[Tournoi HA V2] Katrina Durz'Haen VS Grakhar, Prêtre errant

Partie de Héro Arena V2 opposant:
-Katrina Durz'Haen (Gotrek Barbe Blanche)
-Grakhar, Prêtre errant (Grom')
L' arbitre est Bugman.

La rencontre se déroule au centre des montagnes du bord du monde, dans une caverne.
Celle-ci n' est maintenant fréquenté que par des cinquantaines de chauves-souris.
En ce jour, un sorcier dawi-zharr, complétement fou, est rentré dans cette grotte, à la recherche de cobaye pour ses expériences. Une dizaine de minutes plus tard, une arachna rentra à son tour dans cette caverne. Le sorcier, pensant trouver un spécimen unique, saisit ses armes, dans le but de la tuer pour ensuite la disséquer. L' arahcna, se sentant agressé, sortit elle aussi ses armes...

*Bon voilà, c' est un peu simple, mais c' est un post de description, donc on s' en fout...
Allez, donc c' est soit à Grom' soit à Gotrek de poster un post de description+baston, puis c' est à l' autre de faire de même.*

*Je commence *

Pour la toute première fois de ma vie, je pénétrai dans les majestueuses cavernes des montagnes du bord du monde. C'était tellement différent de ce qu'on trouve dans mon pays natal.
A peine eu-je fait quelque pas qu'un détail attira mon attention. Un petit être vêtu d'une robe rouge et d'une armure d'obsidienne me fixait d'une manière effrayante. Sa longue barbe ondulait sur son torse au fur et à mesure que sa respiration s’accélérait. Il ressemblait aux étranges personnes qui s'étaient aventuré une fois sur les terres de mon peuple, les nains je crois. Mais alors que ceux qui avaient croisés notre route ne semblaient pas malsain, celui-ci respirait la perversité et l'orgueil.
Quelques secondes après que nos regards se furent croisés, il sourit, et commence à agiter nerveusement le bâton surmonté d'un crâne en métal qu'il tenait dans l'une de ses mains :
"Toi! S'exclama-t-il, je n'ai jamais vu un être comme toi. Tu es sûrement unique, laisse moi te tuer et te disséquer afin que je puisse mener de nouvelles expériences...
-Je suis navré, répondit-je, mais la vie m'est chère, et je ne compte pas la perdre pour t'aider à parfaire tes connaissances. Je ne pourrais donc malheureusement pas accéder à ta requête.
-Dans ce cas, je vais devoir te forcer, murmura-t-il (plus pour lui même que pour moi), je ne peux laisser filer une occasion pareil, foi de Grakhar. Prépare toi à mourir dans la souffrance.
-Tu ne m'auras pas sans combattre."

Je dégaina mes lames.
Il fit tourner son bâton tel une masse d'arme.
Nous nous élançâmes.

Le choc fut violent. Bien que petit, mon adversaire était un combattant coriace. Alors que son bâton allait me percuter au niveau du torse, je me laissa glisser au sol. Je grogna de douleur, je n'était pas habitué à la rugosité des roches. Ne me laissant pas distraire pour autant, je roulais sur le sol pour échapper à ses coups brutaux. Ayant réussi à m'éloigner, je me releva, et je tenta une approche plus subtile. Je m'élança vers lui, et au dernier moment, je pris appui sur un rocher sur mon chemin, je me propulsa en l'air et atterrit derrière lui et tenta de le frapper dans le dos. Malheureusement, une chauve-souris choisit ce moment pour prendre son envol et venir me déséquilibrer et ma lame ripa sur son armure. Il se retourna alors et me frappa de son genou au ventre, ce qui me fit tomber à terre, mais lorsqu'il voulut m'achever, mes lames croisés devant mon visage bloquèrent le chemin de son bâton. Je plaça alors mes deux pieds joints sur son ventre, et poussa de toute mes forces ce qui le fit reculer de quelques mètres, me laissant ainsi le temps de me relever. Mon ventre me faisait mal, ce petit être était plus coriace que prévu...

