Encore une histoire de nain...

“Durant le temps des malheurs où des tremblements de terre et des séismes secouèrent jusqu’aux fondation de notre Karaz Ankor bien-aimé, des survivants de la forteresse Karak Ungor alors que récemment prise aux mains des grobbis fuirent dans la grande forêt. Le moral abattu et remplis d’amertume, ces nains s’aventurèrent partout dans ce qui est aujourd’hui le territoire des impériaux. Ils finirent par y apercevoir un îlot de montagne abrupte dans cet océan d’arbre. C’est ainsi qu’ils s’installèrent dans les Monts du Milieu au nord d’Ulricsberg. Le fer et le cuivre y abondaient et la petite colonie se développa rapidement et devint au bout de quelque génération une petite forteresse. Le coin était certes inhospitalier et les nains devaient se battre contre trolls et Shaggoths pour survivre. Un jour, ces derniers furent lassé de la présence naine et se réunirent pour éliminé ceux qui les menaçaient. La forteresse qui avait été nommé Karaz Gor par ces habitants fut attaqué par une armée de Dragon-Ogres sanguinaires. Le Pic des Bêtes fut abandonné et nombreux de ceux qui avaient survécus à ce siège furent pris de folie et firent le serment du tueur. Les autres quand à eux étaient déchirés et déshonorés mais voulaient tout de même bâtirent un nouveau foyer pour ce qui leur restait de famille. Ceux-ci étaient mené par le fils aîné du Roi Gorbrim le Borgne mort au combat : Briggal Gorbrimsson. Ce dernier mena son peuple vers le sud, traversant toute la Drakwald et une partie de la grande forêt jusqu’au montagne Noir. De là, lui et ses guerriers s’aventurèrent dans un gigantesque réseau de grotte qui le menèrent à l’orée du sud des Montagnes du Bords du Monde. C’est ici qu’il fondit notre glorieuse forteresse à quelque lieu de ce qui devient l’abîme maudit. Aujourd’hui, c’est le… »

Thomgrid sentit quelqu’un lui taper sur l’épaule et se retourna pour voir celui qui l’avait interrompu alors qu’il racontait l’épopée des ancêtres de son peuple. Ce dernier n’avait rien des jeunots à qui il s’adressait. Il avait les yeux brun clair, le visage ridé et une expression vénérable de sagesse. Sa barbe bouclé qui lui arrivait au botte était blanche argentée et décorée de maints bijoux. Son armure à la mode naine était une cote de maille de qualité exceptionnelle couverte en grande partie par une tunique aux couleurs rouge et verte de la maisonnée de son porteur. Il tenait dans sa main droite une pipe faite d'or dont le bout fumant représentait la tête d’un dragon et sa main gauche était posée sur la hache attachée à sa ceinture.
-Vénérable Dawrir, c’est un honneur! dit Thomgrid d’une voix franche à l’aîné.
Ce dernier le regarda d’un œil sévère mais sans reproche et pris une longue bouffée dans sa pipe puis relâcha la fumée par ses narines.
-Thane Thomgrid Urkaz, je suis ici pour vous annoncé que le Roi vous fait quérir. Je suis certes désolé d’avoir interrompu cette glorieuse épopée et je vous remplacerai comme orateur pour enseigner à ces morveux l’histoire de leur forteresse qu’il ne chérisse pas encore suffisament!
-Vous m’honorerez de plus bel Dawrir. Après tout, c’est vous qui me l’avez compté dans cette même taverne alors que je n’avais que la résistance à l’alcool d’une humaine.
Le vieux nain sourit.
-Ne le fait pas attendre jeune impertinent!
-Et te laisser vider ma chope? Jamais!
Les deux vieux camarades sourirent de plus bel. Thomgrid vida d’une traite sa bière et sortie par la porte de bois qui constituait la seule sortie du Troll Ivrogne. Cette taverne avait toujours été un lieu de joie sans pareil pour Thomgrid. Dès la première fois où il y était entré au début de son adolescence, il avait été charmé par les tables rondes accommodées de façon à être aligné aux chandeliers enchaînés au plafond, la bière mousseuse et les nombreux boucliers décorant les quatre murs taillés à même le roc. De l’extérieur, la taverne ressemblait à toute les autres commerces ou bars de Kazak Ruf : une porte de bois dans un corridor naturel de pierre et une insigne indiquant le nom, la fonction ainsi que la spécialité de l’établissement. Dans le cas de cette salle de beuverie : Chez le Troll Ivrogne, taverne, la maison de la Bugman XIV. Thomgrid sourit en contemplant ce dernier écriteau de bois et commença l’ascension vers la salle du trône.

Le thane marchait d’un pas rapide se touchant la barbe avec fierté. Celle-ci était ondulée et d’un blond presque doré. Elle lui arrivait à la ceinture d’où pendait sa courte hache gravée de runes que son père lui avait donné sur son lit de mort. Il portait une armure fait de gromril, le plus résistant métal connu. Son casque ouvragé qu’il portait presque en permanence était l’artéfact le plus ancient de son clan. On disait qu’une rune aux secrets perdus y était gravée. Il souleva poliment ce dernier objet pour saluer les marteliers gardant la pièce d’où gouvernait Skorlvi Snorrisson, roi de Kazak Ruf.

Bien! Mise à part quelques fautes d'orthographe, je trouve le récit très bien écrit!
Tu nous prépares une histoire? Si oui, continue!^^

Oui il va y avoir une histoire! Désolé si pour les premières parties il n'y a pas beaucoup d'action...

