Karak Draka royaume des Nathrong Ancien forum Nain pour Warhammer |
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| Ptit récit pour 40k | |
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+2Traguente Xtravène Don Barikson 6 participants | Auteur | Message |
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Don Barikson Thane
Nombre de messages : 674 Age : 36 Localisation : Karek Zuril, ou région parisiene Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Ptit récit pour 40k Sam 10 Mai 2008 - 10:32 | |
| Bon, désolé, ça sort un peu des habitudes, mais bon... c'est le début d'un ptit BG pour une armée inquisitoriale... Si des connaisseurs de 40k veulent laisser leur avis
Au sommet de la tour, les cloches sonnèrent trois fois, signalant aux sœurs présentes dans la chapelle la fin des prières quotidiennes. accroupie devant l'autel, sœur Isabel ouvrit les yeux et respira profondément les vapeurs d'encens cérémoniels qui s'élevaient langoureusement des braseros bénits. Elle acheva les deux heures de prière par une cantique de remerciements à l'Empereur, puis se releva lentement. Le soleil mourant projetait ses dernières lueurs sur les vitraux, donnant aux saints représentés une apparence encore plus divine et éclatante. Elle fut un instant éblouie par cette lumière avant de se retourner et de balayer du regard l'assemblée qui de trouvait devant elle. La moitié de la garnison du couvent se trouvait là. Soixante sœurs de bataille, engoncées dans leurs armures énergétiques cuivrées, suivirent l'exemple de leur supérieure et esquissèrent l'aquila sur leur poitrine, avant de ramasser précautionneusement leur bolter et de se diriger vers les lourdes portes de la chapelle. La moitié d'entre elle avait quartiers libre jusqu'à coucher et se dirigeaient vers l'armurerie pour ôter leurs armures, tandis que les autres prenaient leur tour de garde pour la nuit. Isabel resta un moment seule dans la chapelle, subjuguée par la magnificence des jeux de lumière, et son esprit de mit à errer, jusqu'à ce qu'elle entende des bruits de pas derrière elle. Sa main s'égara vers l'épée tronçonneuse à sa ceinture, puis elle se détendis en voyant arriver sœur Lucia, son arme à la main. Elle était tête nue, le casque pendu à la ceinture, révélant un visage délicat encadré par de courts cheveux blonds. Ses yeux trahissaient un foi sincère, mais on pouvait aussi y trouver la trace d'une profonde tristesse qui n'avait pas sa place chez quelqu'un aussi jeune. Elle s'arrêta respectueusement à quelques mètres et s'inclina, avant de demander:
“ Tout va bien, sœur palatine? “ oui, tout va bien, pourquoi?” “ Excusez moi, cela fait presque une heure que vous n'avez pas bougé... Nous commencions à nous inquiéter.” “ Non, ça va, merci Lucia. Je n'avait pas vraiment envie de me reposer. Et détendez vous, je vous pris, vous n'avez pas à avoir peur de moi...”
Lucia acquiesça et s'exécuta, visiblement mal à l'aise. Il n'y avait que deux semaine, elle n'était encore qu'une novice en formation, et suivait encore le protocole de cérémonie pour s'adresser à sa supérieure. Voyant son malaise, Isabel continua:
“ vous n'avez pas encore enlevé votre armure? Pourtant votre office vient de s'achever” “Non, soeur palatine, je préfère être prête à faire mon devoir.” “ vous êtes bien courageuse, la chaleur doit être étouffante... Je vais aller sur les remparts pour inspection, m'honorerez-vous de votre présence?” “ B..bien sûr, si vous l'ordonnez”, bégaya la jeune sœur. “ Je ne vous ordonne rien, c'est juste histoire de parler un peu, de tuer le temps...” répondit Isabel avec le sourire
Isabel pris son silence pour un oui, et s'engouffra, suivie le Lucia vers les escaliers qui menaient aux remparts. Ceux-ci faisaient presque dix mètres de haut, dix mètres de plasbéton, renforcés autour de la porte de grandes plaques d'adamantium décorée de fleurs de lys. Ces murs protégeaient un petit couvent de l'adepta sororita, lui-même gardant l'accès à un ancien reliquaire d'un obscure Ordo pronatus. Au loin, le soleil achevait son inexorable descente derrière les colines arides d'Idregan Primus. Même après près de dix ans en poste dans cet endroit désert et désolé, Isabel éprouvait la même sensation de joie chaque soir en voyant tomber l'astre céleste. Elle aimait à le comparer à sa foi en l'Empereur-Dieu: même si elle pouvait vasciller par moment, elle revenait, toujours aussi brûlante et douce. Des soldats ordinaires auraient pu sombrer dans l'ennui le plus profond et devenir inefficaces et prévisibles, mais la palatine mettait un point d'honneur à ce que ses guerrières soit aussi vives et alertes qu'au premier jour. Leur rôle était de servir l'Empereur, pas de remettre en cause Ses méthodes. Elles étaient à leur place ici, à garder quelques unes des plus précieuses reliques et des plus dangereux artéfacts que leur Ordre avait pu capturer au cours de sa glorieuse existence.
“ Magnifique, n'est-ce pas?” Commença Isabel, offrant son visage aux vents frais du soir A ses cotés, Lucia grimaça et enfila son casque de combat, abrittant ses yeux derrière les lentilles filtrantes. “ Je ne sais pas... Cette lumière me blesse” répondit-elle “ Vous n'avez pas l'habitude de voir la lumière ?” s'étonna Isabel “ Oui... là où je suis née, il n'y avait qu'un ciel gris et l'obscurité rassurante du monastère où j'ai grandi. Lucia s'arrêta un moment, avant de reprendre. En fait, je ne savais pas que des lieux comme cela pouvaient exister” “ Et vous en verrez encore d'autre, s'Il le veut ainsi... moi, j'ai déjà eu tout ce qu'il me fallait ” Dit Isabel, à moitié pour elle.