*A toi Grom' *

Gotrek Barbe-Blanche

*Let's go folks ! Je suis désolé si c'est trop long mais je me suis senti inspiré alors ... *

C’est qu’elle était coriace, la petite ! Rien qu’à la première vue, j’avais vu qu’elle était… différente. Ce que je sentais couler dans ses veines n’était pas entièrement du sang, et force était de constater que sa physionomie n’était pas celle d’un humain normal, qui aurait été tué par mes coups. Mais je ne doutais pas de ma supériorité, et bientôt cette insolente rejoindrait les corps de mon atelier, attendant que je l’ouvre pour que je puisse apprendre tous ses secrets… Oui, vraiment, c’était mon jour de chance ! Venu pour trouver des spécimens à disséquer, je n’étais déçu…

Mais, comme d’habitude, mon sujet ne voulait pas se rendre de son plein gré, mais qu’à cela ne tienne, j’avais vu pire ! Ce n’était pas une faible femme mutante qui allait contrecarrer mes projets ! Par contre, à défaut d’être un adversaire digne de ce nom —de toute façon, personne ne pouvait m’égaler— elle était rapide ! Mon premier coup fut esquivé, ainsi que les autres, et seul mon genou put la rencontrer. Alors que je voulais l’achever, ses lames se mirent en travers de mon chemin et, à défaut de pouvoir l’abattre, je pu contempler son visage. Une substance visqueuse s’écoulait de sa bouche… du venin ? Voilà qui était intéressant… Alors c’était bien que je n’aie pu abimer son visage : j’aurais ruiné une découverte intéressante !

Mais ces digressions m’avaient distraits du combat, et mon frêle adversaire en profita pour me repousser, m’envoyant bouler contre une stalagmite non loin. Lorsque je me concentrais de nouveau sur mon ennemie, cette dernière s’était relevée et brandissait ses lames avec un air déterminé. Je ne puis m’empêcher de rire.

— Futile créature ! Peux-tu comprendre que tu ne peux rien contre moi ? Je suis le héraut d’Hashut, pauvre folle ! Ploie devant moi et dans ma clémence je t’offrirai peut-être une mort rapide... N’y a-t-il point d’offre plus honorable ?

La seule réponse que cette folle me fournit fut une botte fulgurante qui, à défaut de transpercer mon armure et de me trancher le bras comme mon adversaire l’avait sûrement prévu, me déstabilisa et envoya une onde de douleur dans mon bras. Hurlant de rage pour m’être fait surprendre si facilement, je lançais un coup aveugle avec mon bâton. Mon adversaire l’esquiva sans peine en reculant et… attendez, elle grimpa aux parois ? De plus en plus intéressant… comme une véritable araignée… Je ne pus que sourire.

— Oui, une vraie araignée, et comme telle je t’écraserai sous ma botte !

Et, pour lui prouver mes propos, je m’élançais vers elle et abattit mon arme avec toute ma force. Au moins, cette petite idiote avait un brin de bon sens car elle n’essaya pas de parer ce coup qu’il aurait brisé ses lames avec sa tête, car elle fit un bond de côté, ne laissant à ma masse qu’un rocher à frapper, qui fut réduit à l’état de gravats. Du coin de l’œil, je perçus un mouvement brusque et je m’écartais juste à temps pour voir une lame me passe sous le nez et me couper assez profondément au niveau de l’avant-bras gauche. Mieux valait que ce soit ce dernier et nom mon cou qui prenne le coup. Toujours est-il qu’une douleur fulgurante se répandit dans mon bras. Du poison… Mais je ne devais pas la laisser me déconcentrer et, prenant mon bâton dans ma main droite, j’attendis qu’elle vienne m’attaquer une nouvelle fois, feignant d’être encore sous l’emprise du poison —avec de la pierre dans les membres, il en faut plus pour blesser sérieusement un Élu d’Hashut. Aussitôt, dès qu’elle fut assez proche, je me retournais avec énergie et envoya un coup circulaire destiné à lui faire éclater sa petite cervelle, mais encore une fois son agilité la sauva car elle eut juste le temps de renverser sa tête en arrière avant de battre en retraite, sortant indemne de l’assaut mis à part une petite coupure au niveau du front. Au moins, j’avais compris la leçon : ne pas la chercher mais l’amener à moi pour l’abattre.