Heu désolé pour mes lecteurs (Thormin il y a quelque mois en faite), j'avais complètement oublier cette histoire dont je poste une suite:

“Des démons!? Demanda Thomgrid surpris, à une telle distance au sud?
-Des centaines, ils ont dévasté les tribus peaux-vertes de l’est que pour se rendre dans notre direction, répondit funestement Skorlvi, roi de Kazak Ruf qui dominait tous les nains sur places d’une demi tête.
-Il doit y avoir quelque chose qui se trame derrière cela, j’en suis presque certain!
-Quoi qu’il en soit, étant donné la victoire écrasante que vous avez eu dernièrement sur la tribut des Kassk’de’fers, j’ai conclu que vous étiez un nain digne de confiance et c’est pourquoi je vous confit la mission d’anéantir la légion démoniaque.
-Ce sera fait par ma barbe et celle de mes vénérables ancêtres.
-J’en espérait pas moins. Zrolti, au rapport. »
Un nain d’apparence fougueuse et au teint rougeâtre se leva :
« -Moi et mes rangers avons assisté à une bataille à l’est de Karag Haraz opposant les légions démoniaques aux vestiges d’une Waaagh! de moyenne ampleur où ces derniers se sont faits tout bonnement massacré. La vue de celui qui menait les démons a fait pâlir même le plus aguerris de mes guerriers. Il était énorme! Le monstre avait des ailes, si vous aviez vu ses ailes : tout bonnement gigantesques et irréels. En faite, irréel est le qualificatif approprié pour toute la vision qu’il nous inspirait. Son visage, tantôt reptilien, tantôt canin. Ses bras d’où apparaissaient momentanément des gueules béantes et grimaçante et doté de tentacule qui happait tout orque qui s’approchait trop de la créature. Ce fut d’ailleurs le destin du chef de guerre de la Waaagh! qui fut tout bonnement démembré après avoir baissé sa garde pendant une seconde. Quand la marée verte s’est enfuit, mes nains et moi même avons entendu sa voix tordus dans nos têtes. Il nous révélait ce qu’il comptait faire de nous, de ce qu’il comptait faire de notre forteresse et de ce que son dieu comptait faire à la race naine. C’est alors que j’ai compris qu’il nous avait découvert depuis le début de la bataille et que nous devions au plus vite nous rendre à la forteresse pour vous avertir du danger. Comme mes craintes étaient fondées, des créatures volantes nous ont pourchassé, mais nous les avons vaincus avec aisance. Ce fut tout autre de leurs chiens qui prirent un tribut important en vie naine avant que nous nous en débarrassions. Nous avons ainsi erré, pourchassés par des horreurs sans nom et ce jusqu’à ce que nous arrivions à porté de canon de Kazak Ruf. »
Le nain à la barbe brune, roussi à l’extrémité, se rassit à la table du conseil et le roi invita un nouveau nain avec des binocles sur le front et une pipe en bois dans la bouche à se lever :
« Après avoir entendu ce qui me semblait être les divagations d’un nain qui avait passé trop de temps au soleil, sauf votre respect Zrolti, j’ai envoyez des éclaireur en gyrocoptère pour en avoir le cœur net et ces derniers m’ont rapporté avoir rencontré des créature d’allure serpentine qui flottait dans le ciel et qui les attaquaient en leur planant dessus pour tenter de les mordre de leur deux dents placés en pince. Ils sont passés au dessus de Karag Haraz pour voir autour du volcan des centaines de cadavre de peaux-vertes. Ils ont obliqué vers le sud et ont pu entrevoir la horde démoniaque : ils m’ont reporté que les démons étaient près d’une dizaine de milliers selon leur estimation. Avant de laisser la parole à notre bien-aimé monarque, je tiens à souligner le courage du regretté Skevl, mort à cause de sa nature téméraire, abattus par nul autre qu’un monstrueux Buveur de Sang. »
L’ingénieur se rassit et un silence lourd s’appropria la pièce. Les plus jeunes thanes comme les plus aînés des tacticiens pesaient le poids de ce qu’ils devraient affronter. Peu à peu, les regards se tournèrent vers Thomgrid Urkaz, celui qui commanderait un ost d’au plus trois milles guerriers pour aller affronter une armée dont les effectifs dépassaient de plus de trois fois celle des nains et qui comptait dans ses rangs un légendairement monstrueux buveur de sang. L’attention se reporta sur le roi quand ce dernier se releva :
« Zrolti, vous avez fait un excellent travail d’éclaireur lors de votre dernière… escapade. Je veux que vous et vos rangers restants aillez chercher de l’aide auprès des humains des principauté frontalière. S’il ne coopère pas, rappelez-leur le service que leur a rendu Thomgrid en exterminant la tribu des Kassk’de’fers qui bloquait leurs routes marchandes.
-Mais votre majesté, sauf votre respect, pour n’enverrons-nous pas les gyrocoptères faire ce travail qui leur est plus adapté. »
Le ranger retena son souffle quand il constata que Skorlvi perdait patience de par son insolence et sa question stupide.
« Tout simplement parce que, mon jeune abruti, les gyrocoptères seront envoyé à Karak Azul pour requérir de l’aide auprès de nos frères et devront par la suite s’attaquer au flanc de l’ennemis. Compris jeune impertinent? Je ne contesterai pas tes qualités de rangers, mais sur le plan tactique, tu n’as pas de mot à dire, ne serait-ce que pour capacité de réflexion d’un grobi.
-Bien… Bi-Bien sûr votre majesté. Je suis désolé.
-Je l’espère… Broggaz, tes gyrocoptères seront près?
-Bien sûr votre magnificence, répondit l’ingénieur aux binocles et à la barbe doré et brûlé en maints endroits.
-Je te chargerai aussi de la responsabilité de l’artillerie du Throng de Kazak Ruf. Ai-je besoin de préciser à quel point cette responsabilité est grande?
-Non, mon bon roi. Je ne vous décevrai pas, plutôt prendre le serment du tueur avant de vous déshonorer. »
La pièce redevint silencieuse. À présent par respect pour le précoce maître-ingénieur, et pour le serment qu’il venait de faire : Ne pas faillir à sa tâche ou se désaisir de tous ses biens comme de son amour propre et de chercher une mort honorable. L’ingénieur se rassit et le conseil fut clos.