Elle avait maintenant plus de cent cinquante ans, dont cent vingt passés dans une armure énergétique à répandre Sa parole et faire exécuter Sa justice, comme pouvaient en témoigner les cicatrices qui couturaient son visage. Aujourd'hui, elle pouvait enfin goûter à une relative tranquillité. Un bourdonnement se fit entendre, comme si un gros insecte se rapprochait rapidement. Elle tourna la tête afin de localiser la source du bruit et vit ce qu'elle pris au début pour une étoile filante: une petite lumière qui pouvait se confondre avec les étoile du ciel. Sauf que celle-ci bougeait et grossissait à vu d'oeil. De plus, ce petit point scintillant semblait se diriger droit sur elle. Elle ne comprit que trop tard ce qui allait se passer. Le missile s'abattit en plein cœur des quartiers. Le souffle de l'explosion projeta Isabel au sol, puis sa tête cogna lourdement le parapet et elle sombra, presque inconsciente des cris autours d'elle. Ses oreilles ne lui indiquaient plus le moindre son et son regard se brouilla. Elle se réveilla soudain, lorsque deux mains de métal l'agrippèrent et commencèrent à la trainer. Un liquide chaud coulait devant ses yeux, et elle se dut passer la main sur le visage, ce qui déclencha un douleur fulgurante pour pouvoir revoir quelque chose. Lucia se tenait devant elle, du sang coulant de son plastron là ou un éclat de métal brûlant l'avait frappé. Heureusement qu'elle n'avait pas enlevé son armure... Isabel se remit sur pieds et risqua un regard vers la cour. Les baraquements avaient étés remplacés par un cratère constellé de petits incendies. Des formes incandescentes erraient au milieu de ce chaos, telles des âmes au purgatoire, tandis que les flamme les dévoraient. Puis, avec un terrible mugissement, une section entière des remparts s'effondra, créant une petite brèche et couvrant les cris des blessées. Quelques soeurs encore sous le choc de cette attaque furent ensevelies par les éboulis et des tirs fusèrent vers le monastère. Si quelqu'un de particulièrement naïf avait pu croire à un accident, il n'y avait maintenant plus aucun doute. De colère, Isabel serra son poing ganté de métal, puis ouvrit son communicateur et lança un seul ordre qui fut retransmit au volume maximal par les haut parleurs de son armure:
“ Mes sœurs, Pour l'Empereur, repoussez ces impis !! Ce lieu saint de ne sera pas souillé de leur présence aujourd'hui!” cria-t-elle, avant d'entamer le Fede Imperialis à pleins poumons.
Comme un seul être, ses combattantes reprirent l'hymne de bataille et se précipitèrent pour défendre les murs, certaine en armure bolter à la main, d'autre avec de simple robes monacales et barres de fer, mais toutes avaient maintenant la même flamme dans les yeux, la même haine de l'ennemi, la même volonté d'en découdre. Isabel savait qu'en ce jour, elle serait fière de ces femmes que la foi poussait à venir affronter un ennemi encore inconnu. | |
| | | Don Barikson Thane
Nombre de messages : 674 Age : 36 Localisation : Karek Zuril, ou région parisiene Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Sam 10 Mai 2008 - 10:33 | |
| “Il faut vous soigner, sœur Palatine, votre blessure à l'air profonde...” lui fit Lucia, la voix déformée par les synthétiseurs du casque. “ Non, il y a plus urgent, mon devoir m'appelle. Lucia, allez jusqu'aux archives et envoyez un message. Canal Astropatique Rho-2, A l'attention de la chanoinesse Sylvana. Contenu: siège engagé, ennemi inconnu, nombre inconnu, nombreuses pertes enregistrées. Allez, dépêchez-vous, l'Empereur vous garde!” “ Je peux encore me battre, je ne suis pas blessée!” se défendit-elle “ Non! Partez vite, c'est un ordre! L'objectif de l'ennemi est probablement les archives! Une fois le message envoyé, vous irez vous retrancher là bas. Verrouillez les portes avec ça” Cria Isabel pour tenter de couvrir les tirs de plus en plus importants.
Elle tendit à la jeune sœur l'emblème inquisitoriale qui ornait sa poitrine. Ce n'était pas un simple bout de métal, mais aussi une clé qui donnait accès au reliquaire des archives, le partie le plus précieuse de ce lieu. Isabel devina plus qu'elle ne vit le visage résigné de Lucia, masqué par le casque intégral. Celle-ci indiqua qu'elle avait bien comprit les ordre et descendit le rempart en direction du passage qui menait aux archives. La mine sombre, la Palatine se dirigea vers la brèche du rempart, réorganisant les maigres défenses qui lui restait afin de retarder, voir de repousser l'ennemi invisible. Les projecteurs montés sur les murs étaient inutiles, vu que les générateurs avaient été mis hors d'état dès la première frappe aérienne. Elle ordonna à toutes ses combattantes de se mettre à couvert, le temps que les techno-prêtres finissent de réactiver les cellules de secours et se plaqua elle même dos au rempart secoué d'impact d'armes légères en entamant une litanie de haine à l'encontre de ses ennemis. Soudain, avec un craquement sonore, les projecteurs s'allumèrent , noyant la plaine sous un déluge de photons. Isabel pris une profonde inspiration et cria à toutes ses soeurs:
“Sororitas, identification des cibles et feu à volonté! Renvoyez ces impies dans les abysses!” puis elle se relava et se mit à la recherche d'une cible sur laquelle déverser Son juste chatiment. Ce qu'elle vit ne fut pas une marée de mutants ou autre hérétiques, scandant les noms blasphematoires des puissances de la ruine. Des formes humanoïdes progressaient efficacement à couvert, couvrant leurs camarades par un feu nourris de lasers qui forçait les Sœurs de batailles à rester cachée pour éviter de se faire faucher. Aucune insigne n'était visible sur eux, mais ces hommes savaient y faire. Derrière eux venaient d'autres silhouettes en robes, flottant à quelques dizaines de centimètres de sol et faisant feu de leurs armes sur les défenseurs. La sœur à la gauche d'Isabel fut propulsée en arrière, la tête calcinée par un tir de laser, mais ses compagnes ne reculèrent pas et continuèrent à faucher les rangs de leurs assaillants de leurs rafales de bolters. Déjà une dizaine d'humains et de nombreux drones flottants avaient été abattus et gisaient au sol, témoignage de l'efficacité du déluge de bolts et de rayons de fuseurs qui pleuvait sur les attaquants. Ceux-ci commencèrent à ralentir, désorienté par le massacre, et Isabel senti naître une joie féroce à l'idée que les attaquants déroutent avant même d'avoir atteint le rempart. Puis une autre forme, beaucoup plus imposante, apparut dans son champ de vision et elle resta pétrifiée un bref instant, malgrès son expérience. Un robot de combat de classe Cataphract... Elle avait déjà eu l'occasion de voir ces monstruosités à l'action durant sa carrière, lors de l'attaque de la ruche Kaphon par la Legio Cybernetica. Ces géants étaient totalement pus et incorruptibles, et ne se concentrait qu'a la tâche qu'on leur avait assignée. Dans ce cas, cette tâche était sans doute l'anéantissement de toute la garnison. Avec un sifflement qui ne laissait présager rien de bon, l'automate de métal s'avança vers le mur et ouvrit le feu avec une précision chirurgicale. La tourelle nord et sa servante disparurent dans une boule de plasma, aveuglante qui vitrifia tout à dix mètres à la ronde alors que des tirs de gros calibres fauchaient trois de ses sœurs dans un nuage de fumée et de bruine écarlate.