Alors qu’elle me scrutait de son regard inexpressif pour trouver une ouverture dans ma garde, je lui lançais :

— Alors, est-ce donc tout ce dont tu es capable ? Quelques pirouettes et de poison ? Ce n’est pas avec ça que tu vas me vaincre, pauvre idiote ! Ce soir je lirais dans tes entrailles !

*À Bug' de continuer, donc ! *

Katrina Durz'Haen fit un bond vers le nain, celui-ci, dans un pure réflexe, frappa avec son bâton.
L' arachna, subit le coups de plein fouet, l' envoyant valser quelques mètres sur la droite.
Elle rencontra le mur, mais réussi à se rattraper sur celui ci. Un  rictus se dessina sur le visage du prophète, toute l' épaule droite de la femme araignée était couverte de sang.

*Victoire de la manche par Grom' !
Par contre, tu as beau être inspiré Grom', moi je ne la suis pas du tout !*

*Je savais bien qu'il ne faut jamais accepter le défi d'un admin... Nan, je déc, bravo Grom', c'était très très bon ce que tu nous as écrit, tu méritais largement cette première manche! Enfin, trêve de civilité, et à nouveau à moi *

Tout en le surveillant du coin de l’œil, je déchira une des manche de ma tunique afin d'en faire un bandage de fortune. Quelle idiote, je m'était fait avoir comme une débutante, même un nouveau né Arachna aurait pu éviter ce coup. Je n'avais plus droit à l'erreur, la prochaine blessure pouvait être fatale. Arborant un rictus des plus malsain, mon adversaire m'observait, se délectant sans doute de la dissection qu'il comptait opérer sur ma personne. Heureusement pour moi, il pensait que j’étais une mutante unique, il ne savait donc rien de mon peuple, et ne viendra pas leur chercher querelle.
Ce petit être semblait dépourvu de toute bienveillance, je ne pouvais certainement pas compter sur sa pitié si le combat tournais mal. Je n'avais pas d'autre choix que le tuer, ou au moins le mettre hors d'état de nuire. Jusque là, mon agilité et ma souplesse m'avaient protégés, mais même elles ont leur limites, comme en atteste la blessure de mon épaule. La douleur était brûlante, elle se faisait sentir, oppressante, sournoise et insidieuse. Je devais l'ignorer. Je suis une Arachna. Qui est ce petit être pour oser me considérer comme une simple expérience de laboratoire?


Je fis un pas sur le côté. La douleur me prit, je n'en tenu pas compte. Relevant lentement la tête, et d'une main ramenant une mèche de cheveux en arrière, je croisas à nouveau son regard empli de perversité.
"J'ai horreur d'être considéré comme une bête de foire. Surtout quand c'est par quelqu'un dont l'apparence pourrait aussi le ranger dans cette catégorie."
A peine eu-je fini ma phrase que je m'élançais à nouveau, courant à la rencontre de mon mortel ennemi. Celui-ci se prépara, il tient bon sur ses appuis, et son bâton fit un large mouvement circulaire dans le but de me stopper dans ma course. Seulement, je n'étais déjà plus là, j'avais sauté en l'air, et m'étais raccroché au plafond, me trouvant ainsi dans l'obscurité, ou il ne pouvais me voir. Faisant bien attention à ne faire aucun bruit, je me déplaça lentement, de manière à me retrouver dans son dos afin de le frapper par surprise. Seulement, je fut trahit par ma blessure. Du sang sortit de ma plaie, et glissa le long de mon bras jusqu'à chuter dans le vide. Cette petite goutte de sang atterrit sur le bras du petit être. Bien entendu, il le senti, et ma position lui fut tout de suite révélé. Sa bouche s'étira de nouveau en l'un de ces sourires malsains qu'il faisait chaque fois qu'il croisait mon regard. Il me dégoûtait...