Il y a beaucoup de talent sur ce forum, et tu en fais parti.
J'aime beaucoup.
Peut-on s'attendre à une suite ?

En Premier lieu, merci
Et j'espère que cela va répondre à ta quesion:

Skalbrimm s’entraînait depuis maintenant plus de huit heures. Par contre, avec leur endurance toute naine, ses guerriers et lui-même ne ressentaient presque aucune fatigue. Peut-être la bière naine en était pour quelque chose? Peut-être bien. Les gestes de son l’apprenti guerrier qu’il affrontait était imprévisible et manquait de fluidité. Après une vive parade, Skalbrimm fit tournoyer sa hache de sorte à désarmer son adversaire. Ce dernier surpris par la manœuvre, ne pu que ramasser son arme et faire la révérence à son entraîneur surdoué. Le prochain challenger était plus vieux que son prédécesseur. Quelques cicatrices profondes sur son visage relativement ridé démontraient qu’ils avaient une meilleure expérience militaire que la plupart des généraux humains. Pourtant, il ne fallut que d’un habile revers de hache s’arrêtant net devant son cou mal protéger pour que ce dernier renonce. Skalbrimm semblait intraitable. En effet, même si son frère était chargé de mener les forces de Kazak Ruf contre les démons, le vétéran Skalbrimm était sans doute bien meilleur guerrier. Peut-être même meilleurs que le roi à ce que racontait certains hommes de son régiment : Les Buveurs de Trolls, d’où la coutume de boire de l’hydromel à base d’un peu d’acide gastrique de troll dans ce groupe armé. Ces guerriers, sûrement les plus redoutables de la forteresse, étaient de tous âge et maniaient tous aussi bien l’arme légère et le bouclier que le marteau à deux mains. Leurs casques qui faisaient aussi office de capes étaient faits de peaux de trolls de pierre qui leur donnait une apparence intimidante et leur procurait une certaine protection contre les tirs ennemis. Cette unité formait la fierté de son meneur, Skalbrimm Svarlisson. Ce dernier revêtait une armure rouge écarlate, cadeau du vénérable maître des runes Jeorlsvalf après son sauvetage par les Buveurs de Trolls des mains d’un géant. La hache du vétéran était à simple tranchant et était légère comme du bois tout en étant assez coupante pour fendre avec aisance les meilleures cotes de mailles. Sa barbe noire contrastant fortement avec celle de son frère était sans bijou et simplement tressée à la mode naine méridional.

Soudain, le plateau haut dans les montagnes où s’entraînait les Buveurs de Trolls fut caché du soleil par une multitude de gargouilles. Ces dernières piquaient sur les nains surpris qui n’avaient presque pas le temps de s’orienter vers leurs adversaires qui affluaient de partout. Les nains reçurent la charge des bêtes de pleins fouets. Bientôt, les guerriers les moins aguerris furent tout bonnement dépecés de leur armure comme de leur peau. Les compagnons des victimes répliquaient avec fureur et la vermine ailée était déchiquetée par les haches et les marteaux réclamant vengeance. Le chef des Buveurs de Trolls en était à son cinquième démon quand les lueurs du soleil redevinrent perceptibles et que toutes les immondices étaient bannies dans les royaumes du chaos. Skalbrimm rageant d’avoir perdus pas moins de six fiers guerriers qui étaient tous en quelque sorte des membres de sa famille crasha vers le ciel, d’où était venu les meurtriers à présent hors de ce plan. Le guerrier ramassa sa hache souillée d’un sang noir et visqueux, puis mit un genou à terre pour entonner sa prière. Il recommanda les âmes des recrus décédés à Grimnir puis se releva pour ordonner à ses nains de retourner à Kazak Ruf les corps des morts. Avant qu’il ne puisse dire un mot, le vétéran se sentis soudain las. Puis, sans crier gare, cette lassitude laissa place à une sensation de bien être incomparable pour ensuite devenir un désir ardent. Skalbrimm sortie amoureusement et lentement un couteau de sa ceinture et le planta dans sa cuisse. Il repris ses esprits juste à temps pour éviter de se faire éventrer par la pince bleuté de la créature aux traits féminins et à la sensualité dérangeante. La tête de cette dernière se détacha à la hauteur du tronc cérébral quand la hache runique du champion de l’unité la plus redoutable de cette partie des montagnes du bord du monde la décapita avec aisance. Ce dernier cria à ses soldats de se réveiller alors qu’une demi-douzaine de ses derniers était démembrée par les horribles pinces des démonettes. Ceux qui prirent conscience à temps purent majoritairement éviter de se faire broyer et ripostèrent férocement tant ils étaient frustrés de s’être fait ainsi duper par ces succubes. Elles tombaient aisément, mais bientôt, elles laissèrent libre cours à leur fureur toute chaotique et leurs mouvements sinueux se transformèrent en pluies de coups mortelles. De leur coté, les nains paraient de leurs boucliers et effectuait des attaques brutales sur les créatures d’apparences délicates. Les pertes étaient lourdes dans les deux camps, mais les démons de Slannesh arrivaient de partout. Skalbrimm était entouré de ces insultes à la création et frappait tous bords tous cotés pour se débarrasser de ses opposantes. Un long tentacule blanc rata de justesse le nain plus vif que ce qu’il en avait l’air. Le héraut de Slannesh qui avait lancé ce sort avança langoureusement vers sa cible, cette dernière lui tournant le dos pour affronter ses servantes. Il était à présent juste derrière le capitaine des nains et s’apprêtait à donner un coup qui serait fatal. Le démon frappa. Sa pince traversa la peau de troll et percuta de plein fouet l’armure de son opposant. Puis, il y eu le feu. Les flammes consumèrent le lâche démon alors que toutes les runes de l’armure de Skalbrimm luisaient tous d’une forte lumière orangée. Le porteur de l’armure ressentit une douleur vive dans le dos où la pince avait ultimement pénétré son armure rouge sang. Le feu avait tué son adversaire avant que ce dernier n’ait causé trop de dommage mais la douleur était là. Le guerrier en avait cure! Il était un nain, et un nain doit savoir apprivoiser sa douleur et nom la souffrir. C’est ce qui a toujours différencié les nains des oreilles pointus et des humains qui se lamentaient au moindre mal. Quoi qu’il en soit, Skalbrimm avait une bataille a gagner et des démons à faire payer.

bon, quelques remarques...