“ Fuseurs, détruisez cette machine, vite !! “ rugit Isabel dans son système de communication “ La cible et trop loin!, et les tourelles sont hors service !! “ lui répondit une de ses guerrières
Un nouvel impact ébranla le mur, suivit de nombreux autres, plus petits. Isabel devina ce qui devait se passer, puisque le simple fait de passer la tête au dessus du parapet était maintenant synonyme de mort: Débarrassé de toute arme susceptible de l'endommager, le robot pilonnait maintenant inlassablement le mur fragilisé à coup de canon à plasma et d'obus. Voila pourquoi la première vague avait foncé sans soutient, uniquement pour localiser les armes lourdes qui était maintenant détruites. La perfidie de son ennemi empli Isabel d'une rage sourde, en même temps qu'une grande tristesse. Toutes les sœurs qui priaient autours d'elle attendaient de leur supérieure qu'elle les mène à la victoire. Les choses étaient maintenant mal engagées, et les survivantes étaient clouée au sol par le feu nourrit, attendant que les murs cèdent. Anticipant sur ce qui allait inévitablement se passer, Isabel retrouva son calme et s'exprima:
“ Sororitas, abritez-vous! Dès que le mur cède et que la brèche est faites, défendez la! L'Empereur vous garde!! “
Elle fut la première à donner l'exemple et se rua vers les escaliers, tête baissée, et les descendit suivie de ses sœurs. Comme pour confirmer ses dires, avec un bruit de craquement, le mur sur lequel elle se trouvait un instant auparavant se lézarda et finit par s'effondrer vers l'extérieur, fournissant aux attaquants une rampe d'accès rêvée. Poussant des cris de guerre, la horde fût sur elles. Isabel accueillit le premier soldat d'un bolt dans le casque qui le projeta en arrière, avant de pivoter et de fendre le torse d'un second d'un coup d'estoc de son antique épée tronçonneuse. Autour d'elle, ses combattantes luttaient au corps à corps contre leurs assaillants, à coup de bolts et de crosses. Maintenant qu'ils étaient visibles, Isabel vit que ceux-ci portaient des tenues de combat sombres, renforcées d'épaisses plaques de blindage. Chacun portait un fusil laser et un assortiment de grenades et de couteaux, tandis qu'un masque à gaz et un casque leurs cachait le visage. Ils faisaient preuve d'une frénésie peu commune, et Isabel vit que plusieurs de ses sœurs en avait été victimes et gisaient, égorgées sur les débris. Elle enragea à la vue de leur noble sang répandu par ces bêtes et vida son chargeur sur la masse, pour ensuite la fendre de son épée. La partie supérieure du corps d'une de ses sœurs s'écrasa devant elle. Autour d'elle, ses ennemis s'immobilisèrent, le regard fixé sur un point derrière elle. Elle se retourna à son tour et vit une haute silhouette émerger de la fumée. C'était un géant, engoncé dans une carapace gris sombre, arborant un crâne grimaçant sur une de ses épaulières. Sa tête disparaissait derrière son heaume sombre, seulement discernable par les deux lueurs rouges de ses lentilles optiques. Hommes et femmes des deux camps ne lui arrivaient au mieux qu'a la poitrine et paraissaient tellement fragiles comparés à cet avatar de puissance et de destruction. Isabel fut la première à se remettre du choc et leva son épée vers le Marine.
“ La mort est ton destin, Traitre! Viens le recevoir de mes mains ! “ fut le défit qu'elle lança. Le géant resta silencieux un moment, avant de répondre: “La mort est mon destin, et le destin de tous... mais à la différence de toi, je ne le rencontrerais pas aujourd'hui...” Avec une rapidité surnaturelle, le marine fut sur elle, toutes griffes crépitantes dehors. Il donna un coup vers le ventre d'Isabel, mais la vivacité de l'épée tronçonneuse lui sauva la vie, même si son arme fut aisément disloquée par celles du marine. Le coup suivant l'atteignit à l'épaule et deux lames, longues comme ses avants-bras transpercèrent son armure, dégageant une horrible odeur de chairs brûlées. Aveuglée par la souffrance, Isabel laissa tomber son bras invalide et tenta d'attraper une grenade à sa ceinture, mais l'autre griffe l'en empêcha, tranchant net son bras à hauteur du coude. L'Astarte retira ses lames du corps de la palatine et la laissa choir au sol. Elle eu une brève vision de ses sœurs reculant devant cet adversaire impitoyable, avant qu'un pied blindé ne s'abatte sur sa tête et ne la broie.
Si vous pouviez laisser un ptit mot, n'importe quoi... insultes, remarques, critiques, je prend tout
++
PS dsl du double post, mais ça tenait pas sur un seul message ^^ | |
| | | Traguente Xtravène longue-barbe
Nombre de messages : 378 Age : 31 Date d'inscription : 16/04/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Lun 12 Mai 2008 - 10:02 | |
| C'est mauvais ! c'est nul ! c'est décevant ! : boulet : : boulet : : boulet : ... Non je plaisante, tu demandais n'importe quoi, alors voilà quoi... Bon plus sérieusement, le récit est comme d'habitude très bien fait. Il faudrait voir la suite pour vraiment savoir, mais je trouve étrange que des marines et des impériaux attaquent l'inquisition ! Limite cela pourrait être l'inverse, mais bon, c'est vrai que ce n'est que le début et on saura probablement pourquoi. Allez, comme d'habitude, j'attends la suite avec impatience ! | |
| | | Le_Nain_Fou Thane
Nombre de messages : 467 Age : 33 Localisation : Québec (canada) Date d'inscription : 18/03/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Lun 12 Mai 2008 - 23:29 | |
| Comme d'habitude c'est bien écrit, je crois que tu a fais quelques fautes de frappes des "se" sont "de" . Pour ce qui est du récit, et bien déjà je n'aime pas trop l'univers de 40k mais tu a quand même réussi à me faire lire : zen : .. bonne continuation! | |
| | | Vulkan Drake Thane
Nombre de messages : 459 Age : 36 Localisation : Karak Thorn (ou Montpellier) Date d'inscription : 07/01/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Mar 13 Mai 2008 - 11:26 | |
| Je rejoins les autres, c'est excellent Je ne suis pas un grand fan de l'Adeptus Sororitas mais là tu m'a presque converti. Quant aux soldats ennemis : Le Pacte du sang ? Et le marine ? Que de questions en suspend... La suite la suite !!! | |
| | | Don Barikson Thane
Nombre de messages : 674 Age : 36 Localisation : Karek Zuril, ou région parisiene Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Mar 13 Mai 2008 - 12:48 | |
| Ah... hihi... j'ai pas dit que c'était des impériaux qui attaquaient... j'ai pas dit que c'était des chaotiques... tout ce qu'on sait, c'est qu'il sont humains... le marine? chaotique, hérétique, loyaliste... vous verrez bien et le chef, le but? ça aussi...