Renonçant à l'effet de surprise, je me laissa chuter face à lui, le défiant du regard, et lui adressant mon sourire le plus hautain. Empoignant son bâton à deux mains, il le leva au dessus de sa tête et tenta de me porter un coup vertical. Je me glissa sur le côté, son arme ne fit rien d'autre que heurter le sol et m'envoyer un souffle d'air frais tant le coup était puissant. Ne perdant pas une seconde, je tenta de l'embrocher de ma lame, mais son armure se mit encore une fois en travers de l'acier. Lâchant son arme d'une main, il m'attrapa par les cheveux et voulut profiter de sa musculature supérieur à la mienne afin de me tirer vers le sol et m'y plaquer. Utilisant sa force contre lui, et de son bras comme un levier, je me retourna dans son dos, et lui attrapa la main et lui fit une clé de bras. Je l'entendit grogner de douleur, je relâcha ma garde, sure que j'étais de ma prise, et il m'envoya un violent coup de pied dans le tibia qui me fit lâcher prise, et de sa main libéra, il me frappa sur mon épaule blessée. Je recula, hors de sa portée.

Je commençais à me fatiguer. Malgré la résolution que j'avais prise de ne me servir de la magie qu'en cas d'extrême urgence, je n'avais plus le choix. Je recula dans les profondeurs de la caverne, et au fur et à mesure, il me suivait, tant il était guidé par sa soif de savoir biologique. J'invoqua alors les arcanes, et je pu commencer à tisser ma toile... Me servant de sa volonté aveugle qu'il avait de me disséquer, je lui fis décrire des allers et des retours, l'emprisonnant à chaque fois un peu plus dans cette toile. Lorsqu'il fut presque immobilisé, je tissa un dernier filament afin de lui ligoter les jambes, et je m'approcha, triomphante, afin de lui porter le coup de grâce. J'avais cependant sous-estimé sa vigueur, et mon adversaire commençait à se défaire de sa prison de toile.. Ne voulant pas perdre de temps, j'abattis mes lames droit sur son visage alors qu'il sortait de ma toile...



*A toi Grom'! *
*Le sort que j'ai utilisé et le sort 2 du domaine de l'Arachna ayant une difficulté de 10+. Le domaine est quelque part sur la page suivante
https://karakdarka.forumgaming.fr/t1885-la-hommes-insectes *

Gotrek Barbe-Blanche

— Que ? fut la première chose qui me vint à l’esprit lorsque j’aperçu la lame voler vers mon visage.

Seule la chance me permit d’éviter le coup mortel, car l’ayant vu du coin de l’œil, je n’avais eu que le temps de renverser ma tête en arrière, et la lame, ricochant sur mon casque, ne fit que me déchirer la joue. Un moindre mal quand on considère que j’aurais pu y laisser la vie, mais la douleur qui s’en suivit était incommensurable : c’est comme si l’on m’avait ouvert la joue —ce qui d’une certaine manière était le cas— pour y engouffrer une poignée de charbons ardents. Une nouvelle fois, aveuglé par la douleur et par le sang qui ruisselait sur mon visage, obstruant ma vision, je lançais des coups rageurs dans toutes les directions. Mais ils furent inefficaces car je n’arrivais pas à voir mon adversaire, qui dut les esquiver sans peine vu que je ne rencontrais que le vide en lançant aveuglément mon bâton.

Poussant un cri de rage, j’essuyais mon visage d’un revers de main, juste à temps pour entendre des pas derrière moi : mon adversaire battait encore une fois en retraite dans les profondeurs de la grotte. Heureusement, les filets que cette petite insolente araignée humanoïde avait tissés se déchiraient maintenant assez facilement, tout au moins assez pour que je puisse me mouvoir vers l’endroit où je l’avais entendue se terrer. M’avançant entre les stalagmites, je me rendis compte à quel point mon ennemie avait bien fait de m’emmener ici : il y faisait si noir que même moi, avec ma vue supérieure d’Élu d’Hashut, ne pouvait percer les ténèbres de la grotte. Si seulement j’avais apporté du feu. Mais oui, justement, du feu… N’importe quel Prêtre du vrai Dieu des Ténèbres peut le faire…

Ainsi, je frappais le sol de mon bâton et commençais à marmonner une incantation dans le langage sacré des Prêtres Noirs, bien au-dessus de la compréhension de cet adversaire impie et, aussitôt, le crâne s’illumina d’un feu malsain, presque vivant, malveillant… Tout comme un vrai Uzkul Drath Zharr (*le nom que se donnent les nains du chaos*), j’avais invoqué le feu de la colère d’Hashut…  Le sort était prêt, mais je le laissais dormant, pour profiter de la lumière ainsi créée, mais aussi pour attendre le moment propice. Mais à peine que la grotte s’éclairait de la lumière sacrée d’Hashut qu’un éclat métallique révéla la présence de mon adversaire sur mon côté, abaissant sa lame vers mon cou !