Je trouve ton chef un peu... bourrin ^^.
Il meule de la gargouille, de la démonette et désoude un héraut de slaanesh sans même s'en rendre compte... tout ça en ignorant la douleur et ses blessures (régénération grâce à la peu de troll? ou alors injecteurs de drogues anesthésiantes? ^^ )
sinon je pense que tu devrais aérer un peu ton récit. même s'il n'est pas très long (un autre petit défaut au passage ) il peu faire un peu peur. De plus, on se perd un peu dans les lignes
je pense que des paragraphes de 10 lignes sont bien.

Sinon, l'histoire de met lentement en place, et ça nous promet une belle baston, alors la suiiite !!

Pour ce qui du personnage "bourrin". Si il l'est! mais plus tard dans l'histoire il va avoir des choses pour expliqué son talent un peu surnaturel ainsi que la mort du héraut de slannesh. Aussi, je ne veux pas faire le genre de texte "alors c'est un nain comme un millier d'autre qui se bat comme tous les autres nains" Non je veux faire des personnages aillant leur propre talent et pourquoi ça ne serait pas le cas? Je veux que ce personnage soit vraiment un guerrier redoutable avec tout une intrigue derrière lui et s'il y a un champion du chaos dans les parrages il n'a qu'à bien se tenir. Et de plus ce n'est pas vraiment mon "chef" dans le sens où sa sera plutôt un opposant

Pour les paragraphes, c'est noté
Et pour t'éclairer sur la mort du héraut, voici une toute petite suite:

Le combat continuait à faire rage, et les démons étaient de plus en plus nombreux. Les démonettes submergeaient ce qui restait de nain. Skalbrimm savait qu’il n’aurait pas le choix de compromettre son destin auprès des autres nains s’il voulait rester en vie et que les Buveurs de Trolls en fasse autant. Une autre démone engagea le combat et fit pleuvoir des coups sur Skalbrimm qui peinait à tout parer. Plusieurs des attaques percuta son armure dont la magie protectrice céda au niveau de la clavicule. La douleur fut intense. À ce moment, Skalbrimm comprit que c’était le temps. Au mieux, tous ces amis le renieraient et il serait banni de Kazak Ruf et au pire, il serait mis à mort par les siens. Le nain sentit ses bras se gorger d’énergie magique et un sceptre incandescent apparut dans sa main libre.

Il fit décrire un arc de cercle mortel pour la démonette en face de lui avec sa nouvelle acquisition et s’avança en direction d’où arrivaient les succubes. Utiliser la magie contre le héraut l’avait déjà fait dépasser une grande partie de ses réserves et il devrait probablement tout puiser pour faire ce qu’il allait faire. Skalbrimm lâcha sa hache et pris son bâton de ses deux mains, le pointant vers les démonettes qui s’engouffraient dans le plateau par un sentier montagneux. La roche sous les pieds des démons commença à se fondre en magma et Skalbrimm fit tournoyer les vents de magie et les particules de lave tourbillonnante incinérèrent les démons. Sous le commandement d’un mouvement de son sceptre, la roche fondue se rassembla en une vague d’une hauteur de près d’un mètre de la largeur du sentier, qui balaya ce qui restait de démons de Slannesh hormis la dizaine qui était engager avec les Buveurs de Trolls exténué. Ces derniers s’apercevant de ce que leur chef venait de faire savaient à présent que la bataille était gagnée, mais aussi que leur champion venait de commettre l’impossible. Un nain ne pouvait faire de la magie et Skalbrimm venait de manipuler devant leurs yeux les vents de magie avec talent.

Le sorcier nain n’avait plus de force. Il était fatigué et s’était poussé au bout de ses limites. Il vit les dernière démonettes se faire bannir dans les royaumes du chaos par ses guerriers et la dernière chose qu’il vit avant de sombrer dans l’inconscience fut ses compagnons s’avancer vers lui, un rictus du dégoût et de la colère dans les yeux.

Une autre toute toute petite suite:

Skalbrimm se réveilla aux contreforts d’une montagne, sur de la terre sombre et sec. Il n’y voyait comme végétation qu’un arbuste couleur cendré sans feuille. Le sol était rocailleux et très pauvre ce qui expliquait sans doute l’absence de végétation à des lieux à la ronde. Le nain à présent sans son armure rouge et sa hache runique se retourna vers les montagnes aux cimes enneigées. Ces dernières le dominaient de toutes leur grandeur et Skalbrimm eu l’impression qu’elles le méprisaient, le méprisaient pour sa nature, pour son pitoyable état, pour avoir été un nain qui ne pouvait honorer ses ancêtres puisse qu’il n’en avait pas connaissance. Son père, le thane Svarli, l’avait trouvé dans un camp d’hobgobelins et l’ayant pris en pitié l’avait adopté. Son père ne s’était jamais douté que son fils adoptif puisse avoir de tel origine : une origine honteuse et décadente.