j'ai quelques difficulté à faire un récit avec le je, donc je remanie beaucoup... la suite ce soir je pense
Don, content | |
| | | Don Barikson Thane
Nombre de messages : 674 Age : 36 Localisation : Karek Zuril, ou région parisiene Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Mar 13 Mai 2008 - 18:29 | |
| eeeeeeet voila la suite...
yen a qui vont être déçus... niark niark niark
Soulevant des nuages de poussière ocre, mon rhino s'immobilisa dans la cour dévastée du monastère. La trappe arrière s'ouvrit dans un gémissement de vérins hydrauliques. Les lumières tamisées de l'habitacle du blindée laissèrent place à une nuit éclairée par les deux lune qui gravitaient autour de la planète. Devant moi, ruine et désolation à perte de vue. J'eus un sourire de satisfaction derrière mon respirateur et descendait du véhicule, suivit de mes hommes. Il y avait là plusieurs historiens, spécialistes en antiquités humaines, quelques savants, ainsi que trois gardes du corps dans leurs armures intégrales blanches, fusils radiants à la main. Quant à moi, je portait ma lourde armure énergétique d'acier noir, et un long tabard sans manches me tombait jusqu'aux pieds. Une haute silhouette, revêtue de l'armure grise des Relictors s'avança vers moi lorsqu'elle me vit arriver. Frère Tarfinn me dépassait aisément d'une tête, et était deux fois plus large. Il s'inclina légèrement, afin que nos yeux soient au même niveau. Sa voix grésillante s'éleva:
“ Le périmètre est sécurisé, Monseigneur. Le nombre réduit de corps pourrait indiquer que quelques ennemis ont pu de réfugier dans des archives. Il est a craindre qu'ils ne détruisent ce que nous sommes venu chercher.” “ N'ayez pas d'inquiétude, Frère, même s'ils se sont retranchés, ils n'ont pas reçut l'ordre de détruire les artéfacts. Je m'en suis chargé personnellement répondit-je. Poursuivez les opérations prévues et libérez le chemin menant au Relicarium. Le reste, je m'en charge.” “ Selon vos ordres, Monseigneur”, répliqua le marine avant de s'éloigner à grands pas.
Quant à moi, j'avais des choses à régler ici. Quelque chose pendant la bataille m'avait troublé, quelque chose dont je devais être sûr. Une aura que je n'aurait jamais cru retrouver ici. J'ordonnais mentalement à mes hommes de rester superviser les opérations et avançait seul vers la brêche. Les cadavres des deux camps n'avaient pas encore été dégagés et gisaient là, pèle-mèle. A ma droite, six sœurs avaient été littéralement démembrées. Je piétinais sans le moindre respect les corps de ces dévoyées... Ce ne devait plus être très loin. Je pouvais déjà sentir mon cœur battre plus fort dans ma poitrine sous l'effet de l'excitation, en même temps que la satisfaction de la vengeance accomplie. Puis mon regard se posa sur un cadavre auquel il manquait un bras. Je le retourna d'un coup de pied, et après ce qui me sembla une éternité, une joie sauvage s'empara de moi. Elle était là, pitoyable et morte, à mes pieds. Son visage de fanatique était méconnaissable, mais je pouvait reconnaitre chacune des cicatrices qui mutilaient ce visage tellement hideux à mes yeux. Involontairement, ma main s'égara dans ma poche et se serra autour d'un objet que je sortit avec milles précautions. Au creux de ma paume, les dernières flammes du brasier se reflétaient sur une insigne, en forme de I.
Mes lèvres formèrent une succession de syllabes, un nom... “ Merissa”
L'Inquisitrice Merissa Val avait été membre de l'Ordo Xenos, mais surtout j'avait été son apprenti. Jusqu'à ce que ces fanatiques ne la déclare corrompue, et ne l'abattent par traitrise, elle et toute sa suite. J'étais avec elle lorsque c'était arrivé, alors qu'elle commençait cette excavation pour mettre à jour ces objets. Elle avait été déclarée corrompue, parce qu'elle déterrait des objets créés par l'humanité, avant même que l'Empereur ne l'unisse. Et elles avaient débarqué de nul part et commencé à tuer tout le monde... je les voyais encore pendant certaines nuits agitées, hurlant leurs sermons écœurants et massacrant sans la moindre hésitation. J'ai vu leur meneuse, une guerrière couturée de cicatrice transpercer mon mentor avant de disperser sa tête d'un bolt, j'ai vu mes anciens amis et compagnons mourants brûlés vifs par ces succubes mugissantes. Ce jour là, sous des parures de foi et de dévotion, j'ai vu des démones sadiques et avides de sang, de feu et de ruines. Si elles m'avait trouvé, je serait mort aussi, et toutes les découvertes de l'Inquisitrice Val auraient été perdues dans un temple à prendre la poussière ou détruites par ces aveugles. Avec la mort de l'Inquisitrice s'étaient envolés tout mes espoirs de devenir Inquisiteur à part entière. Mais maintenant je savais. Cet Imperium était pourri jusqu'à la moelle... la technologie perdue, le fanatisme qui grandissait, et l'humanité se battait contre les seules races qui pouvaient l'aider à enrayer son inévitable chute. Même sans l'autorité d'Inquisiteur, mes seules idées avaient réussies à ralier à ma cause quelques fidèles. Et avec leur aide, une armée, et un vaisseau. Je me laissait aller à la colère, et la concentrait dans ma main, avant de la pointer vers la meurtrière de ma maitresse. Je sentis la douce chaleur envahir mon bras, alors que des éclairs crépitants en partaient et allaient ravager le cadavre à mes pieds, transpeçant son armure, faisant fondre sa chair et bouillir son sang mort dans des veines. En quelque instant, il ne resta plus rien de la Palatine Isabel, assassin de Merissa Val.
Je me sentait plus léger, alors que je redescendais des débris de la brèche vers la cour du couvent. Un de mes hommes se dirigea vers moi et s'inclina.
