant d'abandonner. Tout compte fait, l'endroit était assez spacieux et assez isolé... sans doute était-il possible d'en faire quelque chose... Mais avant, Kalas avait quelques affaires à régler. Il appela Qovinus et Mekhata par la pensée, et leur ordonna de le rejoindre avec Lizy... en ce qui la concernait... il s'était rendu compte qu'il ne pouvait plus se passer d'elle, mais elle était humaine, et sa vie était si éphémère, puis il se dit que cela pouvait s'arranger, après tout il l'avait déjà fait. Il faudrait aussi mettre son maitre au courant de ses découvertes, et il savais que qui suivrait. Il y aurait encore une guerre, du sang, et les habituelles désolations qui l'accompagnent. Mais étrangement, il s'en fichait... non, il voulait un peu de paix maintenant, une existence tranquille avec sa future enfant et bien-aimée, une vie où il l'éduquerait, où il veillerait sur elle le temps qu'elle soit prête. Il ne doutait pas qu'elle accepterait le Baiser de sang, il l'avait vu en elle, son désir brûlant de vivre, d'exister quel qu'en soit le prix, et le plus beau, c'est qu'il n'y aurait rien à payer. Quant à lui, il ne savait pas vraiment ce qu'il désirait vraiment, la pouvoir? Peut-être plus tard... perfectionner ses talents à l'épée, affuter son esprit et sa vue? Oui, cela semblait une bonne chose à faire... Voyager, loin, rencontrer d'autres cultures, d'autres créatures... être connu et respecté...
Ce qu'il voulait surtout à cet instant, c'était dormir... il entra dans la crypte et se coucha dans l'imposant sarcophage de pierre... oui, dormir, le reste, on verrait plus tard.


The End

Voili voilou, c'est fini pour l'instant... je ferrais peut-être une saison 2, plus tard...
merci de vos encouragements

Bon, maintenant tu va gentiment lâcher ton crayon si tu veut nous laisser le temps de lire tout ça. : lol2 :

Et me*** tu a du tallent Don, sincèrement.

(bon moi men vais trouver le courage de lire tout ça.. crois bien que je vais le faire imprimer )