Le paria nain se leva et s’orienta vers l’est. Il ne su pas pour quelles raisons, mais son cœur lui disait de se rendre à l’est. Il marcha et son dos le fit souffrir. Le guerrier sans arme maudit le démon qui lui avait fait cette blessure qui s’avérait bien plus profonde que ce qu’il l’avait pensé. Il se décida à ne pas faire la mauviette et continua sa route en ignorant la souffrance. Pendant des heures, il avança, toujours vers l’est. Sa gorge l’irritait et ses pieds nus se couvraient d’ampoules. Les montagnes du Bord du Monde rétrécissaient peu à peu tandis que le terrain devant lui ne semblait changer un grain de poussière. Skalbrimm trébucha et resta un moment immobile. Il était découragé de ce que les siens, ses propres guerriers qu’il avait personnellement entraînés et menés de victoire en victoire l’avait exilé et dévêtis de son équipement de bataille qu’il avait acquit après des hauts faits digne de légendes. Finalement, Skalbrimm s’endormit en pensant à son frère adoptif, qui devait en ce moment même rassembler le Throng de Kazak Ruf.

Bon récit. Un nain qui pratique la magie ? Et qui invoque un bâton de sorcellerie ? ...



Ouaiiiiis un autre nain non-traditionnaliste ! Ca fait plaisir d'en voir de temps en temps.

Mais pourquoi peut-il l'utiliser, alors que l'on est sensé y résister ? Rune de sorcellerie peut être ?

Enfin bref, j'attends la suite avec impatience.

: hs : : Ps : dans l'historique de ma forteresse que je suis en train de développer, il y a beaucoup de nains qui ont été exilés pour des raisons que mon roi juge mauvaises (ingénieur exilé pour avoir inventé une machine efficace mais trop innovante)... Si tu cherches un lieu sûr où te réfugier... : hs : :

Traguente, qui aime bien mélanger les récits.

Hummm... aurait-il une ascendance nains du chaos?? du genre sorcier qui joue avec le feu? ^^

en tout cas, c'est... inattendu, tu a réussi à me surprendre alors continue comme ça !

Content de t'avoir surpris et merci pour les commentaires et désolé Traguente mais même ton roi ne voudrait pas de Skalbrimm.
Donc voila la suite:

Les Buveurs de Trolls n’étaient toujours pas arrivés. Pourtant, un nain se devait d’être ponctuel et les Buveurs de Trolls, quant à eux, étaient des guerriers sanguinaires ne vivant que pour le combat et pour protéger la forteresse. C’était pour cette dernière raison que Thomgrid admirait ce régiment que son frère avait créé. Pourtant, ils n’étaient pas présent au point de rencontre décidé à mi-chemin entre l’armée démoniaque et Kazak Ruf. Le deux tiers du Throng de la forteresse s’était déplacé dans cette petite vallée à peine assez grande pour contenir les quelques trois milles guerriers et cent cinquante pièces d’artilleries. Un régiment de chevalier des principautés frontalières menés par Sir Barthelesas, excellent combattant et coureur de jupons, envoyé prêter main-forte à l’armée naine pour le punir d’avoir couché avec la concubine du gouverneur de sa cité, étaient aussi présents. Plus du tiers des nains étaient équipés d’armes de tirs : des arbalètes et des arquebuses qui feraient pleuvoir la mort sur les démons. L’infanterie était majoritairement composée de guerriers et de quelques longues-barbes, mais un régiment de brises-fer s’était joint à l’armée, car les souterrains de Kazak Ruf étaient relativement sûrs ces derniers temps.

Le soleil se coucha. Skalbrimm et ses Buveurs de Trolls n’étaient toujours pas là. Par contre, des tueurs étaient arrivés graduellement pendant la journée. Ils seraient sans aucun doute d’une grande aide contre des adversaires tels que des démons, mais Thomgrid doutait qu’ils puissent s’avérer capable de la moitié de ce que les Buveurs de Skalbrimm pouvaient accomplir. Thomgrid se retira dans sa tente. Il devait encore attendre jusqu’au levé du soleil que son frère arrive, sans quoi, il serait forcé de ne plus attendre et d’engager les démons sans les meilleurs guerriers de la forteresse. Le thane fut bientôt rejoint par un vieux nain doté d’une très longue barbe blanche.
« Qui a-t-il, vénérable Dawrir?
-Un tueur nous ayant rejoint il y a moins d’une heure désir vous parler. Il dit que sa l’a un rapport avec Skalbrimm.
-Alors qu’il entre. »
Un nain à la tête complètement tondue entra.
« Que me veux-tu, tueur? Qu’est-il arrivé à Skalbrimm et aux Buveurs de Trolls?
-La confrérie des Buveurs de Trolls est dissoute et Skalbrimm a été exilé.
-Quoi?! Mais qu’est-ce qui s’est passé? Et comment savez vous cela?!
-Je suis Srorvan, ancien lieutenant des Buveurs de Trolls et j’ai été témoin de la véritable nature de votre frère et par conséquent la votre et de celle de tous vos ancêtres! »
Thomgrid saisit sa hache, furieux :
« Comment oses-tu ainsi bafouer la mémoire de mes ancêtres! Qu’a donc fait mon frère pour que tu deviennes aussi sot!?
-Il a fait ce que seul une insulte à Karaz Ankor peut faire! Il a fait de la magie! De la magie toute démoniaque et brute. Et alors qu’il s’adonnait à la perversion des vents de magie, ses yeux ont changé de couleur pour de-… »
Srorvan fut projeté au sol par un coup de botte ferré dans le ventre et atterris hors de la tente. Thomgrid se jeta sur lui et lui assena plusieurs coups de poings avant que Dawrir et deux nains plus jeunes n’interviennes et lui retiennent les bras.
« Lâchez moi! Ce nain a insulté ma famille et mes ancêtres. Il est fou! Où est mon frère ordure!
-Nous l’avons abandonné dans les terres sombres, d’où il vient comme tous les nains du chaos, et avons lancer ses biens dans la Mer de Fiel.»
Thomgrid hurla de rage et tenta de se libérer de la poigne de ses amis. C’est alors qu’arriva Barthelesas qui semblait amusé par la scène. Il gratta le derrière de sa tête à la chevelure blonde puis dit ironiquement :
« Waou! J’aurais voulut avoir une telle accueille! Était-ce un spécial pour les êtres semblant s’apparenter aux porcs? »

Heum, j'étais parti trop loin. Mais il n'est peut être pas mauvais pour autant... Enfin bon.