“ Monseigneur, nous avons ouvert toutes les portes, sauf une. Il y a sur place une forte resistance. Même lui ne peut passer. Nous avons besoin de votre aide.” Je savais que par lui, il voulait dire Tarfinn. Ainsi, même un ancien membre de l'Adeptus Astarte avait été tenu en échec... “ Entendu. Vous, restez sur place et commencez le rembarquement. Les navettes devrait être là dans environ vingt minutes. Je veux qu'il n'y ai plus rien nous appartenant sue cette maudite planète dans une demi heure. Soyez dans les temps”
Il s'éloigna en courant et commença à donner une série d'instructions. Il lui faudrait embarquer environ deux cent soldats, une machine de guerre et quelques véhicules avant mon retour. Mais il était le meilleur de mes logisticien, et je n'avait aucun doute dans ses capacités. C'est pour cela qu'il m'accompagnait, et qu'il était encore en vie. Je me dirigeais a grands pas vers la porte fondue par l'explosion d'une bombe à fusion et m'engouffrait dans le souterrain. Quelques luminaires clignotaient paresseusement au plafond, comme s'ils se désintéressaient totalement du massacre commit sous leurs ampoules. Face à moi, un long tunnel cylindrique, avec de temps à autre quelques portes arrachées ou couvertes de sang. Un de mes soldat était étendu au sol, ou plutôt sa partie inférieure, le haut ayant mystérieusement disparut. Face à lui, d'autres combattantes en armure, des trous fumants dans leurs armures, certains causés par des tirs, d'autre par des lames. Une deuxième porte fondue et derrière, le même spectacle. J'arrivais enfin dans un couloir qui à la différence des autres était illuminé par les explosions et des tirs. Il faisait un angle droit avec un autre, et vu la disposition de mes hommes, celui-ci était farouchement défendu par l'ennemi. Tarfinn s'avança vers moi, son armure grise brulée en de nombreux endroits et du sang s'écoulant d'une blessure à la cuisse. Au moins trente de mes hommes étaient à terre.
“ Ces fanatiques ont des armes lourdes, au moins des bolters lourds. Pas le temps de mettre les nôtres en batteries.” me fit-il, une pointe de rage dans sa voix “Il vous faut juste un peu de temps, donc? Bien, activez vos boucliers psychiques frère, quand je donnerais l'ordre, envoyez leur un missile antichar ” “ Comprit ”, dit il en manipulant la couronne derrière son casque de combat. Il s'avança vers une caisse au sol frappée de l'aigle bicéphale et en ramassa un long tube.
Je me concentrais un instant, avant d'envoyer un puissant ordre mental. “ Cessez le feu!! ” . D'un seul coup, les tirs cessèrent, des deux cotés. Mes propres hommes lachèrent leurs armes et demeurèrent immobiles. Tarfinn hésita lui aussi un moment, avant que sa propre volonté me prenne le dessus et ne se rue face aux soeurs, moi sur ses talons.Face à nous, environ clinquantes mètres en avant, des débrits avait été entassés à la vas-vite et des armes lourdes mises en batterie. Je comptait deux bolters lourds et au moins un multi-fuseur. La position était défendue par une douzaines de sœurs qui à mon grand soulagement avaient obei à mon ordre. Puis, marmonnant quelques jurons de représailles, Tarfinn tira. Le missile, conçu pour transpercer des blindages de char se dirigea comme au ralenti vers la barricade de fortune et la percuta de plein fouet. Il n'explosa pas tout de suite contre l'obstacle, mais le traversa et sauta juste après. Il en résulta un boule de feu, dans laquelle disparurent armes, armures et combattantes. Puis, leurs réserves de munition explosèrent, sans doute à cause de la chaleur. La formidable déflagration finit de disperser leurs défenses et l'onde de choc manqua de nous renverser. Je relâchait enfin contrôle mental et mes hommes se réveillèrent d'un coup, avant de se précipiter vers le brasier. Les rares survivantes furent impitoyablement taillées en pièce par leurs fusils laser et les griffes de Tarfinn. Je m'approchais à mon tour et vit ce que les soeurs défendaient si aveuglément. Une large porte blindée circulaire, couverte d'adamantium, et accessoirement impossible à percer avec les moyens à notre disposition. Fort heureusement, cela n'en sera pas la peine. Il suffisait d'avoir la clef.
Je sorti de ma poche l'insigne inquisitoriale de feu ma maitresse et cherchais le panneau de contrôle de la porte. Il n'était pas endommagé, il avait été conçu pour ça de toute façon. Je l'ouvrais et insérais la clef dans le petit orifice qui faisait office de serrure. Un petit bip sonore, un voyant vert qui s'allume, et la porte commença à s'ouvrir, tel un gigantesque iris qui s' adapte à l'obscurité. L'accès au Relicarium était ouvert. | |
| | | Traguente Xtravène longue-barbe
Nombre de messages : 378 Age : 31 Date d'inscription : 16/04/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Mar 13 Mai 2008 - 21:15 | |
| Ah, un rebelle ! Tu as raison, tu confirmes ce que nous disons, nous les tau! Ces fanatiques sont fous, ils ne font même pas attention a la vie des leurs. L'empire peut vous accueillir, pensez-y... on a déjà assimilé pas mal de déserteurs et de rebelles, et Aun Va accepterait sans aucun doute de vous accueillir, pour le Bien Suprême ! En tant qu'allié ou en tant que citoyens. Bon, parole de recrutement mis à part, toujours agréable à lire. Le suspens : Qui c'est alors qui a attaqué les Soeurs ? Là, j'attends la suite avec encore plus d'impatience !
Ps : à quand le roman, tu pourrais réussir dans la littérature AMHA !
Edit : un marine pas loyaliste devrait être théoriquement chaotique, il n'y a théoriquement pas d'autres possibilités : papi : ... (Ah mais c'est pas vrai, mais il a toujours quelque chose à redire ce Traguente : samourai : ^^) | |
| | | Don Barikson Thane
Nombre de messages : 674 Age : 36 Localisation : Karek Zuril, ou région parisiene Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Lun 23 Juin 2008 - 15:58 | |
| allez, une ptite suite:
Le relicarium consistait en une large pièce circulaire, plongée dans les ténèbres et rempli d'étagère d'ébène ou s'entassaient pèle-mèle reliques, artefacts bénis ou hérétique, ainsi que quelques merveilles de technologie que ces incapables avait préféré entreposer qu'utiliser. L'éclairage ne fonctionnait plus, inactivé par quelque lâche qui voulait se cacher a la faveur ne l'obscurité pour sauver sa pauvre vie. J'entrais en premier, suivi de près par mes hommes balayant chaque cachette potentielle de la salles de leurs armes à la recherche d'un possible ennemi. Je sentais encore quelques présences vivantes, dissimulées dans l'obscurité. Sans doutes quelques prêtres ou archivistes qui ne représentaient pas grand danger mais mes ordre étaient clairs.
Pas de témoins, pas de survivants...