Seul mon instinct me sauva car je réussis à bloquer le coup in extremis, mon bâton s’interposant entre la lame et sa proie. Je remerciais silencieusement Hashut pour m’avoir éclairé au moment où j’en avais le plus besoin. Mais il fallait que je reste concentré, car, pris par surprise, j’avais paré hâtivement, et le coup me déstabilisa. Ceci combiné aux restes des maudites toiles de ma tout aussi maudite ennemie eut pour effet de me jeter à terre, et poussant un grognement, j’atteignis violemment la pierre dure, et perdis mon casque par la même occasion.

Mon ennemie ne perdit pas son temps car à peine mon casque rebondissait par terre qu’elle saisit l’occasion de m’asséner un coup à la tête. Je ne réussis à éviter le coup qu’en roulant sur le côté, en profitant pour asséner un coup de pied dans les jambes de mon adversaire, l’envoyant elle aussi à terre. Aussitôt, je me relevais tant bien que mal et courut saisir mon bâton, toujours brûlant de son sort dormant, et, me retournant enfin équipé de mon arme, je me trouvais nez-à-nez avec mon adversaire qui, agile, s’était aussi relevée. Il n’y avait pas de temps à perdre : avant même qu’elle ne puisse esquisser un geste, je tendis mon bâton vers elle et hurla l’incantation pour libérer le sort, précipitant une colonne de flammes, de lave en fusion et de cendre brûlante vers la folle qui avait osé défier la vraie puissance du Seigneur des Ténèbres et des Profondeurs…

*Voilà, à toi Bugman pour désigner le vainqueur de cette deuxième manche ! *

Grom'

EDIT : *mon sort lancé est "Colère Ardente", 6+, 1D6 touches de force 6 enflammées (honte à moi d'avoir oublié cette précison ! )*

L' arachna évita la colonne de feu de justesse. La colonne touche alors le plafond, brulant une cinquantaine de chauves souris et affolant les autres. Ainsi, un peu plus d' une soixantaine d' autre chauve-souris, vola dans toute la caverne, attaquant au passage les deux combattants.
Le dawi-zharr, tomba au pieds de l' archna lui laissant l' occasion de l' achever. Elle frappa vers le cou du nain, mais lui, dans un dernier réflexe, roula au sol, ce faisant blesser au niveau de l' umérus droite. Le nains se releva, faisant de nouveau face à son adversaire, malgrés que les chauves souris continuaient à les harceler...

*Gotrek gagne la manche, égalisant 1-1 avec Grom' !

*salut, désolé pour le retard!*

La fatigue commençait à se faire ressentir. Ignorant les chauves-souris qui volaient tout autour de moi, je recula jusqu'à une paroi, et grimpa dessus afin de reprendre mon souffle.  Ce combat devait s'achever, et vite, si il durait trop, je serais trop épuisé pour lutter. Que mon adversaire était endurant. Sa blessure ne semblait pas l'ébranler, au contraire, on aurait dit que le coup que je lui avais porté n'avait fait qu'engendrer en lui une sorte de fureur destructrice? Il me lança un regard haineux, on pouvait lire au fond de ses yeux qu'il n'avait plus qu'une envie, celle de me tuer et d'en finir une bonne fois pour toute. Faisant fi des chauves-souris qui lui griffaient le visage, il avança lentement vers moi dans le but de m’ôter la vie, et ma dignité après la mort. Tout en lui n'était plus que colère, mais il faisait un effort surhumain pour la contenir. Sans doute, ne voulait-il pas abîmer le spécimen que j'étais à ses yeux.

D'une voix moqueuse, je lui lança :
"On dirait que tu es en colère petit-être..."