Tu vas vite en tout cas, c'est bien, on n'a pas à attendre indéfiniment pour voir la suite (sauf au début). C'est du bon travail pour la vitesse? Continue, mais du calme un peu, tu dois avoir d'autres choses à faire non ? non ?

Et autre chose, c'est moi où l'humain a traité un nain de porc ???

Il l'a fait!
Je veux que cette humain occupe la place du personnage odieux dans l'histoire
Pour ce qui est de la méchanceté de Skalbrimm, elle n'est pas encore vraiment révelé mais tu vas voir qu'au fil de l'histoire il va commetre des actes ignobles. Et pour le débis d'histoire, sa va vite parce qu'il pleut depuis trois jour chez moi et je peux donc prendre environs 1h15 par jour pour continuer mon texte.

ouéééé gagné !!

par contre, écrire vite, c'est bien, mais attention aux fautes d'orthographe...
laisse décanter une ou deux heures et relis toi

c'est toujours assez court, mais au rythme où tu les sort, ça passe...^^

Aller, continue

C'est noté pour la relecture. Merci à vous deux de lire mes textes!

Voici la suite:

Skalbrimm se réveilla alors que le soleil se couchait. Il avait mal à la tête et était crasseux sur tout le corps. Il était complètement déshydraté. Il se releva le torse pour constater que devant lui se trouvait à présent une gigantesque vallée remplie d’os. Ces os étaient tous plus grands qu’un homme! Le guerrier tâta le sol pour constater qu’il s’agissait encore de la terre sec et stérile des Terres Sombres. Il avait pourtant bougé pendant son sommeil. Que c’était-il passé? L’exilé se mit debout et se dirigea vers les squelettes de dragons qui jonchaient le sol devant lui à perte de vue. Il avança, seul au milieu d’un pays qu’il ne connaissait pas. Sans arme ni armure, il était une proie facile. Il eut soudain horriblement mal à la tête.
« Sors-toi cette idée de la tête, mortelle, tu es loin d’être vulnérable! Tes pouvoirs sont formidables. »
Une voix terrible! Bestiale! Il n’y avait personne autour, il le savait. La voix venait de sa tête douloureuse.
« Qui êtes-vous? articula-t-il avec difficulté à haute voix.
-Celui qui t’as octroyé tes pouvoirs, ton dieu légitime et ton sauveur. Je suis Hashut, le père des ténèbres, dieux de tous les nains de Zharr-Naggrund et tu es un de mes élus!
-Élus? Moi, un nain des montagnes du bord du monde qui s’est opposé à mainte reprise au chaos ferait partie d’un de vos élues? Je ne comprends pas.
-Tu es un nain de la Grande Ziggourat, corrompu par les idées des nains de l’ouest, mais destinés à être un de mes grands prêtres. Tu ne peux contester ton destin comme tu ne peux me contester et tu le sais, car c’est dans ta nature.
-J’ai été bannis par ceux que j’ai entraîné dans la voix du guerrier! Ils m’ont exilé alors que je venais de leur sauver la vie! Ces nains étaient indignes des services que je leur ai rendus. S’il y a une chose de réconfortant, c’est bien de savoir que je ne suis pas de la même engeance qu’eux!
-J’en suis ravis, mortelle.
-À présent, que dois-je faire?
-Attendre.
-Attendre? Attendre quoi?
-Tu imagines que je vais envoyer un de mes sorciers mal entraîné me déshonorer en faisant échouer toutes mes œuvres de part son incompétence. J’ai donc contacté un de mes grands prêtres pour qu’il vienne te chercher et te prendre sous son aile pour que tu deviennes puissant et utile à la grande entreprise dont je suis l’instigateur. À présent, ma patience est éprouvée et je suis las de perdre mon temps à converser avec un simple laquais. »

Skalbrimm ne retenta pas de communiquer avec l’entité chaotique. Sa précédente migraine qui lui avait fait saigner des oreilles l’en décourageait et de toutes manières, il ne gagnerait en rien à contacter Hashut, même s’il désirait savoir qu’est-ce qu’il faisait dans cette plaine cendreuse gorgée d’os. La soif continuait à le prendre en étau, aussi décida-t-il de trouver un cours d’eau. Il reviendrait à l’emplacement où il avait communiqué avec le dieu tutélaire de son peuple quand il serait désaltéré. Le sorcier gravit une colline pour avoir une meilleure vue d’ensemble de l’endroit. Il aperçut une grotte sur le flanc de la colline et se dit que s’il y avait de l’eau dans cette étendue cendreuse, c’était dans là dedans.