Comme guidé par une sensation inexplicable, j'avançai mécaniquement dans le dédale de bois poussiéreux jusqu'à me retrouver devant ce que j'étais venu reprendre. Un grand disque de matière gris sombre reposait sur sa tranche, confiné dans un champ de protection. Le parchemin décrépit à son coté indiquait que cet objet avait été fabriqué par une race xenos maintenant éteinte, mais moi, je savais. Je savais ce que ce disque représentait. Il était de facture humaine, peu conventionnelle, mais humaine. Encore quelque chose que ces technoprêtres bornés et aveugles n'auraient pas pu voir.
Je fit tirés de mes rêveries par de nombreux tirs. Mes hommes venaient de respecter mes ordres et d'exécuter les derniers occupants loyalistes du couvent. Plus de témoins.
“Messieurs, prenez ce qu'il nous faut! Soyez au rendez-vous dans treize minutes. Exécution!” dis-je dans mon comlink. De nombreuses approbations me répondirent. Je pouvais leurs faire confiance, aussi remontais-je vers la surface, laissant derrière moi le brouhaha du déménagement.
A une centaine de kilomètres de la surface, les portes des hangars du Markagnos se refermèrent dans le silence du vide spatial. La frégate Sword n'avais de frégate plus que le nom. Le profil de cathédrale des vaisseaux impériaux standards avait laissé la place à une silhouette plus proche d'un grand prédateur marin de la lointaine terra. Longue de près de un kilomètre, sa coque grise et lisse dépourvue d'ornement reflétait à peine le rayonnement des soleils jumeaux du système. Ce vaisseau avait pour but la furtivité, mais son armement n'était pas en reste. Sur toute la longueur du vaisseau, excepté le bolc propulsion, se dressaient à mi-hauteur de la coque de nombreuses batteries quadrilaser autonomes, ainsi que quelques pièces à plasma plus puissantes. Mais le plus grand danger se trouvait à l'avant, dans les deux tubes lance-torpilles. Ce vaisseau, ainsi que tous ses occupants m'avait étés fournis par mon commanditaire, et il était temps de lui faire mon rapport, mais pas encore. Il ne saurait que ce que je voudrais bien lui faire savoir. J'entrais sur la passerelle de commandement, suivi par la forme imposante de l'Astarte qui m'accompagnait. Le capitaine du vaisseau se trouvait face à moi au bout d'une allée encadrée par des rangées de moniteurs devant lesquels des serviteurs s'occupaient des différents systèmes, supervisés par les officiers non-lobotomisés. Le fauteuil du capitaine pivota, révélant un homme d'âge mûr portant l'uniforme gris sombre des officiers. Ses traits tirés par la fatigue s'animèrent lorsqu'il parla. Sa voix trahissait un malaise certain, et de petites gouttes de sueur perlaient sur son crâne chauve qu'il épongea de sa manche.
“Monseigneur, nous sommes prêts à partir. Nous... n'avons que trop trainés ici.” Sa peur était presque palpable, même sans être psyker. Pourquoi avait-il si peur? “ Assez! Que me cachez-vous?” “ Nous... avons captés un massage provenant du couvent, environ une minutes après l'impact du missile. Ce... message disait qu'une attaque était en cour... et...” “Arbruti!! vous n'avez pas empêché les communications? A quoi ça sert d'avoir récupéré les plans si ce n'est pas pour détruire les relais en premier?! Votre stupidité est impressionnante capitaine!” “ Euh.. la bonne nouvelle, c'est que le message spécifiait ennemis inconnus...” “Et la mauvaise?” “le message psychique a été capté par un croiseur de la flotte. Il sera là dans approximativement un point trois heures, en provenance de la planète principale du système...” “ Et je suppose que vous savez que pour nous rendre au point de saut, nous devons passer par là?” le capitaine ne répondit pas tout de suite. Il commença à gémir comme un enfant attendant sa punition “Monseigneur.... je..j'implore votre pardon... pitié!” “Vous êtes excusé, capitaine”
Le visage de l'officier s'écarquilla d'incompréhension, puis de douleur lorsque ma poigne psychique se referma sur son torse et sa tête. Il commença à se débattre inutilement contre la force invisible, mais en vain. Ne sachant pas quoi agripper, ses bras se tordaient dans tous les sens, alors que ses côtes, puis ses vertèbres se rompaient les unes après des autres. Il eu un dernier spasme puis s'effondra, le haut du corps ravagé comme si une gigantesque main invisible l'avait broyé. Je levais la main, le cadavre inanimé suivant mon geste et le lançait vers l'arrière. Il heurta la cloison dans un bruit écœurant rappelant un mélange de sable et d'eau dans un sceau. Le personnel terrifié baissa les yeux comme si de rien n'était et se remit machinalement au travail. Derrière, moi, Tarfinn regarda le cadavre un moment, puis reporta son attention sur la passerelle. J'apostrophais un autre homme, portant l'uniforme de lieutenant.
“ Félicitations mon garçon, vous venez de monter en grade... montrez-vous en plus digne que votre prédécesseur... Capitaine, branchez la table holographique et trouvez nous une route de sortie”
Encore sous le choc, il s'exécuta et la configuration du système apparut, translucide devant nos yeux. Les deux planètes et le point de saut formaient un triangle rectangle parfait. Et bien entendu, nous nous trouvions en orbite autour de la planète la plus lointaine... un nouveau trait lumineux apparut, détaillant la route la plus probable du croiseur, sans doute calculée a partir des localisations lors des communications. Ce nouveau capitaine ne semblait pas idiot. Celui-ci se racla la gorge et commença à réfléchir à haute voix:
“Selon la configuration, notre route de sortie croise forcément celle du croiseur. Si nous fuyons, soit on combat, soit on fuie.” “Probabilité de survie lors de l'attaque de face d'un vaisseau de tonnage supérieur?” Lui demandais-je “ dans notre cas, quasiment nulles. Et il est probable qu'il nous pourchasse lors de notre fuite. Nous sommes à deux heures de vol du point de saut, et il nous aura détruit avant cela. “Donc on ne fuie pas et on reste. On peut se cacher sur la face opposée de la planète?” “En effet, nous seront cachés aux yeux de leurs scanners, mais ils vont sans doute tout ratisser. Et puisque nous non plus nous les verrons plus, ils peuvent très bien nous tomber dessus par surprise...” “ Ils faut donc qu'ils s'occupent d'autre chose... et nous laissent le temps de filer.” “ Nous avons toujours une torpille cyclonique... si on l'utilise contre le croiseur, ça pourrait le détruire.”
une idée de génie... une lueur fiévreuse s'alluma dans mon regard et ma bouche articula mon ordre:
“Non, contre la planète... comme ça plus de traces, et ces chiens de loyalistes sont réduits en poussière...”