Je regretta immediatement ma langue trop bien pendu. Mugissant de rage, il s'elança vers moi, et m'envoya n déluge de coups ininterrompus que j'eu la plus grande peine du monde à esquiver. Ma fatigue joua contre moi, et je finit par me prendre un coup de son baton sur la main, me faisant lacher une de mes lames. Il m'envoya son pied dans le ventre ce qui me fit choir sur le sol dur et rugueux de la caverne. Ma tête heurta le sol, et je fut légèrement sonné. Je gisais par terre, et lui, se positionna au dessus de moi, bien décidé à m'achever. Reprenant mes esprits, je fit une roulade en arrière et me remit sur pieds, esquivant de justesse un coup qui se serait surement avéré mortel. M'attaquant à nouveau, j'évita à nouveau les coups furieux de mon adversaire, et je fini par me retrouver dans son dos.

N'hésitant pas une seule seconde, je lui attrapa le bras droit ou apparaissait sa blessure béante, et je cracha mon venin acide dans la plaie. Il grimaça de douleur sous l'effet du poison qui le brulait. Sa fin semblait proche. Seulement, le petit-être se ressaisissa, et attrapa ma main droite qui était toujours sur son bras, et la tordi viollemment, m'arachant un cri de douleur. Me dégageant, je recula une nouvelle foi dans les ombres de la caverne et examina mon poignet. Les os s'étaient déplacés, je ne pouvais plus compter dessus pour ce combat.

Le petit-être me fixa à nouveau. Mon poison semblait l'avoir peu affecté. Comment une personne pouvait-elle être aussi résistante? Soit cet adversaire avait un très bon contrôle de soi et de sa douleur, soit il était résistant au poison, aucune des deux hypothèse n'étant vraiment en ma faveur.

Après une courte pause, nous nous élançâmes à nouveau l'un contre l'autre...

*A toi Grom'!*

Gotrek Barbe-Blanche

* Bon désolé pour le retard mais je n’avais pas réussi à écrire quelque chose de convenable depuis tout ce temps à cause d’un véritable manque d’inspiration, j’espère que vous m’en excuserez, j’ai même pensé à déclarer forfait ! Encore une fois désolé et j’espère que ce texte vous plaira, bonne lecture ! *

Décidément, mon spécimen se révélait être du plus en plus intéressant… Un mélange de femme et d’araignée, créature cracheuse de venin et tisseuse de toile, bref, une création frôlant la perfection de l’équilibre entre l’insecte et l’homme. Il me fallait en apprendre plus, il me fallait gagner coûte que coûte ! C’est qu’elle était bien consciente de tous les avantages que lui procurait son état de mutante, celle-là… Mais qu’importe la douleur, personne ne pouvait se dresser contre un Élu d’Hashut et survivre !

À cette pensée, j’éclatais d’un rire dément alors que mon ennemie et moi nous rapprochions l’un de l’autre, et que les chauves-souris battaient nos flancs et nos visages de leurs ailes rugueuse.  Tous deux, nous étions mal en point, épuisés par ce combat, rongés par le poison et vidé de notre sang s’écoulant de nos blessures, mais je n’en avais que faire, seule la victoire comptait, tuer cette folle et insolente création d’un quelque sorcier fou était la seule chose qui en cet instant ténu avait de la valeur à mes yeux obstrués par les nuages de la colère et de la haine. Peut-être était mon ennemie elle aussi déterminée, mais il n’y avait plus dure et plus endurante volonté que celle des serviteurs du Père des Ténèbres, et cette petite mutante s’en rendrait bientôt compte lorsque je lui ôterait la vie avec mes mains nues et le sourire au lèvre…

— Ha ha ha ha ! Tu es courageuse, créature, mais tu ne peux me vaincre ! fis-je alors que nous n’étions qu’à un pas l’un de l’autre.

Puis nous nous rencontrâmes, et le choc fut violent, alors même que nous étions au plus bas de notre forme, elle avec une arme et un bras en moins, et moi avec du poison —même s’il n’était pas suffisamment puissant pour me tuer— courant dans les veines. Cette petite avait de la volonté, et pas des moindres pour encore tenir debout ! Force était d’admettre qu’au fond de moi, j’étais impressionné : le créateur d’une telle chose avait vraiment réussi dans son travail, mais, maintenant, j’allais l’écraser et me l’approprier.