L’intérieur de la grotte était jonché d’os d’appartenances gobelinoïdes et de ceux de petits animaux. Les bruits caractéristiques des combats résonnaient dans toute la grotte. Skalbrimm pris un fémur d’orque, près à tuer tous ce qui lui barrerait la route vers l’éventuelle source d’eau. Le nain armé d’un os piétina le reste d’un feu de camps et pénétra dans une cavité. D’ici, il pouvait décerner des grognements d’orques et des couinements caractéristiques des gobelins. Il y avait aussi des râlements que le laquais d’Hashut n’arrivait pas à identifier. Ce dernier suivit les sons du combat jusqu’à une ultime pièce où des orques et des gobelins affrontaient de grands gobelins à l’aspect plus humain que leurs congénères. Ces hobgobelins étaient complètement submergés par leurs cousins qui les acculaient au du fond de la caverne. Ils aperçurent Skalbrimm et l’acclamèrent avec ferveur. Le nain, ne sachant pas trop quoi penser, pulvérisa le crâne d’un gobelin avant de ramasser sa dague et de percer avec cette dernière le thorax d’un orque qui venait de remarquer sa présence. Un autre armé de deux ki’koups l’attaqua avec l’un d’eux, mais Skalbrimm para le coup avec le fémur qui explosa sous le choc. L’orque fit décrire un arc de cercle vers son opposant, mais une longue dague incurvée le décapita promptement et l’hobgobelin qui maniait l’arme en question ria, lança son gros couteau dans le cou d’un gobelin derrière le nain du chaos et alla ramasser prestement son arme. Skalbrimm, étonné, ramassa un ki’koup de son ancien antagoniste et trancha la tête d’un gobelin qui lui tournait le dos. Un orque l’attaqua d’un coup vertical, mais le nain esquiva aisément et lui trancha le pied ce qui fit tomber le gros peau-verte. Le guerrier planta sa dague dans la tête de l’orque et assena un coup de ki’koup à un autre en fuite alors que les hobgobelins achevaient ce qui restaient de gobelins.

Le peau-verte qui avait sauvé la vie de Skalbrimm s’avança vers ce dernier :
« Waou! T’es un costaud toi! T’en as tabassé avec un simple os et t’as sauvé ce qui reste de ma tribu. J’suis Golga Khan, l’chef d’la tribu des Mains Rouges et j’suis votre serviteur parce que mes gars sont affilés au grand empire de Zharr-Naggrund. Qu’est-ce tu fais dans le coin, pourquoi t’es seul? T’as besoin de quelque chose?
-Assez! Une question à la fois peau-verte!
-Eh bien, tout d’abord qu’est-ce tu fais ici?
-Donnes moi de l’eau et je répondrai à tes questions. »

Trés interessant.
Rapide. : fete : :
De l'action. :orque: :chevalier:

Dommage pour l'orthographe...
Et GROS DEFAUT : un Nain préfèrera mourir de soif que boire de... de... l'eau !

Sincèrement, c'est bien raconté, et vivement la suite !

Désolé d'avoir tant tardé à écrire la suite il fallait que j'étudit et mon histoire m'a sorti de la tête. Enfin bref, voici une petite suite qui présente un personnage assez important du récit. Eh bien non! ce n'est pas un nain. Étant encore davantage un joueur ogre qu'un joueur nain, j'ai décidé d'incorporer un ogre dans le récit. Donc sans tarder mes chouquettes, voici la suite:


Le sol sec et infertile, la flore presque inexistante, l’eau rare et majoritairement pollué, les Terres Sombre étaient décidément un environnement déchiré et inhospitalier. Des orques noirs par centaines menant dix fois plus d’orques et de gobelins. Des pillards hobgobelins, des détrousseurs gnoblars, et pires que tous, les nains du chaos… Ces nains déchus étaient par contre encore plus riches et de loin que leurs cousins de l’ouest, plus traditionalistes. Si riche enfaîte que Borgalf ne pouvait s’empêcher d’adorer travailler pour ces derniers. Trois mètre et demi, peau grisâtre plus épaisse que du cuir, sabres et poings ferrés comme armes et mercenaire ogre de son métier, la grande brute avait tout pour faire des envieux chez sa tribus. Son armure fait de boucliers de provenance impériale, skaven, orque et druchii était en soi un immense signe de richesse étant donné que chez les siens, l’armure encombrante était l’armure de la noblesse. À sa droite, un petit humanoïde doté de fourrure noire comme du charbon et de tranchantes incisives prédominantes jouait nerveusement avec ses deux morgensterns, les faisant tournoyer comme des pendules.

L’ogre se racla la gorge et le skaven se retourna brusquement vers ce dernier.
« Les petites choses-vertes doivent être sur le point de nous rattraper! Accélérons le pas! Vite-vite!
-Bah! Ils sont bien trop faibles pour être dangereux pour moi, Borgalf le Mangeur de Fer. J’vais leur faire manger leurs propres yeux et j’vais les laisser entendre leurs potes crier alors que j’les écorcherai. Pis ensuite, j’leur arracher leurs horribles p’tites dents pointus et j’vais les planter dans ta sale tronche de sale rat couard.
-Mais-mais! Ils ont eu Urlug et Rup’hert! Ils vont nous avoir, ils sont bien trop-trop nombreux ces choses-gobelins!
-Le nain du chaos a été bien clair, il faut qu’on les tus parce qu’ils sont une menaces pour les tribus d’hobgobs qui sont dans l’empire des nains du chaos. On va pas se faire payer si on lui ramène pas la tête de leur chef.
-Si-si! Je sais! Mais moi je ne veux pas crever comme un sale hamster! On est que deux et ils sont plein-plein. M’en fous de l’argent!
-Bon, j’te dévore tout cru, Lorskkit! j’te dévore tout cru si tu t’calme pas! Moi j’veux les beaux soleils d’or pour faire de la frime et en plus j’ai faim et tu es là à m’énerver. M’en va t’arracher les yeux et t’les faire bouffer! J’vais t’arracher la peau et j’vais couvrir tes orbites avec! J’vais arracher ton horrible queue de sale rat et j’vais t’étrangler avec et j’vais aller butter les gobs. J’ai pas besoin de toi, oublis pas ça. Alors si tu continues à te comporter en freluquette, j’aurai pas de problème à te dévorer tout cru. »