Le capitaine me regarda avec des yeux effarés, conscient de ce que je venais d'ordonner. Ni plus ni moins que la destruction d'une planète, de vingt millions de citoyens impériaux et d'un croiseur. Il ouvrit la bouche, et je crus réellement qu'il allait protester, mais au lieu de ça, il approuva:
“dans ce cas, il nous faut le temps exact d'arrivée du croiseur. Officier scanners, pleine puissance sur les détecteurs longue porté. Navigation, angle droit à bâbord, préparez vous à une accélération. Destination point trois huit neuf point deux. Artillerie, préparez la torpille cyclonique, soyez prêt à faire feu! Exécution!”
Un vieil officier voulut protester, mais sa bouche fit silence lorsqu'un bolt emporta sa tête dans une brune rougeâtre. Tarfinn baissa son bolter fumant.
“Allez chiens, au travail et pas de protestations ni de coups foireux!” rugit-il de sa voix amplifiée
La combinaison d'un Astarte, un psyker et de deux exécutions sommaires dissuadèrent le reste de l'équipage de se rebeller. La voix sans âme d'un serviteur annonça l'arrivée probable à quatre vingt dix huit pour cent du croiseur dans une heure deux. Aussitôt, le capitaine lança tout ses ordres à la volée. Il mettrait le vaisseau à bonne distance de la planète, mais camouflé au yeux des impériaux par la masse de celle-ci. A cette distance, la torpille mettrait neuf minutes pour atteinte la surface, et trente huit de plus pour se forer un passage jusqu'au noyau. Nous aurions donc un peu plus de trois quarts d'heure pour faire feu et nous mettre à bonne distance. Le capitaine leva les yeux du calculateur et annonça:
“A tous les pont, machines avant toutes jusqu'à destination. A mon ordre, quarante degrés tribord et feu!”
Il leva les yeux vers moi et ajouta:
“ La fin justifie les moyens...” | |
| | | Traguente Xtravène longue-barbe
Nombre de messages : 378 Age : 31 Date d'inscription : 16/04/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Lun 23 Juin 2008 - 19:37 | |
| (Air de star wars) Taaaaaaa taaaaaaaa tatatatataaaaaaaa tA tatatataaaaaaa ta tatatatum...
Dark Vador est de retour est sévit sur l'Impérium !
Hum. Bon, magnifique clin d'oeil en tout cas. Et a part le pléonasme inutilement-en vain c'est génial ! Je croyais que ton rebelle était du côté clair, tu me surprends...
Allez, la suite, la suite ! | |
| | | Don Barikson Thane
Nombre de messages : 674 Age : 36 Localisation : Karek Zuril, ou région parisiene Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Lun 23 Juin 2008 - 20:59 | |
| Qu'est ce que le coté clair? celui des gentils tout mignons qui font pas de mal? nan, son but est de ramener l'humanité dans le droit chemin, et peu importe quelques milliers d'innocents soient sacrifiés ou qu'il tente de destituer l'Empereur. C'est pour la bonne cause ^^ et d'ailleurs, c'est pas vraiment Vador, c'est plus... ancien. Mais il faut connaitre. | |
| | | Grumdor Le Gris Thane
Nombre de messages : 915 Age : 37 Localisation : Karak Norn Picardie Champagne Ardenne Date d'inscription : 13/05/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Lun 30 Juin 2008 - 12:33 | |
| Super Don ! Je viens juste de me mettre à 40K, donc, j'ai un peu de mal à tout comprendre... Ton texte est quand même trés bien écrit et j'aime ce perso ! J'ai beaucoup apprécié le revirement de narration ! C'est un vrai rebondissement, je pensais que ça allait rester du côté des soeurs... et nan ! T'es doué. La fin justifie les moyens... Trés trés trés joli !!! | |
| | | Don Barikson Thane
Nombre de messages : 674 Age : 36 Localisation : Karek Zuril, ou région parisiene Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Lun 30 Juin 2008 - 15:32 | |
| Voila une petite suite, comme d'hab', je suis ouvert à toute critique...
Debout sur le pont du Ravageur, son vaisseau amiral, Il observait, hypnotisé, la planête située quelques centaines de kilomètres en contrebas. Si un habitant au sol avait levé les yeux à ce moment précis et avait pu percer l'épaisse couche de pollution, il n'aurait vu qu'une mince forme oblongue et sombre flottant comme par enchantement, puis aurait continué sa tâche parmi les tours gigantesques qui occupaient une grande partie de la surface émergée de Taris. En vérité, seule une infime partie des habitants parmis les plus haut placés savait que le Ravageur se trouvait au dessus de leurs têtes, et encore moins connaissaient la raison de sa présence ici. Ceux-là avaient déja fui la planète condamnée.
“Feu à volonté.”, tels furent Ses propos
Le flanc bâbord du Ravageur s'embrasa, alors que six kilomètres d'emplacement d'armes lourdes ouvraient le feu simultanément Les puissants boucliers avaient du cuirassé avaient été désactivés pour une puissance de feu maximale, ce qui pouvait le rendre vulnérable en réel combat. Mais ce n'en était pas un. Deux secondes plus tard, autant de fleurs de feu s'ouvrirent sur la surface de l'astre. Vu de l'orbite, le bombardement pouvait sembler ridicule, mais chacune des fleurs en question faisait plusieurs centaines de mères de diamètre. Il tira ainsi durant quelques minutes, jusqu'à ce que les puissantes armes à plasma ne menacent de surchauffer. Ce n'était pas grave, Il avait le temps. Le Ravageur redevint immobile et se laissa dériver paresseusement dans le vide spatial en direction de sa prochaine cible et laissant derrière lui des centaines de kilomètres carrés de ruines vitrifiées par la chaleur de ses armes. Cinq fois il répéta ce ballet de destruction gratuite, obéissant aux caprices de son maléfique maitre. Après une heure de bombardements, les plus grandes villes de Taris étaient détruites, définitivement rayées des cartes par un adversaire qu'elles n'avaient même pas aperçu. Assit sur un imposant trône, le Sombre Maitre du vaisseau patientait, admirant le carnage qu'il était en train de perpétrer. Une déclaration de guerre, voila ce qu'Il voulait. Si le message n'était pas encore parti, un vaisseau viendrait fatalement dans la zone un jour ou l'autre, et il porterait la nouvelle de sa toute-puissance... Il fut tiré de sa rêverie par des bruits de bottes dans son dos, suivi d'une légère toux. Frustré d'être ainsi dérangé, Il se releva, son long manteau noir tourbillonnant autour de lui. Il avança lentement vers la source de son irritation, jusqu'à ce que son masque se retrouve pratiquement collé au visage de son subalterne. Celui-ci masqua son anxiété et lui transmit le dernier rapport des stations de capteurs.