La lame de mon adversaire était partout à la fois, à droite, à gauche, sur le visage et sur le côté, laissant de temps en temps une signature sanglante et douloureuse sur ma peau alors que l’arme empoisonnée transperçait ma chair à travers les interstices de mon armure. Puis, probablement satisfaite de son assaut, elle recula. Quelle idiote, il ne faut jamais laisser respirer son adversaire si on veut vaincre. Esquissant un sourire, les yeux brûlants du feu de la haine et de la folie, j’essuyais d’un revers de main le sang qui coulait en filet sur mon visage. Avec un hurlement de rage, je me jetais sur mon adversaire avec une énergie renouvelée. Le premier coup la prit par surprise, encore une fois prise de court par la résistance de ma race à ses piètres substances de plus traîtresses, et indignes d’un combattant tel que moi. Surprise, elle para en mettant son bras blessé dans la trajectoire de ma masse d’arme qui, au lieu de faire voler en éclat la majeure partie de ses côtes, lui abima encore plus le bras, et elle s’affaissa en grognant de douleur.

Brève victoire que ce fut pour moi, car aussitôt elle se redressait, vaille que vaille, et m’envoya un coup de pied dans les jambes qui m’envoya à terre à mon tour, le choc entre ma tête et le sol troublant ma vision. Plus vive que l’éclair elle se releva complètement et se lança sur moi. Un coup de sa dague fut maladroitement paré alors que ma vision commençait à s’éclaircir, mais d’un coup de genou dans le ventre elle me plaqua au sol, faisant valser mon bâton hors de mon poignet d’un revers de sa lame. En s’appuyant de toutes ses forces sur mon torse, elle avait réussi à me clouer au sol, et je voyais son visage, très —trop— près du mien, tordu par l’effort et la douleur… Lentement, son bras valide se leva, avec dans sa main le couteau empoisonné qu’elle allait bientôt abattre sur ma gorge, et le temps s’arrêta.

Comment, comment cette créature avait le droit de me tuer ici et maintenant ? Depuis toujours, mon peuple était oppressé : abandonné de nos dieux ancestraux, forcés de nous tourner vers Hashut qui se révéla meilleur dieu que ces pauvres lâches de divinités ancestrales, persécutés par nos frères qui avaient été favorisés par les mêmes dieux ingrats qui nous avaient abandonnés, condamnés à vivre dans un désert inhospitalier de cendre et d’os au point d’être obligé de chercher des esclaves pour travailler à nos côtés, assaillis par les ogres des monts voisins, méprisés par nos seuls alliés les guerriers du chaos, trahis par nos propres créations les orcs noirs, et on arrivait encore à nous haïr ? Et cette insolente qui s’apprêtait à me tuer, moi l’innovateur, celui qui allait apporter le progrès salvateur grâce à sa science si durement acquise à travers ses techniques nouvelles qui lui avaient valu le rejet de ses congénères ? Non, je ne pouvais mourir maintenant, pas avant d’avoir eu la reconnaissance du conclave des sorciers d’Hashut, pas avant que tous aient pu reconnaître que oui, j’avais raison, que je pouvais emmener mon peuple vers une nouvelle ère glorieuse ! Non ! Non ! NON ! L’injustice allait cesser MAINTENANT !

Tout d’un coup, toute ma haine, ma colère, ma rage, et mon sentiment d’injustice éclatèrent en moi et soudain je fus rempli d’une nouvelle énergie.

— Je ne MOURRAI PAS AUJOURD'HUI ! hurlais-je à m’en rendre sourd.

Et d’un grand mouvement de bras, je ramassais mon bâton et dont la tête s’envola vers le visage de mon adversaire, les échos de mon cri se répercutant dans les profondeurs insondables et noires de la caverne…

Le prophète envoya son bâton rencontrer violemment la tête de son adversaire. La femme araignées vola sous l' impact du coups rencontrant le sol dur et froid de la caverne. Le dawi-zharr, le sourire aux lèvres s' avança en ricanant, devant sa proie cochée au sol. Celle-ci se releva, tenta un nouvel assaut. Mais à bout de force, cet assaut fut un échec, et elle rencontra à nouveau le sol.
L' araignée comprit que le nain allait la tuer, elle courut vers la sortie, bousculant violemment le sorcier et s' enfuit...
Le nain jura alors de tout faire pour tuer cette créature, avant de mourir...

*Victoire de Grom' 2-1 ! Bravo à vous deux !*