Ce dernier argument semblait avoir fermer le clapet du rongeur mais il se remit à geindre comme un enfant quand il remarqua la présence de chevaucheurs de loup gobelins à un peu plus d’un kilomètre derrière les deux comparses mal assortis. Borgalf sortit son long sabre grossier de sa ceinture et pointant de son poing d’acier le groupe qui allait devenir un festin si l’ogre se battait bien, ou une excellente raison à Lorskkit pour fuir en cas du contraire. Ce dernier lâcha ses deux petits fléaux et fouilla en tremblant dans une poche de cuir accroché après sa cote de mailles. Il y sorti un luisant morceau de pierre verte et s’empressa de grignoter avidement cette excellente source de courage. Il eut quelques spasmes d’excitation et ramassa ses armes avant de s’élancer vers les gobelins qui le poursuivaient. Les gobelins, surpris par la scène cocasse, se regardèrent avant d’éclater de rire. Certains d’entre eux tombèrent de leur monture, piétiné par celles de leurs semblables qui avaient su assez contenir leur hilarité. Le skaven était à présent à quelques mètres des chevaucheurs de loup quand une fumée verdâtre commença à sortir des orifices de l’homme-rat qui s’arrêta soudain et se mit à genou. Il hurla se déformant le visage dans un rictus de douleur et de folie et quand la première des lances le transperça, son corps se convulsa dans tous les sens avant d’exploser dans une gerbe de feu vert, incinérant les peaux-vertes et leurs bêtes à proximité.

Borgalf regarda la scène ébahit, puis éclata de son rire gras caractéristique de sa race alors que les gobelins restant fuyait le plus vite que leurs animaux apeurés le pouvait. Les rires de l’ogre redoublèrent quand ce dernier constata que tout ce qui restait de son ancien associé était une masse informe de chair, de métal et de fourrure d’où émanait une lueur verdâtre.
« Whoa!!! Plus jamais de pierre magique pour le sale rat! Hahahaha! Et en plus il était puant le rongeur, il aurait pas été bon de toute façon, s’exclama l’ogre à lui-même.»

Puis, Borgalf se souvint de la petite comptine que lui et ses compatriotes ogres chantaient avant d’aller à la guerre, ou au festin… En réalité il n’y avait jamais eu de distinction pour Borgalf entre ces deux termes. C’est ainsi que Borgalf reprit sa route vers son employeur en entonnant son le chant qu’il s’était remémoré.

« Whoa! Whoa!
J’ai faim!
J’veux te bouffer!

Whoa! Whoa!
Mais pas avant de te rouer de baffes
De t’écarteler!
Te brûler!
Te torturer!

Whoa! Whoa!
De t’arracher les doigts
Et t’les faire manger par le nez!
Et j’recommencerai,
Oh oui recommencerai!

Whoa! Whoa!
Sauf si tu me dis où qui sont tes potes
Auquel cas j’te boufferai!
Puis j'irai manger tes amis!

Whoa! Whoa! Whoa! Whoa! »

L’ogre ria de plus bel alors qu’il se rappelait de tant de souvenir de sa jeunesse de buffle. Il regretta un court instant d’avoir laissé le cadavre de son frère d’arme derrière avant de se rappeler d’une chose : « Le skaven, ça goûte le sale rat! »

L'ogre a l'air sympa...
J'aime bien sa chanson aussi, c'est joli !

La suite ! Avec le Nain, bien entendu.

Petite suite! TRès petite...
Désolé pour mon lecteur, je suis présentement sur un autre texte, et je ne peux plus mettre autant de coeur sur cet histoire, et en conséquent, mon débit est plus bas. Je vais tenter de remedier à ce problème mais pour l'instant, contantes toi de ce fromage.


Thomgrid regarda l’humain dans les yeux. Ce dernier bien décidé à faire face à l’opiniâtre regard du nain ne broncha pas, malgré son terrible manque de tact et de son insolence à l’égard des nains qui forment pourtant un peuple à ne pas provoquer. Barthelesas vit avec regret le général nain se faire lâcher les bras par ses subalternes qui le retenaient d’aller tuer un autre nain, celui-ci raser et le torse nu, mais à présent, c’est vers lui que Thomgrid se dirigeait et personne ne semblait vouloir l’en empêcher. Le nain le prit par le collet et tira de sorte que la tête de l’insolent humain soit à la hauteur de la sienne.

« Ordure! Tu es sous mon commandement et par conséquent, ton sort et entre mes mains et c’est pourquoi, de par ma très bonne foi de parent de porc, que je te fais l’honneur de t’envoyer dans une mission de reconnaissance, le plus près de l’armée infernale sera le mieux. »

Barthelesas allait protester mais se ravisa quand il vit ce nain à l’expression sadique qui le regardait et qui jouait avec son lourd marteau. Combiner au fait qu’il pouvait sentir la fétide haleine de celui qui avait fait preuve de sa folie furieuse quelque seconde plus tôt sur le pauvre nain chauve tant leurs deux visages étaient à proximités, toute envie de débattre s’effaça.

« Bien fait pour lui » C’est ce que se de dit Thomgrid en voyant Barthelesas rebrousser chemin pour aller chercher ses hommes pour leur mission. Mieux valait que sa soit eux qui courent le danger de cette mission que quelques uns de ses valeureux nains. Il se retourna et constata que le tueur était parti. De toute façon, il n’avait plus d’honneur et pourquoi Thomgrid s’en ferait pour un tel fou? Il avait déjà eu ce qu’il méritait. Thomgrid convia Dawrir à venir avec lui dans sa tente et, alors qu’il foula le sol sous se demeure de fortune, il songea à son frère. Où pouvait-il bien être? Qu’est-ce qui c’était passé? Était-il vraiment dans les Terres Sombres? Malheureusement pour Thomgrid, il semblait qu’il ne pourrait investiguer sur aucunes de ces problématiques.

c'est pas cool que Thomgrid n'ai pas continué ,il faudrait que quelqu'un continut


je pense le fair mais sur un autre sujet comme étant une version altérnative .Mais bon voila c'était juste pour dire que je trouvait domage de s'arréter en si bon chemin.



oui je sais le sujet remonte à 2008 et alors?