“Seigneur Revan... nous détectons des signaux d'approche en provenance de la surface, ce sont des cargos pour la plupart... Quels sont vos ordres?” “Des cargos? ... alors ils n'ont plus que ça... c'est vraiment pitoyable...” Il reporta son attention vers la verrière blindée, derrière laquelle se dessinait la surface embrasée de la planète. “Abattez-les, mais laissez-en passer quatre. Ils iront porter la nouvelle de notre retour. Oui, il est temps que cette République pourrie et grouillante disparaisse. Notre ère est venue! l'ère des Siths!”
Sur cette sinistre prophétie, le dénommé Revan éclata de rire. D'un rire cynique qui promettait encore de nombreux massacres avant qu'il n'ai atteint son but...
“Monseigneur? Tout va bien?”
Il me fallut quelques instants pour reprendre mes esprits. Je réalisait que je me trouvais toujours sur le pont de ma frégate, à genou. J'avais froid, comme si de l'eau glacée m'avais été versé du la tête, et je transpirais abondamment. Ce n'était pas une vision comme celles que j'avais habituellement, c'était beaucoup plus fort, à tel point qu'un bref instant, je m'était moi même cru dans le corps de ce Revan. Revan... Ce nom ne me disait absolument rien, et je ne savais même pas si ma vision venais du passé ou du futur.
“Monseigneur, voulez-vous que j'appelle un médic?”
Cette voix était la plus proche, mais elle était brouillée par une autre, plus ancienne, profonde... cette voix me répétait: “Tu apprend vite”, puis finit par se calmer, me laissant seul. Je relevais la tête, chacun de mes muscles protestant contre cet effort. Je finis par calmer ma respiration et regardais autours de moi. Le personnel me regardais avec effroi, comme si j'avais laissé la place à un monstre imprévisible. Même Tarfinn, habituellement inébranlable et stoïque me regardais avec une crainte mêlée d'admiration. Qu'avais-je bien pu faire ?
“Que c'est-il passé?” demandais-je à mes subordonnés
Le long silence qui s'ensuivit fût brisé lorsque le capitaine pris la parole:
“Vous... êtes resté immobile, à fixer un point sur la cloison, puis vous avez ordonné de tirer sur quelque chose... Puis... puis vous avez ri, et parlé d'une République et d'une guerre. Et à la fin, vous avez essayé de vous assoir et c'est là que vous êtes tombé... Vous êtes sûr que ça va, Monseigneur?” “Bien sûr, occupez vous de votre tâche... Si je me souviens bien, nous allons avoir de légers problèmes dans approximativement une heure... Et mettez sur pied un plan B, vu que les plans A ont une fâcheuse tendance à ne pas survivre à un contacts avec des exécutants incompétents.” répondis-je d'un ton cassant.
Le jeune officier ne répondit rien et retourna à son poste, imité par le reste de l'équipage. Comme pour confirmer ce que je venais de dire, une sirène retentit sur le pont, illuminant ce dernier d'une lueur rouge. Un des serviteur lança alors cette phrase tragique de sa voix monocorde:
“Incident en salle des torpilles, incident en salle des torpilles, incident en salle des torpilles”
Le capitaine blêmit et me lança un regard implorant. Il devait penser sa dernière minute arrivée et s'attendait à subir le même sort que son prédécesseur.
“ne vous en faites pas capitaine, il n'y a pas d'erreur humaine... nous avons un traitre à bord” lui lançais-je. “trouvez un moyen de nous sortir de là sans casse. Tarfinn, avec moi aux salles d'armement...”
je m'élançait au pas de course dans le couloir, suivi de près par une quinzaine d'hommes armés et ouvrait mon communicateur d'une pression du pouce sur mon gorgerin:
“Je veux ce traitre vivant!!” | |
| | | Traguente Xtravène longue-barbe
Nombre de messages : 378 Age : 31 Date d'inscription : 16/04/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Lun 30 Juin 2008 - 19:19 | |
| Ah non c'est KOTOR, mais j'étais pas loin, c'est toujours du star wars... Tu as pris le côté obscur toi alors ? Tarfinn, Taris (et sa destruction), Revan (et ses visions, et lui dans ces fameuses visions), et peut être le Ravageur je ne m'en souviens plus... Si je puis me permettre, tu aurais quand même pu trouver des noms et des personnalités toi-même, tu en es largement capable ! (Parce que là, AMHA, c'est un peu du plagiat). Bon je sais, je ne suis jamais content, c'est juste que j'attends toujours du haut niveau de ta part, depuis que je lis tes récits... Traguente, qui essaie de rester objectif et constructif. | |
| | | Don Barikson Thane
Nombre de messages : 674 Age : 36 Localisation : Karek Zuril, ou région parisiene Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Lun 30 Juin 2008 - 21:37 | |
| la plagia, c'est un peu fait pour... pour remettre dans l'ambiance.
Euh, pour Tarfinn, je me souviens pas de ce nom dans Kotor... celui-là je l'ai sorti de Age of empire et un peu modifié...
le ravageur, c'est un nom pas forcement très gentil... et c'est le vaisseau de Nihilus... mais c'est un nom commun comme un autre.
Et pour Revan, j'admets que c'est bien Le vrai, le seul, l'unique... qui aura encore un mot à dire avant la fin, même si il est mort... pareil pour Taris, c'est un épisode frappant de mort gratuite ( même si c'est Malak qui bombarde) donc ouai j'ai reprit les nom, mais un peu de liberté quand même avec le fil de l'histoire...
PS...spéciale dédicace, y aura des taus, et même qu'ils seront gagnants (un petit moment en tout cas) | |
| | | Snorri Thane
Nombre de messages : 911 Date d'inscription : 29/11/2005
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Mer 2 Juil 2008 - 22:29 | |
| Bonsoir Si on pouvait eviter les posts sur W40K, deja que quand ça parle d'une autre race de warhammer ca me herissent les poils alors là un autre univers... Meme si c'est tres sympa, que ca ne devienne pas une habitude :) Merci d'avance
Sno | |
| | | Don Barikson Thane
Nombre de messages : 674 Age : 36 Localisation : Karek Zuril, ou région parisiene Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: Ptit récit pour 40k Jeu 3 Juil 2008 - 16:49 | |
| I'm snorry, je le referrais plus, promis... Que nôtre Grand et Bon Roi fasse ce qu'il Lui semblera bon, et qu'il laisse au moins le lien là dans Sa Grande et Immense Bonté... Don | |
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